Commentaire de Bertrand Damien
sur Et pourtant, Dieu était mort...


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Bertrand Damien Bertrand Damien 11 mai 2006 20:10

Inutile que je réponde en détail à ce commentaire sans fin : vous utilisez la logique au-delà de ses limites bien connues de ceux qui ont travaillé sur les tables de vérité (Wittgenstein, Russell etc). On peut faire dire n’importe quoi à une table de logique. Démontré par de multiples exemples de Wittgenstein, notamment dans le « Tractatus logico-philosophicus », et vous en faites vous même plusieurs dans ce commentaire.

En d’autres termes, on peut énoncer des propositions vraies en termes de logique, mais dont le sens est faux. Ce qui compte, c’est le sens. Quand je parlais de Lettre plutôt que d’esprit, je parlais de ce qui fait sens. Je ne répondrais pas point par point parce que c’est une longue suite d’abus de logique qui batissent des contre-sens et des contre-vérités.

Démonstrations de vos abus dans votre dernier paragraphe :

« je ne savais pas qu’il y avait une limite de réaction possible sur le site faisant que mon intervention puisse voler un espace de parole à quelqu’un d’autre. » R : Vous inventez, je ne l’ai ni dit ni pensé. Vous batissez votre propre « logique » sur un fait inexistant.

« ... qui plus est le fait que j’exprime mon opinion, à même titre que vous, ne constitue en rien une obligation de me croire. » R : oui, et alors ?

« ...personne n’est obligé d’avoir mon opinion après m’avoir lu. je n’ai pas le pouvoir policier d’agir sur les opinions des autres. » R : là, vous continuez à batir tout seul votre démonstration basée sur rien, puisque je n’ai rien dit ni insinué quoi que ce soit de tel.

« ... donc vous me reprochez une chose qui n’existe pas, formule vicieuse qui consiste à rendre votre opinion plus respectueuse que la mienne. » R : et là, vous terminer votre démonstration « logique » par le connecteur « donc », qui connecte une suite d’inductions qui ne sortent que de votre esprit. Il n’existe aucun rapport de sens entre votre « donc » et ma phrase que vous commentiez, qui était :

« Laissons-donc les autres lecteurs se faire leur propre opinion. » Maintenant laissez de côté votre (fausse) logique et intéressez-vous au sens de ce que j’ai dit, à savoir en substance : puisque nous perdons notre temps tous les deux à vouloir se contre-argumenter (ce dont en plus vous convenez dans votre commentaire), restons-en là, et laissons-donc les autres lecteurs se faire leur propre opinion de ce que nous avons dit, chacun d’entre nous. Que leur propre objectivité ou subjectivité s’exerce, à la fois sur mes commentaires, et sur les votres, sans intervenir pour les influencer, ni vous, ni moi.

Et vous, avec votre « logique », vous interprétez ceci :

- Mr Damien me dit que je vole du temps de parole à autrui

- Mr Damien s’immagine que quand j’exprime une opinion, cela constitue une obligation de me croire

- Mr Damien me soupçonne de vouloir agir sur les opinions des autres par quelque pouvoir policier, pouvoirs que je n’ai pas

DONC (opérateur de connexion logique pour faire votre induction)

- Mr Damien me reproche quelque chose qui n’existe pas, et cherche par une formule vicieuse à établir que sa proposition est meilleure que la mienne.

Voilà ce que vous venez de faire. C’est limite du terrorisme intellectuel, et en tous les cas, c’est me porter des accusations qui n’existent que dans votre esprit. Il ne manquerait pas grand chose à un psy pour qualifier votre schéma mental de paranoïaque, vraiment désolé de vous le dire.

Vous pouvez répondre à ce commentaire, rien ni personne ne vous en empêchera, mais je n’y répondrais plus, quelles que soient les tentations que vous m’offriez.


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