Commentaire de Luc-Laurent Salvador
sur De la quintessence de la connaissance


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 14:11

@Séraphin Lampion

Relisez bien l’histoire. On parle d’un mot, celui demandé par l’empereur. Nul part il n’est indiqué qu’il voulait entendre ce mot unique tout seul. Nul part il n’est indiqué que lorsqu’il fût prononcé, ce mot était tout seul.

Je trouve plus raisonnable de supposer que le sage a amené ce mot au sein d’une phrase qui lui a servi d’écrin, même modeste.

Il me semble que « tout n’est que....... » est la formule la plus rapide pour emballer l’affaire.

Votre proposition nous ramène vers Schopenhauer et son beau livre « Le monde comme volonté » (et comme représentation). Vous vous mettez seulement le vouloir en avant.
Mais alors que faire de la représentation et des affects ?
Se réduisent-ils au « vouloir » intégralement, sans résidu, de sorte qu’on pourrait les passer sous silence sans rien perdre d’essentiel ?

Permettez-moi d’en douter.

La volonté divine est sans doute à l’origine de tout (via le fiat lux etc.) mais elle ne nous dit rien sur le tout.
Hormis peut-être que c’était un dessein... intelligent smiley


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