lundi 30 novembre 2020 - par Luc-Laurent Salvador

De la quintessence de la connaissance

 

Que savons-nous de l’essentiel… de ce qu’il y a à connaître ?

 On raconte [1] qu’un puissant empereur d’Orient a un beau jour convoqué les plus grands sages et savants de son temps afin qu’ils rassemblent toute la connaissance du monde dans une grande encyclopédie. L’âge venant, cette tâche démesurée n’étant pas achevée, il demanda que tout soit condensé en un seul volume puis, les années passant, devenu un vieillard malvoyant, il exigea que cela tienne dans une seule page. Ce qui prit encore du temps, de sorte que, sentant la mort venir, il ne voulût plus qu’un seul mot. Celui-ci fut prononcé à son oreille alors qu’il était à l’article de la mort et, dans un dernier râle, il se serait exclamé : « je le savais ! »

 Bien qu’il y ait là une forme d’humour grinçant et absurde — car s’il devait l’informer, le mot prononcé à l’oreille de l’empereur ne pouvait pas ne pas être connu de lui, il était donc fatal qu’il réponde « je le savais ! » — cette histoire offre l’occasion d’un exercice de pensée tout ce qu’il y a de plus sérieux. De fait, la plupart des personnes à qui je l’ai racontée m’ont par la suite demandé de quel mot il s’agissait. A l’instar de l’empereur, elles voulaient savoir.

 Cette histoire peut donc être prise comme une invitation — presque une provocation — à nous demander s’il ne se pourrait pas, en définitive, qu’un tel mot existe. La plupart d’entre nous ne se sont jamais interrogé là-dessus mais puisque que nous y sommes, je propose que nous jouions le jeu et nous demandions très sérieusement s’il n’existerait pas un mot capable de résumer toute la connaissance du monde.

 Faisons donc comme si cette histoire était vraie, comme si un tel mot avait bien été prononcé et demandons-nous alors quel pourrait-il être ? Quel mot serait capable de résumer l’essentiel ou même le quintessentiel de ce qu’il y a à connaître du monde ?

 Nous savons déjà qu’à l’instar de l’empereur nous l’avons déjà dans notre vocabulaire étant donné, par hypothèse, qu’il va nous éclairer, ce qui veut dire que nous le comprenons très bien. Nous avons ainsi à considérer la possibilité que nous sachions déjà ce qu’il y a à savoir de plus essentiel, mais sans le savoir.

 En soi, l’idée est d’emblée troublante et ne peut manquer d’éveiller la curiosité. De quoi peut-il être question ici ? S’agit-il d’un concept rare, spécialisé ou, au contraire, d’une notion tout à fait banale ?

 Comme il faudrait que ce soit un concept qui embrasse tout l’univers, du physique au métaphysique en passant par le biologique, le psychologique, le politique, etc. et que rien ne saurait lui être complètement étranger, force est supposer que la notion est courante, sinon banale, en effet. Nous sommes donc censés porter attention à ce qu’il y a de plus commun, ce qui va de soi ou, mieux, ce qui va sans dire et à quoi, justement, nous ne prêtons plus attention parce que nous ne le connaissons que trop. De sorte qu’en le découvrant, nous serons prompts à nous écrier comme l’empereur « je le savais ! ».

 Avec une telle contrainte les candidats ne peuvent pas être bien nombreux. D’autant plus que, il faut y insister, la notion en question devra éclairer l’ensemble de la psychologie, notamment les affects et les émotions.

 Il y a donc bien des chances que la première chose qui satisfasse ces conditions soit la bonne. Mais encore faudrait-il en trouver une. Dans quelle direction tourner nos regards ? Qu’avons-nous sous le regard qui est tellement universel que nous ne le voyons plus ?

 A votre avis ?

 

 

[1] L’histoire, que j’ai librement remaniée, est tirée du beau livre de Jean-Claude Carrière : Le cercle des menteurs.



176 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 30 novembre 2020 10:19

    Une autre histoire d’empereur chinois raconte que le peintre le plus célèbre avait été convoqué au palais pour dessiner le plus bel oiseau de l’univers.

    Après un long rituel, l’artiste avait calligraphié le mot« oiseau » de deus traits noirs et l’empereur avait dit : « c’est le plus bel oiseau que j’aie jamais vu, et tu n’as mis qu’un instant pour le faire vivre ».

    Ce à quoi le peintre avait répondu : ’Non, votre [tout ce que vous voulez], j’ai mis 85 ans« .

    Ce n’est pas une variante mais une autre approche de la »connaissance" : par l’art et non par l’érudition.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 30 novembre 2020 10:36

      @Séraphin Lampion

      Qu’est-ce que c’est que connaître ? — Non ridere, non lugere, neque detestari, sed intelligere ! (Ne pas rire, ni pleurer, ni détester, mais comprendre !) dit Spinoza, avec cette simplicité et cette élévation qui lui sont propres.

      Nietzsche - Le Gai Savoir


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 10:45

      @Séraphin Lampion

      C’est une belle histoire. Elle ne répond pas directement à la question posée mais propose de faire un détour par l’art. Pourquoi pas ?

      Qu’importe le vin pourvu qu’on est l’ivresse.

      Mais qu’est-ce que l’art, cette autre approche de la connaissance, a à nous dire de la quintessence d’icelle ?

      Se pourrait-il que nous soyons là renvoyés à la notion d’apprentissage ?

      L’idée est intéressante mais imagine-t-on le vieux sage murmurer à l’oreille de l’empereur : « tout est apprentissage » ?

      Quelque chose ne va pas, il faut creuser davantage je pense smiley


    • Clark Kent Séraphin Lampion 30 novembre 2020 11:47

      @Luc-Laurent Salvador

      Dans votre version, le vieux sage n’a prononcé qu’un seul mot, pas une phrase.
      Je n’étais pas là et, de toutes façons, comme je suis sourd, je n’aurais rien entendu.
      Mais à mon avis, ce mot, c’était : « vouloir ».


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 14:11

      @Séraphin Lampion

      Relisez bien l’histoire. On parle d’un mot, celui demandé par l’empereur. Nul part il n’est indiqué qu’il voulait entendre ce mot unique tout seul. Nul part il n’est indiqué que lorsqu’il fût prononcé, ce mot était tout seul.

      Je trouve plus raisonnable de supposer que le sage a amené ce mot au sein d’une phrase qui lui a servi d’écrin, même modeste.

      Il me semble que « tout n’est que....... » est la formule la plus rapide pour emballer l’affaire.

      Votre proposition nous ramène vers Schopenhauer et son beau livre « Le monde comme volonté » (et comme représentation). Vous vous mettez seulement le vouloir en avant.
      Mais alors que faire de la représentation et des affects ?
      Se réduisent-ils au « vouloir » intégralement, sans résidu, de sorte qu’on pourrait les passer sous silence sans rien perdre d’essentiel ?

      Permettez-moi d’en douter.

      La volonté divine est sans doute à l’origine de tout (via le fiat lux etc.) mais elle ne nous dit rien sur le tout.
      Hormis peut-être que c’était un dessein... intelligent smiley


    • Clark Kent Séraphin Lampion 30 novembre 2020 15:38

      @Luc-Laurent Salvador

      « Hormis peut-être que c’était un dessein... intelligent »

      Même si Schopenhauer connaissait peu Darwin qui a publié « de L’Origine des espèces » en 1859, peu avant sa mort, il n’en était pas pour autant « créationnistes » (anachronisme volontaire).

      Il y voyait une « variation sur la théorie de Lamarck, et son idée était faite depuis longtemps sur la théorie de l’évolution. Par contre, il n’aurait sans doute eu aucune réserve envers des hypothèses comme celle affirmant l’unité du vivant et celle défendant la non-distinction essentielle entre la vie et la matière inerte, ce qui les rendrait alors fortement compatibles.

      Ce qui est en conflit avec le concept de « volonté », c’est celui d’ »historicité », de « temps qui passe » et non pas celui de « création », notion dénuée de sens. La volonté est un éternel présent ou un instant qui se renouvelle, un cycle, notion développée par Nietsche avec « l’éternel retour ». La « représentation » est un simple vecteur.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 décembre 2020 05:25

      @Séraphin Lampion

      « La volonté est un éternel présent ou un instant qui se renouvelle, un cycle, notion développée par Nietsche avec « l’éternel retour ». La « représentation » est un simple vecteur. »

      Désolé, j’ai loupé votre dernier commentaire où vous approfondissez la question de la volonté d’une manière très intéressante.
      J’ai quand même du mal à vous suivre car je ne vois pas en quoi l’historicité s’oppose à la volonté et, surtout, je ne vois pas comment la volonté pourrait être un éternel présent.
      Tel que je l’ai compris, ou plutôt tel que je me le suis laissé dire, l’éternel retour des choses n’est pas un état de fait mais un critère évoqué par Nietzsche pour juger ce que l’on vit en se demandant si c’est précisément ce que l’on voudrait vivre pour l’éternité.
      Quoi qu’il en soit, la volonté est déterminante mais elle est cause, non pas effet, et ce dont il s’agit d’avoir connaissance, ce sont les phénomènes du monde et ce qui les engendre, donc le lien de cause à effet.
      Mais l’attention est sur l’effet, le phénomène.
      De la cause en tant que telle, je l’ai rappelé tout au long de ce fil, il n’y a rien à dire.
      Dieu est un inconnaissable.
      Je nous est un inconnu.
      D’aucuns l’appellent même « fiction grammaticale » smiley
      Bref, nous pouvons je crois laisser les causes en paix et, par conséquent, les « fiat » et autres affirmations de volonté.
      Le sage n’a probablement pas dit à l’empereur « tout est volonté ».


