@doctorix

Bonjour, Deux sortes de Marseillais, les « retenez-moi, je vais faire un malheur », et les autres, ceux qui ne disent rien, encaissent puis se déchaînent... Et contrairement à ce que l’on pourrait penser de la faconde latine, c’est la deuxième catégorie qui l’emporte dans cette ville. Ne pas oublier que Marseille fut une des villes où la résistance pendant la dernière guerre fut des plus actives. Primo,

Deuxio, Marseille est une ville largement basée sur le tourisme, après l’activité portuaire, elle fourmille de bars, restaurants, snacks ouverts jusqu’à tard dans la nuit. Marseille est une ville commerçante au sens premier du terme. Donc Veran a touché à ce qu’il ne fallait pas toucher.
Rappelons l’histoire : dans les années cinquante, ce sont les poujadistes qui ont eu un grand retentissement. Le gouvernement avait touché au commerce — petites et moyennes entreprises. Réaction immédiate.
Une règle : ne jamais toucher au commerce réel. Or, la racaille en col blanc qui obéit à la nébuleuse eugéniste qui ramène sa fraise sur les écrans, à tout bout de champs, n’a qu’une idée en tête : casser, fliquer, piller les poches de ces travailleurs qui font vivre à la fois le tourisme, les métiers de bouche, permettent la détente, la convivialité, le plaisir de se retrouver autour d’un plat ou d’un verre de vin, etc. Ce sont les représentants des classes moyennes que la nébuleuse hait et veut faire disparaître à tous prix. Mais qu’ils sachent que les classes moyennes ( celles qui font vivre le pays) ne se laisseront pas faire.
MARSEILLE A LE SANG CHAUD, OUI, et le VENT DANS LES VOILES SOUFFLERA.