Commentaire de arthes
sur Columbo, moraliste sans moraline


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arthes, Britney for ever arthes 24 juin 2020 16:35

Auprès de lui, les autres personnages semblent tantôt insignifiants, tantôt trop signifiants : ils sont « inauthentiques », il n’y a pas chez eux de distance entre le signifiant et le signifié, l’essence et l’existence, comme chez le garçon de café de Sartre, aussi bien chez les riches et les puissants arrogants dont il venge « ceux qui ne sont rien », que les chez les autres enquêteurs, quand il y en a (dans Ransom For A Dead Man par exemple).

Je ne partage pas ce point de vue...Les autres acteurs, ceux qui jouent « les méchants » sont souvent assez, voir très truculents (comme ça, je pense à un croque mort« , mais aussi un membre d’un club de »surdoués« etc..., hauts en couleurs et leur qualité de jeu est nécessaire pour hausser le relief du personnage de Colombo, donner du corps à la série, quant à Colombo, (je pense les avoir tous vu et chacun de très nombreuses fois) il n’est pas toujours égal, mais ça dépend des scénaristes.

Et aussi, ramener cette série à la moraline suivante : » c’est la revanche des « qui sont rien » sur les « arrogants riches », pour expliquer son attrait, boaf.

Enfin, chacun y trouve son compte ou pas.


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