Commentaire de Antenor
sur La Gergovie officielle des historiens ? c'est à se taper la tête contre les murs jusqu'à devenir fou !


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Antenor Antenor 7 décembre 2020 18:25

@Rinbeau

J’ai du mal à vous suivre. Tous les exemples que vous donnez mettent en lumière les limites de l’archéologie qui ne peut pas tout résoudre à elle-seule. Le dogme qui pèse sur l’archéologie n’est pas l’histoire mais l’interprétation erronée des textes historiques, la Guerre des Gaules en tête. Cette interprétation erronée mène à des impasses qui font dire à certains archéologues qu’il ne faut pas tenir compte des textes. La bonne interprétation des textes n’est certes pas de la responsabilité des archéologues mais si cela ne les intéresse pas, qu’ils ne se servent pas alors des noms de Bibracte, Gergovie ou autres qu’ils sont allés chercher dans ces mêmes textes dans le seul but de mettre en valeur leurs sites de fouilles.

Si l’unique but de l’archéologie est d’étaler le plus de vestiges possibles aux yeux du public, qu’elle continue sur sa lancée. Elle dispose maintenant de quelques jolis musées. Par contre, si son but est de comprendre comment fonctionnait réellement (ou du moins s’en approcher le plus possible) les sociétés disparues, alors une sérieuse remise en question s’impose. Là où le bât blesse, ce n’est pas dans l’archéologie elle-même mais dans son rapport au récit historique. J’ai l’impression que beaucoup d’archéologues ont un problème avec le concept même de récit forcément imparfait. L’archéologie est une science « dure » au service d’une science « humaine », l’histoire et il y a manifestement une volonté de substituer aux récits historiques contradictoires une vérité archéologique unique. Alors même que cette vérité est basée sur une vieille interprètation historique qu’on fait tout pour oublier.


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