Commentaire de Bernard Dugué
sur Pour Castex et Macron, notre douce France est devenue une usine à covidés


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Bernard Dugué Bernard Dugué 26 novembre 2020 14:23

@Legestr glaz
J’en ai reparlé ici, avec des extraits assez hallucinants
https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/h1n1-en-2009-la-crise-du-covid-19-227506

Le débat est interdit. Aucune dissonance n’est permise. Même le député Debré est revenu dans le giron des voix officielles, jugeant conforme la gestion du risque, après avoir dénoncé une banale grippette et des experts jouant à faire peur aux Français. Cet épisode de pandémie nous invite à établir un double bilan. Le premier, trivial, est un bilan sanitaire. Il sera livré en temps voulu, à la fin de l’épidémie, en avril 2010, en espérant que les chiffres ne soient pas tronqués voire truqués. L’autre bilan concerne la société et la manière dont elle est gérée, à travers des rapports de pouvoir et d’autorité mettant face à face des citoyens et un système composé d’experts et de gouvernants.

 Cela ressemble à un signe du crépuscule. Les politiques n’ont plus rien à proposer d’enthousiasmant alors ils usent des machines à faire peur et à rassurer.

 Cette pandémie de 2009 constitue un signal des égarements engendrés par des peurs artificiellement fabriquées, confirmant que la logique des machines étatiques ne répond plus à la finalité du bien public mais plutôt à celle de la domination des systèmes industriels.

 La machine sanitaire a semble-t-il manipulé l’opinion en usant de données scientifiques et cliniques sélectionnées puis amplifiées par la machine médiatique pour générer des peurs. Les populations demandent protection et la machine se met en mouvement pour lutter contre la pandémie avec des moyens utilisables parce qu’ils sont solvables. Est-ce bien raisonnable ?

 La conclusion philosophique s’avère limpide. La « pandémie de peur » est liée à une hypertophie d’un système se fermant sur lui-même et ce faisant, s’hypertrophiant, non seulement dans les savoirs mais aussi les savoirs-faire. Ce système, c’est la machine sanitaire « technoscientiste ».

 C’est juste une combinaison de mécanismes de riposte sanitaire sur fond de pouvoir et maîtrise exercé sur des populations qui elles, sont potentiellement gagnées par la peur, quitte à être plus restrictives que le ne sont les autorités.

 Imaginons une situation où les contaminations augmentent, jusqu’à atteindre une prévalence comparable à celle de la grippe ordinaire. Là où ça se gâte, c’est que la grippe H1N1 n’est pas jugée comme ordinaire. Du coup, les écoles ferment, les gens ne vont plus dans les lieux publics, spectacles, restaurant, magasins. Et même, ils ne vont plus travailler pour ne pas prendre les transports en commun ou côtoyer leurs collègues de bureau ou d’usine. C’est un scénario catastrophe, improbable certes, avec une telle ampleur, mais gageons qu’une proportion notable des Français risque de gérer au plus près la situation. Avec un masque et des déplacements limités au strict nécessaire.


Voir ce commentaire dans son contexte