@moderatus
A propos de déchéance de nationalité et d’expulsion de manière générale, on se heurte concrètement à un problème de faisabilité : si le pays d’origine refuse de recevoir un de ses ressortissants expulsé, il le remettra aussi sec dans un avion vers la France.
Certains proposent de conditionner l’aide au développement par l’acceptation, par le pays aidé, du retour de ses ressortissants expulsés, cela me parait utopique en terme de relations internationales, un grand nombre de pays refusera, surtout si on a des mauvaises relations avec celui-ci.

Donc dans la réalité, les migrants le savent, il suffit de mettre le pied dans la porte pour ne plus repartir. La seule solution serait de ne laisser entrer dans le pays que ceux dont le dossier d’asile a été préalablement étudié et accepté. Le « principe » de l’asile ne serait pas supprimé, mais en tant que pays d’accueil sa mise en oeuvre serait totalement maîtrisée (outre le filtrage préalable, le pays garde la possibilité de gel ou numerus clausus pour des raisons de sécurité intérieure).

On ne peut plus se permettre le risque de rester des bisounours inconditionnels, les derniers dupes de la planète.