  • Francis, agnotologue Francis 30 novembre 2020 10:29

    ’’Qu’avons-nous sous le regard qui est tellement universel que nous ne le voyons plus ?’’

     

    Je risquerais trois mots : beau, bon, vrai. Le bon est beau et vrai. le vrai est bon et beau. Le beau est bon et vrai. Je propose d’appeler dieu cette trilogie.

     


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 10:55

      @Francis

      Nous invitez-vous à penser que la trilogie du beau, du bon et du vrai se trouve en chaque chose dans cet univers et qu’elle peut donc recueillir l’essentiel de la connaissance accumulée ?

      Pour ma part, j’aime beaucoup cette trilogie (comme toutes les « trinités ») même si je me demande si le « bien » ne serait le quatrième mousquetaire ?

      Quoi qu’il en soit, il est peu contestable, je crois, qu’elle exprime des jugements et par conséquent, si tant qu’elle puisse nous éclairer sur les fondamentaux de l’âme humaine, il est douteux que l’univers physique, inanimé, puisse aussi être concerné. Car, quand bien même il serait objet de jugement comme beau ou bon (pour le vrai c’est exclu car l’univers n’est représentation de rien) ces jugements ne disent rien de sa nature sur laquelle la connaissance est censée porter.

      Donc, je dirais que c’est un joli coup mais d’emblée trop haut, trop spécifique à la psyché humaine.


    • Francis, agnotologue Francis 30 novembre 2020 11:06

      @Luc-Laurent Salvador
       
       Pour le bien, je dirai qu’étant relatif, il ne peut être retenu.
       
      Mais c’est vrai aussi des trois autres. Peut-être que la réunion des trois réaliserait le bien absolu ?
       
       Si c’est vrai, si c’est beau, si c’est bon, alors c’est bien.
       


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 11:16

      @Francis

      Je vois que nous sommes d’accord. « Relatif » est le mot juste ici, oui.

      Maintenant, est-il nécessaire ou sage de demander au « bien » de satisfaire ces trois critères exigeants que son le vrai, le beau, le bon ?

      Quelque chose de bien pourrait n’être ni vrai, ni beau, ni bon puisqu’on dit, par exemple qu’ « à quelque chose malheur est bon » ?


    • Francis, agnotologue Francis 30 novembre 2020 11:40

      @Luc-Laurent Salvador
       
       Vous avez raison. C’est pourquoi je distingue « faire du bien » et « faire le Bien ».
       
      Vous aurez noté la majuscule.


    • Gollum Gollum 30 novembre 2020 12:15

      @Francis & LLS

      Il serait peut-être bon de rappeler que cette trinité du Bien, Beau, Vrai, nous vient de Platon.

      Elle vient de sa conception de l’homme, fait de trois étages. Le corps, l’esprit, l’âme.

      Le corps et l’esprit sont des contraires polaires, le premier ayant donné l’option philosophique du matérialisme et l’esprit celle de l’idéalisme ou du spiritualisme. J’en parle dans un post plus bas.

      L’âme est l’étage médian. Il est crucifié entre ces deux extrêmes. Le Bien consiste pour elle à être en équilibre entre ces deux extrêmes.

      Ne pas trop se faire avaler par la matière mais ne pas davantage succomber aux sirènes de l’esprit. Cela veut dire que le spiritualisme est tout aussi toxique que le matérialisme.

      Il est bien évident que le Beau ressort du domaine de la matière. 
      Et tout aussi évident que le Vrai ressort du domaine de l’esprit.

      Dès lors vivre dans le Bien consiste à sacrifier un peu du Beau et à sacrifier un peu du Vrai. Du reste, l’homme ne peut pas vivre sans les deux.

      Dès lois une œuvre d’art visera la Beauté mais pas la Vérité. Un discours philosophique visera la Vérité quitte à sacrifier l’esthétique.

      On notera la position originale de Nietzsche qui s’est voulu philosophe esthète. Nietzsche un des rares ayant essayé de concilier les contraires.

      Tout ce qui est au-dessus a bien évidemment été développé par nombre de philosophes épris de logique dialectique non-aristotélicienne.

      Entre autres Stéphane Lupasco dont la logique trinitaire est une avancée majeure de la pensée, sous-estimée encore à l’heure actuelle comme toute avancée majeure.


    • Francis, agnotologue Francis 30 novembre 2020 13:28

      @Gollum
       
       ’’Il serait peut-être bon de rappeler que cette trinité du Bien, Beau, Vrai, nous vient de Platon.’’

       Ne confondez pas svp ; le bien et le bon.


    • binary 30 novembre 2020 13:33

      @Gollum

      Il est bien évident que le Beau ressort du domaine de la matière. 
      Et tout aussi évident que le Vrai ressort du domaine de l’esprit.


      C est juste exactement le contraire :

      Le beau est une émotion. C est à dire une réponse psychique à une sensation. C est un phénomène purement interne de l observateur.

      Le vrai, est un fait. Il est indépendant de l être qui ne peut que le constater. Il n est pas un jugement interne. il est universel, donc externe.

      Il faut distinguer le vrai, de la capacité à déterminer le vrai. Qui, elle, est un phénomène interne. Le raisonnement. Mais son processus est lui aussi universel, donc c est encore de l externe. Par contre une erreur de raisonnement, c est de l’interne.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 13:44

      @Francis

      Le corps, l’esprit, l’âme ? Vous êtes sûr que c’est de Platon ? ça a plutôt des airs de scholastique.

      Si vous avez un passage probant en la matière je suis preneur.
      Car, comme je le disais plus haut, je suis fan de « trinités » comme celle de la psyché humaine, initialement proposée par ce cher Platon qui, manifestement, était aussi fan que moi de conceptions « ternaires ».

      Cela fait des lustres qu’on me parle de Lupasco mais personne ne m’a démontré par a + b que je devrais m’intéresser à lui alors que pour Platon, ça a été instantané. Sa trinité psychique est un must.

      Ceci étant, vous en conviendrez, toutes ces considérations, si elles ne nous en éloignent pas, ne nous rappochent pas non plus d’une forme de réponse à la question posée par l’article.

      Mais j’ai bien compris que « cela ne vous concerne pas »  smiley


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 13:59

      @ Francis et binary

      Vous avez raison de tirer Gollum par la manche afin de le ramener sur terre, il a tendance à s’emballer un peu.

      Ceci étant dit, je dois aussi indiquer que la pensée binaire de binary me pose problème : en tant que processus, donc enchaînement, le raisonnement ne saurait être universel.

      Nous avons chacun nos stratégies, plus ou moins élaborées de raisonnement.

      Le raisonnement n’est universel que dans ses moyens logiques, et encore, en supposant que nous puissions considérer la logique comme universelle.

      Pour les hommes de bonne volonté, elle l’est mais il y a toujours des pinailleurs pour souligner qu’on pourrait faire autrement, ou que, tout simplement, nous ne sommes pas tous d’accord sur les principes de la logique alors que, par principe, ils devraient nous mettre tous d’accord.

      Le tableau du vrai est ainsi beaucoup moins clair qu’il n’y paraît. Comme déjà évoqué avec Francis, avec le vrai nous sommes dans le jugement et nbn dans le fait brut que, j’imagine vous tenez pour objectif, au sens d’indépendant (extérieur diriez-vous ?).

      C’est une erreur, je crois, reconnue depuis longtemps par des penseurs tels que Vico qui avait magnifiquemenet affirmé que : « la vérité est telle qu’on la fait » smiley (Verum Ipsum Factum). L’actualité ne saurait lui donner raison de manière plus limpide qu’elle ne le fait en ce moment. (mais il y aura toujours des qui ont des yeux pour ne pas voir smiley.


    • Gollum Gollum 30 novembre 2020 14:10

      @Luc-Laurent Salvador

      Le corps, l’esprit, l’âme ? Vous êtes sûr que c’est de Platon ?

      Je crois que dans le Phèdre on doit avoir ça. Mais j’avoue que je connais mal Platon.

      Il distingue les hyliques, du grec hylé (matière), ceux dont l’âme est orienté vers la matière, les psychiques du grec psyché, qui vivent selon les appétits et tourments de l’âme et les pneumatiques, du grec pneuma (esprit), qui contemplent les Idées éternelles. Bien évidemment ces derniers sont très rares.

      On voit que j’ai d’ailleurs détourné complètement la valorisation de la trinité de Platon, ce dernier mettant le pneuma au sommet. Alors que moi, je mets l’âme au centre (et non pas au sommet). Ce qui est fort différent.

      Pour Lupasco vous n’avez qu’à vous renseigner sur le net je ne vois pas ce qui vous retient.

      C’est d’ailleurs à partir de sa pensée que je me suis éloigné de Platon pour remettre l’âme au centre, en équilibre entre esprit et matière.

      Alors que Platon veut s’éloigner du corps je suis pour un approfondissement du corps et sa réhabilitation..

      Bon je pars manger je reviens plus tard. smiley


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 novembre 2020 14:17

      @Gollum Le Huit : ce qui est en haut est comme ce qui est en BAS qui signifie que comme sur le caducée, le serpent noir, la matérialité (vers le basà doit travailler de concert par spiritualité (vers le haut, le cerveau, l’esprit ne se limite pas à la spiritualité mais aussi l’intellect. Le Caducée étant le Colonne (Oedipe à Colonne). autre image de l’inspir et l’expir (la mort et la vie). La respiration étant réglée par le nerf sympathique et parasympathique. Si la science (le matériel scientifique) sans conscience n’est que ruine de l’âme (le bon et le beau en faisant partie.. Mais à l’inverse la conscience sans la science (dont le travail consiste en fait à trier et observer) est tout aussi destructrice. C’est bon d’avoir conscience de ceci, mais il vaut mieux le vérifier. C’est la différence entre opinion et intuition. Spinoza plaçait l’intuition au dessus de l’opinion et la simple connaissance (le vrai le faux. La pandémie est-elle une simple grippe ou autre chose. Mon intuition me dit clairement (confirmé par le réel) que le Corona n’est pas la grippe...


