Commentaire de Attila
sur Un grand ponte de la médecine fout les pieds dans le plat
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@Laulau et aux lecteurs non-paranoïaques
« Dans l’article du Lancet le fait qu’il y ait eu des milliers de cas n’empêche pas que l’étude soit bidon. »
Les études scientifiques publiées se classent en deux catégories : les
études validées et les études non validées. Un étude publiée est validée
quand d’autres scientifiques compétents en la matière ont effectué une
analyse critique pour vérifier que les règles et les protocoles
scientifiques ont été scrupuleusement respectés. Quand c’est le cas,
l’étude scientifique est validée et ses conclusions acquièrent le statut
de preuve scientifique, y compris devant les tribunaux -du moins en
France-.
Parmi les études non-validées, on trouve les études de Raoult et celle du Lancet.
Aucune étude validée n’a démontré une efficacité de la chloroquine.
Les études rigoureuses publiées ont parfois pour résultat de
montrer une légère efficacité de l’HCQ : 2,5% pour l’une, 4,1% pour un
autre. Mais ils préviennent à chaque fois qu’il faudrait une étude de
plus grande ampleur pour en être sûr. Pourquoi ? Parce qu’avec une
efficacité trouvée aussi faible on est dans les marges d’erreur. Que
veut dire une efficacité de 2,5% ou 4% lorsque les marges d’erreurs sont
supérieures à 5% ? On ne peut pas dire si l’HCQ a une efficacité
légèrement supérieure à 0 ou strictement égale à 0.
Quand on teste un médicament très efficace, même avec un faible nombre de participants, l’efficacité apparaît très nettement.
Par
exemple, l’amoxycilline pour les surinfections bactériennes a une
efficacité de 95 ou 97%. Même avec une marge d’erreur de 5% cela se
voit.
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