Commentaire de Mélusine ou la Robe de Saphir.
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Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 décembre 2020 10:38

Je vois parfaitement Marcella Iacub en Ishtar. Le côté mystique en moins. 

Les temples d’Ishtar étaient-ils des maisons closes vouées à une ferveur sexuelle mystique ? L’existence d’une prostitution sacrée à Babylone et en Assyrie divise les historiens. 


La prostitution pourrait bien avoir été l’un des plus vieux métiers du monde. C’est en tout cas à la Mésopotamie, berceau de la civilisation, que l’on fait remonter « l’industrie du sexe ». Depuis L’Apocalypse de Jean, Babylone est, dans l’imaginaire occidental, la « Grande Prostituée », une ville maudite et de débauche. À l’instar de la plus illustre d’entre elles, les cités antiques du Tigre et de l’Euphrate ont gardé cette réputation sulfureuse de lieux de perdition, battant aux rythmes des orgies pratiquées dans leurs bordels, leurs palais et leurs temples, animés par des magiciennes de l’empire des sens. Les chrétiens ne sont pas les premiers à avoir colporté cette image d’Épinal. Hérodote (Ve siècle avant notre ère) décrit un rite mystérieux pratiqué dans les sanctuaires de la déesse de l’amour Ishtar, que l’historien grec assimile à Aphrodite. Comme d’autres dieux exigent un sacrifice, Ishtar aurait imposé aux femmes de Babylone celui de se prostituer dans ses temples : « Les Babyloniens ont une loi bien honteuse. Toute femme née dans le pays est obligée, une fois en sa vie, de se rendre au temple d’Aphrodite, pour s’y livrer à un étranger.

« 1 Et l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes s’avança et me parla en ces termes : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui réside au bord des océans. 2 Avec elle les rois de la terre se sont prostitués, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution. 3 Alors il me transporta en esprit au désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, couverte de noms blasphématoires, et qui avait sept têtes et dix cornes. 4 La femme, vêtue de pourpre et d’écarlate, étincelait d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or pleine d’abominations : les souillures de sa prostitution. 5 Sur son front un nom était écrit, mystérieux : « Babylone la grande, mère des prostituées et des abominations de la terre. » 6 Et je vis la femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. » IACUB sonne comme succube.


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