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 14:19

      @Gollum

      Ce serait amusant que vous ayez raison sur ce coup là car je me suis penché récemment sur le Phèdre de Platon (par commentateurs interposés) et je n’ai rien retenu de tel.
      Peut-être parce que j’avais les yeux de Chimène pour la trinité psychique qui me passionne, à savoir celle de l’âme (psyché) que Platon figure dans le Phèdre par un attelage avec deux chevaux et un conducteur supposé incarner la raison.

      Un des chevaux est docile, soumis, et se dirige selon la volonté du conducteur quand l’autre est capricieux et suis son propre désir, que justement, il sert à incarner.

      Nous avons ici la trinité de l’âme et RIEN ne transparaît (à mes yeux) des oppositions que vous évoquez mais que j’ai peut-être complètement manqué, je l’avoue.

      Sur la question j’ai lu Jacqueline de Romilly disponible chez Cairn je pense. C’est une spécialiste, donc je suis assez sûr de mon fait mais j’admets pouvoir me tromper car je ne le lis pas le grec.


    • Gollum Gollum 30 novembre 2020 14:50

      @binary

      Je ne partage pas du tout votre point de vue. Là où vous mettez l’accent c’est sur la sensation où je suis d’accord. 

      La sensation est fruit du contact avec la matière. C’est la caractéristique même du contact avec la matière.

      Et la beauté nait de l’harmonie des sensations : visuelles (beau paysage par exemple), auditives (belle musique), etc...

      Le Beau est bien lié à la matière.

      Le vrai n’est pas davantage un fait mais bel et bien une perception de l’esprit quant au réel. Je constate qu’il fait jour car le soleil brille. C’est une vérité que je perçois et si quelqu’un à côté de moi dit qu’il pleut je sais que c’est faux. Soit il ment, soit c’est un halluciné qui croit voir la pluie.. 

      Le vrai est lié à l’esprit. (et le mensonge aussi du reste..)


    • Gollum Gollum 30 novembre 2020 14:52

      @Luc-Laurent Salvador

      Non mais je ne suis pas du tout sûr d’avoir raison hein.. smiley Je me fiais à ma mémoire et il n’est pas impossible que je me plante. Que je confonde avec quelqu’un d’autre..

      Mais je dirai que ce n’est pas très important d’ailleurs. Ce qui compte c’est cette trinité.


    • Gollum Gollum 30 novembre 2020 14:56

      @Francis

      Ne confondez pas svp ; le bien et le bon.

      Et où m’avez vous vu faire cette confusion ? Hormis dans votre esprit.. confus. smiley


    • Francis, agnotologue Francis 30 novembre 2020 16:36

      @Luc-Laurent Salvador
       
       ’’Le corps, l’esprit, l’âme ? Vous êtes sûr que c’est de Platon ? ça a plutôt des airs de scholastique.’’
      -> Ce n’est pas moi qui ai posté ça.
       
      ’’Mais j’ai bien compris que « cela ne vous concerne pas »

      ’’
       -> « l’existence de dieu ne regarde que lui » Louis Scutenaire


    • Lucadeparis Lucadeparis 2 décembre 2020 21:30

      @Luc-Laurent Salvador
      Le beau, le bon (ou bien) et le vrai parle de cette trilogie si répondue dans le vivant (dans le domaine psychique, cela correspond à l’affectif, le conatif et le cognitif).
      http://lucadeparis.free.fr/jpweb/trilogie_fonctionnelle.htm
      http://lucadeparis.free.fr/politique/triarticulation.htm
      Mais évidemment, on ne peut pas en faire le principe unique.


    • Francis, agnotologue Francis 3 décembre 2020 08:25

      @Lucadeparis
      bonjour,
       
      j’ai bien apprécié votre essai : http://lucadeparis.free.fr/politique/triarticulation.htm

       
      Vous écrivez ici : ’’Le beau, le bon (ou bien) et le vrai parle de cette trilogie si répondue dans le vivant (dans le domaine psychique, cela correspond à l’affectif, le conatif et le cognitif)’’
       
      On confond souvent le bon et le bien. C’est à mon avis parce que l’on confond ’le bien’ et ’du bien’. Se faire du bien, faire du bien à quelqu’un ce n’est pas faire le bien. Faire du bien c’est bon pour celui qui fait comme pour celui qui reçoit. C’est souvent le même ; et ce n’est pas toujours bien.
       
      C’est pourquoi je dis : le bien est ce qui est à la fois vrai, bon et beau. Si l’un des trois pôle est absent, alors le bien est absent également.

      Le bien serait donc le principe premier.


    • Gollum Gollum 3 décembre 2020 11:22

      @Lucadeparis

      Bonjour. J’ai jeté un œil sur votre premier lien. Vous n’allez peut-être pas apprécier ce que je vais dire mais tant pis je me lance quand même... (j’ai l’habitude)

      Vous voulez tout fourrer dans le 3. Or certaines choses ne se structurent pas en mode 3 mais en mode 4.

      Par exemple vous évoquez les fonctions indiennes que vous ramenez à 3 (sur le modèle de Dumézil). Mais les fonctions ne sont pas 3 mais 4. Vous avez oublié les Sudras. 

      Et votre liste manque complètement d’esprit dialectique.

      Les Sudras forment couple avec les Vaishyas sur le mode passif/actif. 

      De la même façon que les guerriers forment couple avec les prêtres en mode respectivement actif/passif.

      Dit autrement les Sudras et les Brahmanes sont femelles et les autres mâles.

      Le couple guerriers/prêtres concerne l’étage de l’esprit. L’autre couple concerne la matière.

      Il y a donc dans cette quaternité une proportion avec double dualité.

      C’est la même chose pour les tempéraments.

      Vous n’évoquez pas la traditionnelle classification des tempéraments d’Hippocrate avec ses 4 tempéraments : lymphatique, nerveux, bilieux, sanguin.

      Qui correspond au traditionnel quaternion : (respectivement) eau, terre, feu, air.

      Là aussi on a double dualité : L’eau et la terre sont féminines en mode passif comme le feu et l’air sont masculins en mode actif.

      Je pourrais tout aussi bien évoquer les 4 polarités Yin/Yang de la tradition chinoise que l’on place en lien avec les 4 points cardinaux...

      Etc, etc, etc... Ce ne sont pas les exemples qui manquent.

      Or rien de tout cela dans votre liste qui se contente de mettre les uns à côté des autres des choses qui ne sont pas vraiment pertinentes.

      Il semble que vous essayez de faire tout seul dans votre coin ce qui a été déjà fait par d’autres depuis longtemps, en bien mieux, et apparemment vous n’êtes pas au courant... (Je ne parle pas de moi ici bien évidemment mais des travaux de Raymond Abellio)

      Je pourrai aussi évoquer les liens entre le 3 et le 4. Par exemple, le 4 est le lieu de la confrontation des 4 pôles dont le résultat est soit ascendant (néguentropie), soit descendant (entropie).. On a donc 3 étages : le plan horizontal qui est quaternaire, et les deux résultats, soit ascendant, soit descendant : on retrouve ici la Trinité mais elle est le fruit du Quaternaire. On notera que l’ensemble fournit une totalité à 6 pôles.. Si on y rajoute le Centre correspondant à la conscience de celui qui opère sur cette structure on obtient le traditionnel nombre 7.

      Vous deviez aussi jeter un œil à la logique trinitaire de Lupasco qui vaut également le détour.


    • Lucadeparis Lucadeparis 3 décembre 2020 21:39

      @Gollum

      Qu’il y ait une subdivision hiérarchique dans la fonction 1 n’ajoute pas de fonction.

      D’ailleurs, « Selon Louis Dumont, les trois premières castes apparaissent dans les premiers livres du Rig-Véda mais les shudra seulement dans un hymne tardif ; ils pourraient être des aborigènes intégrés dans la société sous forme de servitude3. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaishya).

      Je ne vois pas ce qui vous permet de mettre les guerriers dans l’esprit.

      Il y a quelque chose d’universel dans la trifonctionnalité que vous ne mettez pas en œuvre dans vos quaternions : comment reliez vous ceux de l’hindouisme, d’Hippocrate, et de la Chine ?


    • Gollum Gollum 4 décembre 2020 09:52

      @Lucadeparis

      Bonjour. On ne va sans doute pas être d’accord mais bon l’échange est toujours une bonne chose malgré tout.

      Même si les Sudras n’arrivent que dans un hymne tardif la doctrine officielle parle bien des 4 varnas, des 4 castes.

      Et d’ailleurs il ne serait pas possible d’expliquer la dialectique marxiste des exploiteurs et des opprimés (la classe ouvrière) sans faire référence à la dialectique Vaishyas/Sudras qui lui correspond...

      Les Capitalistes modernes sont les Vaishyas d’aujourd’hui. Et la majorité du peuple sont les Sudras qui subissent.

      Il n’y a plus que deux castes aujourd’hui, les castes aristocratiques et sacerdotales ayant été neutralisées au XVIIIème siècle.

