Commentaire de Laconique
sur Conrad de Meester, La fraude mystique de Marthe Robin


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Laconique Laconique 13 octobre 2020 18:19

@Gollum

Merci pour votre réponse. On a fait le tour cent fois je crois. Mais bon, je vous réponds quand même sur les points suivants :


« Si les visions de la sœur Emmerich sont fausses, cela implique obligatoirement qu’elle ne peut être sainte »


Où l’on voit que vous ne comprenez rien à la sainteté. Vous n’avez pas dû creuser le sujet, et je ne vous en veux pas. Être saint ne veut pas dire être infaillible, omniscient. Vous êtes prisonnier de votre logique binaire vérité/erreur, de votre paradigme scientiste. Quelle vision primaire des choses, comme si un texte pouvait être une photographie de la réalité...


Le déluge c’est votre obsession, comme les massacres des Cananéens pour Pierre Régnier. Où l’on voit les ravages de la mentalité moderne appliquée aux choses sacrées. Lecture littérale, c’est à pleurer. Mais j’ai renoncé avec vous, comme avec Pierre Régnier. Je vous cite quand même quelques passages du Magistère catholique, des gens qui réfléchissent, qui ont le sens des conditions d’émergence des textes (eh oui)  : « Pour découvrir l’intention des auteurs sacrés, il faut tenir compte des conditions de leur temps et de leur culture, des genres littéraires en usage à cette époque, des manières de sentir, de parler et de raconter courantes en ce temps-là » (en un mot un minimum de travail exégétique, mais ça passe bien au-dessus de vous ces subtilités). « Puisque l’Écriture Sainte est inspirée, il y a un autre principe de l’interprétation juste, non moins important que le précédent, et sans lequel l’Écriture demeurerait lettre morte : " La Sainte Écriture doit être lue et interprétée à la lumière du même Esprit qui la fit rédiger " » Vous n’appliquez aucun de ces deux principes.


La Bible est lettre morte sans l’Esprit qui l’anime. Comme la Loi, pour Paul, est devenue cause du péché (Epître aux Romains). C’est le même principe. Et vous tombez en plein dedans. Mais c’est trop subtil pour vous, trop littéraire. Misère...


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