Le trafic d’êtres humains est une entreprise prospère et bien gérée, personne n’y connait personne, cloisonnage à tous les niveaux, un marin ukranien est recruté pour sa polyvalence, il ne sait pas par qui, plus tard il se trouve en Turquie, il attend un certain temps dans un hôtel, plus tard il prend une « cargaison » d’Afghans, de Pakistanais et d’autres pays, les conduit à proximité de la côte grecque.

Dans un autre endroit un passeur d’Europe centrale, qui connait les montagnes et tous les passages, recherché par la police mais introuvable, qui a fait passer des milliers de Chinois en Italie, propose ses services, une logistique sophistiquée, des maisons où les émigrés passent des jours comme des prisonniers avant le moment favorable.

Il y a en pour tous les prix, pas cher, de nombreux mois sur les routes avec des incertitudes, plus cher en bateau et diverses étapes, encore plus cher en avion avec de faux passeports de bonne qualité et un trajet rapide. Ou encore on intervertit les nationalités, Pakistanais se faisant passer pour Afghan parce que zone tribale, ou sosies interchangeables.

Ou encore on recrute pour de vrai des étrangers, parce que l’on a besoin de main d’oeuvre temporaire par chère, on est complice, on touche une participation, les papiers sont en règle, mais après la personne disparait.

D’immenses bénéfices pour les passeurs, qui font aussi dans d’autres secteurs, les armes, la drogue, la prostitution, et il y a toujours des volontaires pour utiliser une main-d’oeuvre sans droits.

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