      Quant à la dualité esprit/matière elle me semble évidente. Les deux castes du bas s’occupent des choses matérielles (ce qui explique, au demeurant le matérialisme de fait depuis le XVIII ème siècle) alors que les castes du haut (et ce rapport bas/haut n’est pas fortuit) s’occupent du dharma à valider par la caste sacerdotale (on est bien dans l’esprit) et à faire appliquer par la caste guerrière, car la caste guerrière est au service de la première caste. C’est bien ce qui s’est passé en chrétienté pendant plusieurs siècles avec la royauté au service de l’idéologie dominante du moment : le christianisme. 

      Donc le système est cohérent.

      Il y a quelque chose d’universel dans la trifonctionnalité que vous ne mettez pas en œuvre dans vos quaternions :

      Mais le 3 et le 4 sont universels tous les deux. Moi je m’intéresse aux deux et j’ai montré leur agencement. Vous, vous ignorez purement et simplement le 4. La raison m’en semble simple, vous ne savez comment le relier au 3. Et vous faites du 3 l’alpha et l’oméga. Or c’est faux.

      comment reliez vous ceux de l’hindouisme, d’Hippocrate, et de la Chine ?

      Je l’ai dit en filigrane : Les castes du haut (Brahmanes et guerriers) correspondent au Yang, les autres sont Yin. Les tempéraments Yang sont bilieux et sanguin, les autres sont Yin.

      Même l’Hindouisme relie le 3 au 4 quand il relie la célèbre trinité tamas, rajas, sattwa, aux 4 castes. Tamas correspond aux Sudras, Rajas aux guerriers, Sattwa aux Brahmanes, et la caste Vaishya est un mélange de Rajas et de Tamas...


    • Gollum Gollum 4 décembre 2020 09:55

      Je rajoute que dans cette optique on peut se demander s’il s’agit d’un hasard si YHVH est composé de 4 lettres mais prises sur 3 lettres de l’ensemble de l’alphabet.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 décembre 2020 06:26

      @Francis

      Désolé, à la relecture, je vois mon commentaire destiné à Gollum est apparu comme une réponse que je vous faisais.
      J’ai été inattentif, désolé de ce quiproquo.

      Scutenaire est un marrant : ça ressemble à une projection son truc. Peut-être se prend-il pour Dieu ? smiley


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 30 novembre 2020 10:37

  • rogal 30 novembre 2020 10:42

    Amusant.
    Compte tenu de ce qu’il s’agissait d’un empereur romain d’Orient, on peut soupçonner que le mot était « cogitas ».


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 10:59

      @rogal

      Qui a dit qu’il était romain ? L’histoire est donnée comme étant d’origine soufi mais j’avais envie de laisser la porte ouverte à l’extrême Orient.
      J’ai toujours pensé qu’il s’agissait d’un empereur chinois en fait. J’ai donc présenté les choses pour que ce soit compatible avec cette interprétation.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 11:01

      @Luc-Laurent Salvador

      Maintenant concernant l’hypothèse « cogitas », je comprends que vous mettez en avant une forme d’idéalisme, l’empereur ayant pu, selon vous, s’entendre dire que « tout est pensée » ?
      C’est cela ? Vous confirmez ?
      Dans cette hypothèse, je vois d’emblée un problème.
      Mais j’attends votre confirmation.


    • rogal 30 novembre 2020 12:02

      Sans être en mesure de le prouver,je confirme que cet empereur de Constantinople, grec d’origine, savait le latin. En entendant cogitas, il se dit « cogito ; mais c’est bien sûr, tout part de là. »

      Une petite prière, Luc-Laurent Salvador : gratifiez vos lecteurs de quelques subjonctifs.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 13:13

      @rogal

      Ah, vous me suprenez, triplement.

      D’abord, il me semble qu’il y a un « bon sang » qui vient se faire placer entre « cogito » et « mais c’est bien sûr ». Je me trompe ?

      Ensuite, si l’empereur était romain il ne saurait être de Constantinople et réciproquement n’est-ce pas ? (j’avoue avoir manqué de le voir dans votre précédent commentaire. « romain d’Orient » c’est presque un oxymore n’est-ce pas ?

      Enfin, je ne comprends pas votre demande. Vous souhaitez des subjonctifs ou des superlatifs ? smiley Et où eussé-je dû placer cela selon vous ?


    • rogal 30 novembre 2020 14:50

      @Luc-Laurent Salvador
      À la relecture je reconnais que les subjonctifs ne manquent pas. Mes excuses. C’est le manque d’imparfaits qui m’avait heurté et donc chagriné.
      Après le partage de 395 ap.J.-C., l’Empire avait deux capitales ; celle de l’empire d’Orient était Constantinople ; le grec y dominait.
      « bon sang », ou plutôt « Bon Sang », parce que cet empereur était chrétien.


  • Gollum Gollum 30 novembre 2020 10:48

    Faux problème non ?

    Aucun mot n’est capable de résumer toute la connaissance du monde.


    Le monde étant infini et inépuisable, nul mot par définition limité, ne peut en rendre compte.


    Alors, je vous ai bien vu venir, enfin je le pense, vous songez au mot Dieu probablement, censé résumer à lui seul toute la connaissance du monde.


    Sauf que Dieu n’est qu’un mot. Un mot utilisé pour rendre compte de l’ineffable par essence non cernable par les mots.


    C’est d’ailleurs ce que proclament nombre de traditions où l’on dit que Dieu a à la fois tous les noms et aucun.


    Le mot Dieu vient lui même d’un mot latin qui veut dire jour. Et est donc rattaché à l’idée de lumière. Déjà on a là une limitation qui s’inscrit de façon sournoise dans l’utilisation et la signification même du terme.


    L’indicible ne peut être nommé. Ni conceptualisé.




    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 11:13

      @Gollum

      Merci pour cette contribution, fort intéressante, je dois dire.

      Je m’attendais à ce qu’on propose Dieu et j’avais une réponse toute prête dont, grâce à vous, je peux me dispenser.
      En effet, voyez-vous, vous avez dit l’essentiel : Dieu est l’inconnaissable par excellence, quelle que soit l’idée que nous nous en faisons, elle ne saurait constituer la quintessence de la connaissance du monde manifesté, si je puis dire.

      Concernant votre postulat d’une impossibilité a priori de rendre compte du monde par un mot qui livrerait la quintessence de la connaissance que nous en avons, je pense que vous vous trompez et l’histoire de la philosophie est là pour le montrer.

      Par exemple, l’hypothèse de Rogal nous a amené à la conception idéaliste qui est un monisme, cad, une conception du monde qui, justement, le résume à une seule chose : ici l’idée mais on pourrait penser à autre chose. Les matérialistes pensent que tout n’est que matière.

      Quoi qu’il en soit, la notion même de monisme légitime a priori le questionnement que je propose. Ce simple fait réfute votre postulat.


    • Francis, agnotologue Francis 30 novembre 2020 11:18

      @Gollum
       
      ’’ Dieu n’est qu’un mot. Un mot utilisé pour rendre compte de l’ineffable par essence non cernable par les mots.’’
       
       C’est pourquoi j’ai tenté en vain ? de contourner l’obstacle.


    • Gollum Gollum 30 novembre 2020 12:00

      @Luc-Laurent Salvador

      Je ne comprends pas trop le rejet de mon postulat. D’autant que vous ne démontrez rien me semble-t-il.

      Je ne vois pas comment un mot, un seul, pourrait enfermer en lui-même la quintessence de la connaissance que nous en avons. Déjà la connaissance, au singulier, est un non-sens. Nous avons des connaissances, au pluriel, à propos du monde. En plus, elles ne sont même pas définitives. 

      Je ne comprends pas davantage votre opposition entre idéalisme et matérialisme, ce sont juste des positions philosophiques, d’ailleurs refusées par certains philosophes, ente autres Spinoza. 

      D’où le fait d’ailleurs que Spinoza a été crucifié (au moins sur le plan des idées) par les tenants de l’idéalisme religieux qui voyaient en lui un athée, contresens majeur, alors que les athées (les vrais) voulaient voir en Spinoza un des leurs ce qu’il n’était pas. Ce dont il s’est expliqué dans une lettre mettant les points sur les i.

      La nature est pour Spinoza équivalente à Dieu lui-même (il dit quelque part que Dieu s’est donné entièrement dans la Nature) et donc dès lors n’est pas plus cernable et dicible que Dieu lui-même.

      Vouloir l’épuiser par un discours est donc vain.

      Dire d’ailleurs que tout est matière, position du matérialisme, est une idiotie dès lors qu’on ne sait même pas ce qu’est la matière. (On sait d’ailleurs depuis la mécanique quantique que cette notion de matière a subi des dommages assez conséquents)

      Et la proposition est tout aussi valable pour l’idéalisme.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 13:24

      @Gollum

      J’ai réfuté votre postulat en mettant en avant la notion de monisme.

      Que votre propos s’est appliqué à contourner soigneusement en faisant néanmoins mine de contre-argumenter.

      Je vous attends donc toujours sur (la question du) monisme en tant que réfutation de votre (pré)supposé théorème de limitation qui, selon vous, interdirait qu’un mot puisse « condenser » toute la connaissance du monde.

      Je tiens que la notion de monisme dit très exactement le contraire. Une chose, une seule pourrait être tout, sans être Dieu, nous en avons convenu smiley

      Alors, Gollum, qu’avez-vous à dire de la notion même de monisme ?


    • Gollum Gollum 30 novembre 2020 14:59

      @Luc-Laurent Salvador

      Et en quoi le terme de monisme pourrait condenser toute la connaissance du monde ? 

      J’avoue ne pas vous suivre, c’est juste un mot. On dirait que vous le prenez pour une réalité.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 18:36

      @Gollum

      Vous réussissez très bien à faire l’obtus quand vous voulez.

