Commentaire de Jonas
sur Edgar Morin, le dernier intellectuel ?


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Jonas Jonas 9 juillet 2020 09:21

Ce pauvre vieux sénile ne comprend rien à son époque, il a encensé l’islamiste radical Tariq Ramadan, celui qui veut bâtir une société sous la charia, refusant la mixité sociale homme femme.

« Dans le domaine politique, comme c’est le cas pour la sphère sociale ou économique, il existe aussi un cadre de référence islamique défini par le Coran et la Sunna qui correspond à peu de choses près au statut de la loi fondamentale, la Constitution, (en ce qu’elle va permettre sa formulation) vis à vis des législations nationales. [...] Ce cadre est d’origine Divine et les directives qui y sont liées sont intangible. »
Tariq Ramadan, « Islam, le face à face des civilisations » p93

4. Le choix du responsable de la nation (le président ou l’imâm – celui qui se place devant -) peut être délégué au Conseil de la shûra (ou aux conseils régionaux, s’il en est) mais il peut également être le fait de la population. Encore une fois, le principe de choix du peuple est inaliénable en islam ; la forme que prendra sa réalisation peut dépendre d’un grand nombre de facteurs historiques, géographiques et même culturels. L’idée d’un mandat à durée déterminée ne contrevient pas aux enseignements islamiques.

5. Le président de la nation est donc choisi par la communauté (hommes et femmes doivent avoir le droit de participer à ce choix). Comme n’importe quel président lié par la constitution de son pays, il se doit de respecter les principes de références islamiques et en cela, il en est le garant devant le Conseil de la shûra (et devant le peuple) à qui il doit rendre compte de sa politique générale et de celle de ses ministres. C’est très exactement ce que faisait Abou Bakr et Omar, et c’est bien en ce sens que s’articulent, dans les sociétés modernes, les instances exécutives et législatives.
Tariq Ramadan, « Islam, le face à face des civilisations » p97-99


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