      Où avez-vous vu que j’aurais dit que « le terme de monisme pourrait condenser toute la connaissance du monde » ?

      Où ?
      Je n’ai jamais rien dit de tel.
      Prenez l’habitude de me citer quand vous voulez me critiquer. Nous nous en trouverons mieux tous les deux.

      Quoi qu’il en soit, je vous invite à relire mon précédent post, je martèle ma position, elle est immanquable, sauf pour les mauvaises volontés.

      Par charité chrétienne (j’adore vous enrager smiley), je vais vous expliquer à nouveau.

      C’est l’idée, seulement l’idée de monisme qui, validée par des siècles de philosophie, réfute votre postulat selon lequel « Le monde étant infini et inépuisable, nul mot par définition limité, ne peut en rendre compte. ».

      Tous les monismes ont eu cette prétention (discutable, certes), cad, rendre compte de tout avec une seule chose : l’esprit, la matière, que sais-je d’autre ?

      Donc, l’important ici c’est ce qui est dans la boite, pas la boite elle-même. Le mot « monisme » n’est PAS la quintessence de la connaissance. Je dis seulement qu’il y a toutes les chances que si nous mettons le doigt sur celle-ci, elle soit perçue par les philosophes comme fondant une position moniste.

      Capito ?


    • Gollum Gollum 1er décembre 2020 11:05

      @Luc-Laurent Salvador

      Tous les monismes ont eu cette prétention (discutable, certes), cad, rendre compte de tout avec une seule chose : l’esprit, la matière, que sais-je d’autre ?

      Oui, et alors ? smiley Vous même écrivez que c’est une prétention discutable.. Et donc ?

      Je dis seulement qu’il y a toutes les chances que si nous mettons le doigt sur celle-ci

      Si... en effet.

      elle soit perçue par les philosophes comme fondant une position moniste.

      Et alors ? smiley

      Moi tout ce que je vois c’est que l’humain a une tendance lourde à chercher l’Unité (ce que vous appelez monisme) et c’est peut-être cette tendance qu’il faudrait interroger.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2020 06:10

      @Gollum

      Vous vous interrogez sur la tendance lourde de l’humain à chercher l’unité ? Félicitations Gollum, ça fait longtemps que je ne vous ai pas vu d’en d’aussi bonnes dispositions.

      Le caractère discutable de la prétention des monismes du passé à tout ramener à une seule chose concernait, bien sûr, le fait d’avoir réussi ou non à en apporter la preuve. Il n’a pas été prouvé que le monde soit seulement des « Idées » ou seulement de la matière, etc. Mais l’idée même de monisme n’est pas réfutée pour autant.

      J’imagine qu’il a pu y avoir des critiques de l’idée même de monisme mais je ne sache pas qu’elles aient prévalu dans la mesure où la notion de monisme continue d’avoir cours, étant considérée comme parfaitement légitime en tant qu’hypothèse explicative de la nature du monde comme il va, mal, nous sommes d’accord là-dessus.

      Bref, même si, je vous l’accorde, cette légitimité de fait acquise par des siècles de discussion n’ayant amené aucun rejet a priori ou a posteriori  de la notion de monisme ne vaut pas réfutation (comme je l’ai écrit) de votre assertion quant à une impossibilité de tout « réduire » à une seule chose, il est très clair que vous ne pouvez vous contenter d’affirmer « MOI Gollum, je crois que... » sans autres formes d’arguments.

      Pardonnez-moi cette formule un peu rude mais claire : vous pouvez toujours aboyer, la caravane du monisme passe... smiley


    • Gollum Gollum 2 décembre 2020 11:20

      @Luc-Laurent Salvador

      il est très clair que vous ne pouvez vous contenter d’affirmer « MOI Gollum, je crois que... » sans autres formes d’arguments.

      Vous êtes un peu pénible dans vos sous-entendus lourdingues à écrire MOI en grosses lettres pour laisser sous entendre que j’aurai un gros ego...

      Je vais passer outre vos provocations, nombreuses, tout au long de vos réponses à mes posts. (Seriez vous revanchard ? Mal digéré nos échanges sur votre texte précédent peut-être ?)

      Et me concentrer sur le fond. C’est plutôt à ceux qui visent le monisme d’apporter des arguments. Or il n’y en a pas.

      Je n’ai rien contre le monisme. Puisque je suis plutôt moniste. Mais il n’y a pas de démonstration possible de ce monisme là et il ne peut être appréhendé intellectuellement.

      De surcroît les monismes inventés sont des réductionnismes. Vous l’avez écrit vous-même : soit tout est esprit, soit tout est matière, sans d’ailleurs définir convenablement ces termes.

      Bref, le monisme ne peut être appréhendé par un mot. C’est d’ailleurs ce que je me tue à expliquer depuis le début.

      Bref, le monisme ne peut être que postulé. C’est un acte de foi au fond. Et il échappe au langage. C’est d’ailleurs ce que proclament toutes les traditions spirituelles du monde.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2020 17:35

      @Gollum

      Vous croyez au monisme mais il ne peut s’exprimer en un mot ?
      C’est le monisme de la dualité alors ? Ou pire, le monisme de la complication ?

      Inventé, postulé, ne jouez pas avec les mots. Si vous croyez en un monisme, il a un objet, une chose qui se trouve en toute chose et qui peut donc être désignée d’un mot.

      Sinon, ce n’est pas un monisme. C’est ce que vous voulez mais pas un monisme.

      Mais quoi qu’il en soit, bienvenue au club des monistes.

      PS : non je ne suis pas revanchard, juste joueur.


    • Gollum Gollum 2 décembre 2020 19:13

      @Luc-Laurent Salvador

      Le tao qui peut être exprimé
      n’est pas le Tao éternel.
      Le nom qui peut être nommé
      n’est pas le Nom éternel.
      L’indicible est l’éternellement réel.
      Nommer est l’origine de toutes choses particulières.

      CQFD.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 décembre 2020 09:00

      @Gollum

      Bien essayé mais vous êtes triplement à côté de la plaque :

      • D’abord, vous pensez que la juxtaposition de (belles et profondes) maximes de la tradition chinoise constitue une forme d’argumentation authentique qui pourrait se conclure par un CQFD qui en nie complètement l’esprit.
      • Ensuite, vous ne voyez pas que ces maximes pointent vers une réalité au-delà de la réalité commune cad une réalité inconnaissable qui n’est précisément pas concernée par la question posée dans cet article
      • Enfin, vous soulignez la dernière phrase comme si elle abondait dans votre sens. Ce n’est pas le cas. Relisez la, il n’est nullement suggéré qu’il soit impossible de mettre un mot sur le tout. D’ailleurs, je m’étonne que personne n’ait suggéré ici que le vieux sage ait pu murmurer à l’oreille de l’empereur l’idée que « tout est Tao ». Je ne suis pas sûr qu’elle soit juste, mais elle est néanmoins porteuse de sens et constitue un contre-exemple à votre prétendue réfutation.

      Bref, pour la réfutation a priori de l’idée de monisme, il vous faudra repasser. C’est pas pour cette fois-ci smiley


    • Gollum Gollum 3 décembre 2020 10:29

      @Luc-Laurent Salvador

      Pas d’accord avec votre trinité.. smiley

      Point 2 : vous me prenez visiblement pour un benêt.

      Point 3 : vous oubliez la dernière phrase mise en gras spécialement pour vous.

      Nommer est l’origine de toutes choses particulières.

      Ce qui veut dire que ce qui a un nom concerne uniquement les choses particulières.

      Et que donc le seul monisme c’est le Tao innommable et au-delà du monde de la forme, ou des formes... (donc j’étais parfaitement au courant de ce que vous me reprochez)

      Mais comme le suggérait arthes on attend avec impatience votre propre réponse. Si vous en avez une...  smiley


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 décembre 2020 14:31

      @Gollum

      Vous nous l’aviez déjà montré dans mon précédent article, vous le montrez ici à nouveau : vous déraillez et sortez de la logique au petit bonheur, comme ça vous arrange, donnant l’impression que vous ne m’avez pas lu et c’est très pratique quand il s’agit d’éviter une réfutation qui, visiblement, vous est insupportable.

      Benêt n’est pas le mot pour décrire ça : c’est de la mauvaise foi et un culot de proportion biblique que d’aucuns appellent chutzpah smiley Quoi qu’il en soit, cela vaut pour moi cessation de débat sur le fond. Vous ne savez pas le tenir. Alors inutile de s’attarder.

      Ne vous inquiétez pas pour la réponse. J’en ai une bien sûr. Je n’aurais pas engagé ce dialogue sans biscuits.
      Quand on reçoit du monde, il faut avoir de quoi partager non ?
      Je suppose que ça ne sera pas à votre goût mais peu me chaud.


    • Gollum Gollum 3 décembre 2020 16:42

      @Luc-Laurent Salvador

       smiley Vous osez tout vous. Moi aussi peu me chaut. Avec un t. 


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 4 décembre 2020 10:05

      @Gollum

      Vous avez raison. Merci pour ce rappel !


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 novembre 2020 12:10

    Et in Arcadia Ego était l’anagramme de « I ! Tego arcana dei », c’est-à-dire : « Va ! je possède le secret de Dieu. ». DARK VADOR est décédé. Mon petit cousin a fait cette vidié. Son inconscient paternel a parlé. Sont nom : CRONELis (corne et lys). Regardez très bien la vidée. Là se trouve le secret de Dieu. 



  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 novembre 2020 12:16

    Hélas, je n’arrive pas à copier le lien qui concerne un document : Jean-François Vézina : souveraineté intérieure et paix des étoiles. L’arche (arche-ARC ADIA). type du HIEROS GAMOS DANS LA SAGA STAR WARS. Mon père était « ARC »HER" a la bonne direction. LES ETOILES....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 novembre 2020 12:22

    https://www.youtube.com/watch?v=aaGuh-FzwWg&t=128s. CORNE ET LYS. C’est sa mère peintre qui l’a appelé LILIAN : https://www.google.com/search?q=Matine+th%C3%A9venin+cauchie&tbm=isch&ved=2ahUKEwiN3ov8kqrtAhVSNuwKHcoyAM8Q2-cCegQIABAA&oq=Matine+th%C3%A9venin+cauchie&gs_lcp=CgNpbWcQDFD0HljBRGD4S2gAcAB4AIAB9QKIAckJkgEHMy4zLjEuMZgBAKABAaoBC2d3cy 13aXotaW1nwAEB&sclient=img&ei=SdXEX82VJ9LssAfK5YD4DA&bih=695&biw=1280#imgrc=aKBtkxKfshiktM. J’espère qu’ils se sont retrouvés....Signification : Le prénom Lilian est issu du terme latin « lilium ». Il signifie « lys » ou « fleur de lys ». Histoire : Le prénom Lilian est associé tout naturellement à sa forme féminine, Liliane. De par son étymologie qui signifie « fleur de lys », il symbolise la pureté et la puissance en raison de ses attributs royaux. SANG REAL.. 


  • Yann Esteveny 30 novembre 2020 12:33

    Message à Monsieur Luc-Laurent Salvador,

    Je vous remercie du partage de ce koan pour démarrer la semaine.

    « Le but n’est pas le but, c’est la voie. » Lao-Tseu

    Je me permets de vous recommander la lecture du manga « Ikkyu » de Hisashi Sakaguchi même si le livre est devenu quasi-introuvable.

    Très bonne journée !

    Respectueusement


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 13:32

      @Yann Esteveny

      Merci pour ce message de soutien.
      Avec cette citation de Lao-Tseu il me semble que vous avez parfaitement compris ma présente démarche, qui est à elle-même son propre but.

      Je sais où je souhaiterais la mener mais je me régale d’avance à l’idée d’aller là où elle va me mener et que j’ignore encore, cela va de soi, sinon ce ne serait plus une surprise smiley

      PS : je vais essayer de trouver le manga suggéré. J’aime bien le genre.


  • popov 30 novembre 2020 13:44

    @Luc-Laurent Salvador

    En français, c’est un mot de 4 lettres qui commence par « r » et qui se termine par « n ».


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 16:55

      @popov

      C’est-à-dire ?
      Qui s’abrège en i.e.
      Oh, quel heureux hasard, justement, les lettres qui manquaient,
      et qui mènent à rien...

      Vous voilà démasqué Popov, vous êtes un nihiliste n’est-ce pas ? ;-D


    • popov 1er décembre 2020 00:52

      @Luc-Laurent Salvador

      Nihiliste moi ?

      Essayez donc de répondre à cette question : qu’est-ce que vous connaissez aussi bien que vous le voudriez ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er décembre 2020 04:32

      @popov

      Oh je pense qu’il n’est rien que je ne connaisse aussi que je le voudrais. Ce n’est pas une surprise. J’ai conscience de mes limites smiley


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er décembre 2020 04:33

      erratum : « je pense qu’il n’est rien que je connaisse aussi bien que je le voudrais ». voilà la phrase !


    • popov 1er décembre 2020 07:43

      @Luc-Laurent Salvador

      Le mot qui résume le mieux la somme de nos connaissances, c’est donc « rien ».


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er décembre 2020 08:13

      @popov

      Ben oui, popov, je vous ai vu venir, c’est bien pour ça que je parlais de nihilisme.
      Ce que vous venez d’écrire, c’est du nihilisme !
      Rien que ça ! Rien de plus !
      On pourrait aussi ajouter « Rien, de nouveau sous le soleil ».
      Et ce n’est pas rien !
       smiley


  • beo111 beo111 30 novembre 2020 14:22

    C’est évidemment l’amour qui est à la base de toute co-naissance.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 17:41

      @beo111

      Merci pour cette proposition qui vise l’essentiel et qui pourrait bien l’atteindre de manière ultime.

      Mais, là tout de suite, dans le contexte de la question posée, je vois un problème dans l’idée même que l’amour serait à la base de toute connaissance.

      Non pas que je la pense fausse cette idée, tout au contraire je crois qu’il y a une grande vérité à mettre l’amour en premier mais, il y a un mais : si, comme vous l’écrivez l’amour est à la base de toute connaissance, alors comment en serait-il aussi le produit, voire même la quintessence ?

      Nous serions alors dans quelque chose semblable à « Dans la peau de John Malkovitch », lorsque le héros John Malkovitch plonge en lui-même et se retrouve dans un monde où il n’y a que des John Malkovitch.

      Je ne peux exclure complètement cette éventualité, cad, le fait que le sage ait prononcé à l’oreille de l’empereur une phrase comme : « tout est amour ».

      Et quand je dis tout, c’est tout, pas seulement la connaissance. De sorte que la quintessence de la connaissance de ce monde ne pourrait être rien d’autre que l’amour.

      Sauf qu’on voit bien ici le caractère très idéalisé de la chose et, même assurément, trop idéalisé car on ne voit pas trop comment cela peut trouver à s’appliquer en physique, en chimie, en biologie, etc. qui sont des sciences où c’est pas gagné pour y mettre l’amour au coeur, si vous voyez ce que je veux dire.

      Bref, j’ai beaucoup de sympathie pour cette piste qui semble mener droit au Ciel mais je crains un effet de perspective, comme lorsqu’on s’approche de la mer alors qu’on est sur une falaise. Plus dure sera la chute dans le réel bien terrestre.


    • beo111 beo111 30 novembre 2020 19:35

      @Luc-Laurent Salvador

      Je comprends vos doutes, si vous citez les sciences les plus ardues sans en voir le lien avec l’amour, je vous répondrai qu’il y a l’intermédiaire de la civilisation. Et que le sacrifice de soi, qui est lié à l’amour en est une base indiscutable. Cela est vrai dans le souffle chrétien de l’histoire, où les premiers illuminés de la foi n’ont pas eu peur de descendre dans les cirques à la rencontre des lions attablés et du feu dévorant. Ignorant la folie des foules romaines, criantes de haine et de déni, ils ont affronté la mort en chantant, persuadés d’accomplir pleinement leur devoir d’amour inconditionnel, orienté aussi vers ceux qui les persécutent.

      Pour que la civilisation avance, ils faut que certains sachent se sacrifier au nom d’un idéal plus haut, et cela ne peut se faire sans le secours de l’amour pour les autres, même ceux qui nous veulent du mal.

      Or, pas de civilisation, pas de physique quantique.

      On pourra certes objecter, comme le fait un intervenant de l’agora bleue, que les Égyptiens antiques cultivaient déjà une compréhension fort avancée des concepts quantiques. Mais là encore, si l’on creuse, on trouvera l’amour. Beaucoup d’amour.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er décembre 2020 04:29

      @beo111

      Je perçois une profonde vérité dans ce que vous présentez là.

      Mais même si l’amour fait tourner le monde, il n’y a pas que de l’amour dans le monde, il y a donc une altérité à l’amour, cad, autre chose que de l’amour car, justement l’Amour s’est sacrifié pour qu’il y ait de l’Autre, comme Dieu qui est amour s’est sacrifié pour qu’il y ait de l’Homme.

      Et la connaissance, sa quintessence notamment, porte sur cet autre, ce monde manifesté pour parler comme les hindous, dans lequel existe une infinité de choses qui ne sont pas l’amour mais qui toute ressortissent à une même et unique chose qui, sans être elle-même l’amour, permet de comprendre comment celui-ci vient au coeur de chaque chose et... fait tourner le monde ! smiley

      Me suis-je fait comprendre ?

      J’ai conscience d’avoir une pensée qui fait des circonvolutions parfois bien sinueuses smiley

      Bref, pour résumer, on dit Dieu est amour, mais même en étant tout amour, il n’est pas que cela. Par exemple, il est trinitaire. Et dans cette trinité, il y a l’amour certes, mais pas que.
      Donc même si l’Amour est à la fois tout et partie, il n’est pas toutes les parties et, donc, il y a du « ce qui n’est pas (que) l’amour », il y a un monde notamment. Il y a donc place pour une connaissance du monde dont la quintessence n’est pas l’amour puisque ce monde est, par définition dirais-je, autre que l’amour.

      C’est encore un peu compliqué, désolé, j’essaierai de faire mieux la prochaine fois smiley


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 novembre 2020 14:38

    Bien sûr. C’est l’AMOUR qui excite le glande pinéale (le troisième oeil) et nous et active l’activité nocturnes (les rêves. Rêves qui sont le véritable lieu de la connaissance et qui nous guide. En mal : si nous fermons la porte, en bine si nous l’analysons et faisons l(analyse). Ce qui s’appelle l’oeuvre au noir consistant à nettoyer les scories ce qui permet à rendre l’inconscient : conscient. Mon livre sur la Forge de Lourmarin est toujours dur ma table.... A un moment : le fer rougit, ce qui permet de la travailler et éliminer les scories jusqu’à attendre le point d’incandescence (quintessence) ou la lumière du feu : devient BLANCHE. Même cérémonial au moment de l’élection d’un PAPE. Mais pour réussir l’oeuvre comme le dit Gollum, il faut respect l’inspir et l’expir. Dit très clairement : un temps pour le sexe et un temps pour les facture et le travail...Ayant été liée au compagnonnage (le beau) ; la règle est simple : cent fois sur le métier et un temps pour chaque chose. Cela s’appelle être synchrone ou en harmonie avec le cosmos,...


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2020 17:44

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Merci pour cette contribution.
      Bien que nous ne cherchions pas présentement ce qui excite la glande pinéale, je perçois là une indéniable sagesse.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 novembre 2020 14:43

    Respect pour les annales

    Bien sûr. C’est l’AMOUR qui excite la glande pinéale (le troisième oeil) et nous excite l’activité nocturnes (les rêves). Rêves qui sont le véritable lieu de la connaissance et qui nous guident. En mal : si nous fermons la porte, en bien si nous l’analysons et faisons l’analyse). Ce qui s’appelle l’oeuvre au noir consistant à nettoyer les scories ce qui permet à rendre l’inconscient : conscient. Mon livre sur la Forge de Lourmarin est toujours sur ma table.... A un moment : le fer rougit, ce qui permet de le travailler et éliminer les scories jusqu’à attendre le point d’incandescence (quintessence) ou la lumière du feu : devient BLANCHE. Même cérémonial au moment de l’élection d’un PAPE. Mais pour réussir l’oeuvre comme le dit Gollum, il faut respecter l’inspir et l’expir. Dit très clairement : un temps pour le sexe ou la lecture, les amis et un temps pour les factures et le travail...Ayant été liée au compagnonnage (le beau) ; la règle est simple : cent fois sur le métier et un temps pour chaque chose. Cela s’appelle être synchrone ou en harmonie avec le cosmos,...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 novembre 2020 14:50

    Annales akashiques bien sûr. Qui nettoient les fake news et relie les bonnes avec les étoiles qui gère notre vie..Raison pour laquelle le solstice d’hiver est appelé LA PORTE DES DIEUS (JANUS). Parce que nous avons tendance à dormir plus (hiberner). Et donc rêver. Vision étrange ce matin, j’ai croisé le sosie de FREUD qui fumait un énorme cigare. Plus ou moins 80 ans. Manifestement ; l’ADN n’est pas égal concernant le cancer des poumons...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 novembre 2020 14:55

    Tous les jour je vais consulter le calendrier républicain sur wiki. Synchrone avec mon commentaire. Journée de la pioche. 

    La pioche est un outil composé de deux pièces : une pièce de travail en acier fixée par l’intermédiaire d’un œil à un manche en bois dur. La pièce de métal forme un angle d’environ 90° avec le manche.

    C’est probablement l’un des plus vieux outils manufacturés du monde, aussi vieux que la connaissance du travail du fer.

    Cet outil est destiné principalement aux travaux agricoles, de terrassement ou encore d’extraction dans les mines. La forme en est différente suivant les activités. Dans le vocabulaire populaire, concernant l’outil du mineur ou le terrassier, on utilise souvent alternativement et indifféremment le mot pic à la place du mot pioche.

    Dans les fortifications, la pioche était un outil de base pour l’attaque et la défense des places fortes. La vérité est dans Jack..petit caillou (mineur). Jeanne.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 novembre 2020 15:31

    Très important les dates des morts et des naissances ou autre évènements. Aujourd’hui : Naissance de Guy DEBORD (ami de la fille de mon amie). Il y eut une sorte de Nuit de Cristal à Londres en 1936.... J’adore les arbres généalogiques. D’ailleurs demain, on a fini d’élaguer mon PIN de l’Himalaya, Naissance de Bashung. C’est ma mère qui l(’a planté et c’est un Yves qui s’en occupe. Suffit d féminiser sin prénom est c’est celui de ma mère. Cela s’appelle l’OUROBOUROS. il m’a sauvée quand j’étais en deuil d’Olivier. De là à penser qu’il est la ré-incarnation de ma mère. Qui adorait jardiner. ON ne meurt JAMAIS ; Rien ne se perd, rien ne se se crée. et vous n’aurez plus jamais peur de la mort...ou de celle des autres... Ils reviennent...et ne vous abandonnent pas....Freud aimait une seule femme avec laquelle il correspondait presque tous le jours/ YVETTE GUILBERT. Guy DEbord. et GULBERT. De quoi écrire un roman....Le forgeron de Lourmarin s’appelait GUY F. 


  • Ecométa Ecométa 30 novembre 2020 17:39

     "Comme il faudrait que ce soit un concept qui embrasse tout l’univers, du physique au métaphysique en passant par le biologique, le psychologique, le politique, etc. "

    J’en ai un de concept, celui d’entendement !

    Entendement entre les savoirs, entre les humains , entre les choses, entre les systèmes ; l’entendement en lieu et place de la dichotomie... sans nul doute vieille résurgence de antédiluvienne entre le bien et le mal !

    Une question cruciale se pose : savoir pour quoi faire ? Pour réellement comprendre, bine comprendre en termes d’entendement, de bonne intelligence... ou pour mieux tout manipuler ? 

    Ce n’est pas le « simplisme » technoscientifique qui mène le monde, qui mène l’univers : c’est la complexité ! Quand tiendrons-nous compte de cette complexité évoquées par Baise Pascal dan son principe cognitifs ? Toute chose étant .... 


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2020 05:53

      @Ecométa

      Votre hypothèse serait donc que « tout n’est qu’entendement » ? C’est ainsi que vous l’entendez ?

      Dites moi : vous mangez de l’entendement à chaque repas ? Il est permis d’en douter.

      Entendez-moi bien : je ne dis pas que la direction vers laquelle vous pointez n’est pas la bonne.
      Je dirais que c’est un coup trop loin, au plutôt trop haut. Vous êtes déjà au Ciel des Idées et vous manquez tout ce qui est terrestre.

      Alors, je vous invite à corriger le tir smiley


  • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 30 novembre 2020 19:42

    Ce qui l’y a de plus lointain :
    syncrétisme greco-romain pour suprématie de la (force+lumière) sur Sol.indiges(matrice pour Eau+Chaleur).
    Tout leur Droit est posé dessus(force). Quels sont les bases en Droit, du Sol ? en science(représentation) ? Pourquoi tous nos beaux penseurs ne nous ont-ils jamais pondu un Droit naturel, conventionné (contrat au positif) ? Qu’est ce qu’il les occupe tant ? LeTemps ? smiley, plutôt que l’ Espace ? L’intérêt plutôt que les besoins ? Le concept plutôt que La Réalité de l’Homme : il n’y a que le travail au sol qui paye et libère. Là est ta destinée. Explique çà à nos députés smiley))


  • arthes, Britney for ever arthes 1er décembre 2020 07:05

    L Homme ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er décembre 2020 17:18

      @arthes

      Il en va de l’homme comme de Dieu à l’image duquel il est. Non pas qu’il soit lui aussi inconnaissable comme l’est Dieu, mais seulement en raison du fait qu’il n’est toujours pas connu malgré des millénaires de sages pensées accumulées sur lui.

      Vous pourriez toutefois me répondre que le fait qu’on ne sache dire ce qu’est l’Homme exactement n’autorise pas à faire fi de tout ce qu’on sait de lui. Soit. Mais peut-on sérieusement espérer que tout l’univers puisse être réduit à une quintessence seulement issue de l’Homme ?

      Ce à quoi vous pourriez m’objecter qu’à peu près toutes les cultures ont conçu l’Homme comme une sorte de microcosme, cad, un reflet en miniature du Cosmos.

      Donc, sur cette base, oui, la connaissance de l’Homme pourrait éclairer le Cosmos tout entier. Mais même si, grâce à vous, nous avons formidablement réduit le champ d’investigation nous voilà bien en peine pour mettre le doigt sur ce qui, se trouvant dans l’Homme comme dans le Cosmos, les éclaire tout deux fondamentalement, de manière essentielle.


    • arthes, Britney for ever arthes 1er décembre 2020 17:51

      @Luc-Laurent Salvador
      Et bien, à part la vie elle même, l’animé ...je ne vois rien d’autre...Surtout dit à l’article de la mort.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2020 05:42

      @arthes

      La vie, l’animé ? hmm, ça fait quand même dualité avec la matière inanimée dont l’univers est rempli.
      Si tant est qu’on suive cette piste, il va falloir creuser davantage, jusqu’à retrouver la racine commune, là où se trouve l’unité archaïque dans laquelle tout s’enracine, de sorte que la connaissance du monde puisse être formulée au travers d’un mot... smiley


    • arthes, Britney for ever arthes 2 décembre 2020 06:15

      @Luc-Laurent Salvador

      Exact, il y a l animé ET la matière, en fait compris dans la Nature ...Il y a du docteur Faust chez votre empereur...


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 décembre 2020 06:31

      @arthes

      Comment faut-il comprendre cette remarque sur Faust ? Quelque chose m’échappe. Pouvez-vous préciser votre pensée ? Merci d’avance.


    • arthes, Britney for ever arthes 2 décembre 2020 09:41

      @Luc-Laurent Salvador

      Juste le fait qu’ils sont tous les deux des vieillards qui se retrouvent à l’article de la mort , qu’ils sont des chercheurs en quête de connaissance, et que malgré tout l’immense savoir qu’ils ont accumulé au cours de leur longue vie , ils ne sont pas satisfaits.
      La comparaison s’arrête la, bien sur.
      Pour votre empereur un mot suffira à l’apaiser, quant à pour Faust c’est un long drame intérieur qui commence, au seuil de la mort : l’enfer , avec le séduisant et rusé Méphisto, un voyage initiatique.

      Et bien, je vais attendre que nous nous annonciez ce fameux mot smiley


    • arthes, Britney for ever arthes 2 décembre 2020 15:02

      @arthes
      Bien que...A la relecture de votre billet....Il existe une nuance dans le mince (mais pertinent) rapprochement que je fais  : Faust est un scientifique , il a cherché , étudié et amassé ses connaissances par lui même, l’empereur a demandé à ce que les sages et savants le fassent pour lui ....Feignasse ! 

      Sinon, sauf à sodomiser les mouches encore longtemps, puisque chaque qui propose un mot qui « résumerait toute la connaissance du monde » voit sa proposition soumise au scalpel de l’épistémologie , ce qui est tout à fait logique et, il s’agit d’un travail que l’on effectue déjà soi même, pourrait on savoir ce qui fut murmuré à l’oreille de cet empereur qui serait un absolu ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 décembre 2020 09:22

      @arthes

      Je vous rassure, je ne déteste rien plus que les philosophes sodomites des mouches qui pullulent depuis l’avènement de l’approche dite « analytique ». C’est peu de dire que je préfère les philosophes « continentaux ».

      Quoi qu’il en soit, j’apprécie votre intérêt pour la quête qui est la nôtre car cela me conforte dans l’idée que, oui, il y a bien là une réflexion à mener.

      Donc pour conclure, provisoirement, je vous déclare mon entière conviction que oui, on doit pouvoir mettre le doigt sinon sur le mot précis (le signifiant) prononcé à l’oreille de l’empereur mais, au moins, et c’est ce qui compte, sur le signifié, ce qui nous permettra de nous tourner vers le référent d’un oeil neuf et de le regarder comme nous ne l’avons jamais vu.

      Autrement dit, je crois en la force de la logique, de la pensée et en la capacité qu’elle a d’organiser le réel d’une manière créative et, aussi, synthétique, donc, forcément, destructrice des vaines différences.

      Je pense que nous y viendrons dans mon prochain article. Il ne serait pas de bonne politique de faire durer davantage le suspens.
      Mon idée, je vous l’avoue, est de rassembler ici des personnes sincèrement intéressées par ces questions fondamentales afin les explorer collectivement grâce à la controverse qui nourrit le débat.

      Je crois en la science populaire et pas du tout en la science experte qui, à peu près dénuée de conscience et avide de pouvoir (quoi qu’en disent ses zélateurs), contribue à la ruine de ce monde.


    • Francis, agnotologue Francis 3 décembre 2020 09:39

      @Luc-Laurent Salvador
       
       ’’Je crois en la science populaire et pas du tout en la science experte qui, à peu près dénuée de conscience et avide de pouvoir (quoi qu’en disent ses zélateurs), contribue à la ruine de ce monde.’’
       
       Un lien pour vous : La plupart des articles scientifiques n’ont aucune valeur.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 3 décembre 2020 13:57

      @Francis

      Merci. C’est un bon article. Pas assez connu malheureusement. Vous faites bien de lui faire de la pub.


    • arthes, Britney for ever arthes 3 décembre 2020 16:45

      @Luc-Laurent Salvador

      Lol, je m’en doutais (de votre réponse et de cet esprit) 
      Je comprends et l’exercice ainsi proposé aussi intéressant qu’ amusant.


  • eau-mission eau-pression 1er décembre 2020 09:17

    Feu Moustaki aurait dit : révolution

    Mot qui condense routine et évolution


  • Ecométa Ecométa 1er décembre 2020 11:42

    Je pense donc je suis... et si je « pense bête » je suis quand même... mais je suis bête ! 

    Il faut d’abord, c’est une affaire d’ « Ontologie », « Être » avant de penser ; ce devrait être je suis donc je pense ! Et avant d’être réellement en capacité de penser, voir éventuellement de bien penser, en intelligence, en termes d’entendement : de bonne intelligence et non en termes de « malignité » ; il se passe du temps qui est lié à l’éducation, à l’enseignement : au savoir ! Mais quel savoir ? Un bon savoir qui ne confine pas au « moi » « moi » « moi » ... et tout le reste ?

    Un savoir qui tient compte de la vraie nature des choses : de la « Nature » et des « états de nature » qui ont émergé de cette Nature ; dont notre propre nature humaine qui est ce qu’elle est, et qui ne peut se réduire à la seule physique pure, qui relève de la « métaphysique » : nous sommes des êtres de nature « métaphysique » !

    Le bon « Savoir », le « voir ça », c’est voir les choses comme elles sont, telles qu’elles sont et non comme nous vouidrions qu’elles soient ; c’est voir le « tel quel » .... qui vient de « talis qualis » qui a donné « qualitas » puis « qualité » : tout doit être qualifié « humainement » !  

    Le cogito de Descartes confine à l’individualisme ; le bon « cogito » c’est le « moi » qui pense : « NOUS » !

    L’être humain construit sa « réalité » il est « créateur » de sa réalité !

    Il n’y a pas de « vérité » en la matière, elle serait illusoire ; il n’y a qu’une « réalité » qui convient ou qui ne convient pas à l’ensemble des humains : les concepts d’ Éthique et d’Altérité sont indispensables d’un bon savoir !

    Ce qui convient à tous, doit suffire et convenir à tout un chacun ! Mais, comme en économie, tant que les solutions des uns se trouveront être les problèmes des autres rien ne fonctionnera comme il se doit !


  • Ecométa Ecométa 1er décembre 2020 12:06

    Toute chose porte en elle sa propre négation ; non pas « intrinsèquement »,mais uniquement par l’usage que nous autres, les humain, en faisons !

    C’est un problème de « valeur d’usage », bonne ou mauvaise, un concept identifié quatre siècles avant notre ère par un « économe » nommé Xénophon : nous perdons visiblement connaissance !

    Il suffit de se rende compte des mots en « isme », liés au « rationalisme technoscientiste » qui dirige nos vies, et qui sont comme autant de « paroxysmes », comme autant d’abus de tout !

    A l’évidence nous avons développé une « civilisation paroxysmique » qui abuse tout : la « Nature » comme les « états de nature » qui sont les plus forts et qui nous font, et nous ferons payer notre arrogance « rationalo-technoscientiste » !

    La « rationalité », bien sûr ; mais le « rationalisme » c’est la rationalité portée à son paroxysme ! La productivité : oui ; mais le « productivisme » c’est la productivité poussée à son paroxysme ....

    Il y en a plein de la sorte....

    Qui se soucie des « acquits intellectuels » du XX è siècle ?

    Qui se soucie du principe cognitif de Pascal ?Toute chose étant ...

    Qui se soucie de ce que nous ont enseigné les philosophes de l’Antiquité ?

    Qui se soucie des concepts d’Ontologie, de Déontologie, d’Ethnique et d’Altérité ?

    Cette crise sanitaire nous montre qu’une sérieuse remise en cause « épistémologique » s’impose ; car la « science », et loin s’en faut, n’est pas le « parangon de vérité » voulu par Descartes et consorts les « scientistes » !


    • Gollum Gollum 1er décembre 2020 12:38

      @Ecométa

      Toute chose porte en elle sa propre négation 

      C’est ce que j’ai essayé de faire percevoir plus haut avec ma dialectique Beauté/Vérité, qui quand l’un des deux s’actualise, potentialise l’autre..

      Mais apparemment tout le monde s’en fout, et vous le premier semble-t-il, alors que nous sommes, pourtant, apparemment en phase.

      On pourrait, là dessus, embrayer sur le comportement de la matière qui est en phase aussi avec ce genre de dialectique, exemple : quand on a la vitesse d’une particule on n’a pas sa position et inversement, au fond assez proche, de ce que j’évoque plus haut.

      Ou de la dialectique chinoise construite sur le même modèle : quand le Yin est actualisé à son maximum, le Yang est potentialisé à son maximum aussi, mais les deux sont présents, ce qui veut dire qu’il n’y jamais anéantissement total..

      Mais bon je gage que ce fil, qui aurait pu être intéressant, va partir en couilles comme à chaque fois.

      Il n’en sortira rien comme toujours. (grosse fatigue). smiley


    • Ecométa Ecométa 1er décembre 2020 15:42

      @Gollum

      Il est chafouin et défaitiste le Gollum.

      Pour ma part je ne raisonne jamais en contraire, en contradiction, en opposition, en termes de dichotomie : je raisonne toujours en termes de complémentarité ! Dans le yin et le yang il n’y a pas d’opposition mais de la complémentarité ; masculin et féminin sont complémentaires : il y a de l’un dans l’autre et de l’autre dans l’un ! 

      Potentialiser le yin ou le yang à leur maximum… ce serait du paroxysme, de l’abus : une négation du concept de yin et de yang !!

      Je pense que rien, aucune chose, et quelle que soit sa nature : absolument rien n’existe par lui-même et pour lui-même ! Tout est « relatif » : il y a que tout participe, tout s‘entretient et collabore ; qu’il n’y a que dans notre petite cervelle d’humain rationalo technoscientiste, tout simplement de « demeuré », de « beauf » : que tout s’oppose à l’antagonisme !

      Il faut arrêter de prendre nos désirs de savoirs pour des réalités, voire de prendre des vessies pour des lanternes. La « Nature » n’est pas scientifique, ni mathématique : elle est la « NATURE » ! Et cette « NATURE » ne relève pas du simplisme mais du complexe. Ne pas partir de ce principe, de ce postulat de complexité, penser que le tout est réductible à la simple somme de ses parties relève d’une ineptie technoscientiste qui confine à la chose pour la chose et à la chose imbécile !

      Nous avançons dans le bon sens mais trop lentement et surtout il y a ce sacré pognon qui tourne les têtes ! Personnellement, au sujet de cette crise sanitaire, en cherchant sur les chaines YouTube, pas les médias mainstream, je trouve des gens très intelligents et c’est ce qui fait que je ne désespère pas : du moins pas trop !

       De toute façon, et c’est obligé : tout va péter !


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