Commentaire de Patrick Samba
sur La fabrique du consentement : de la partouze entre amis au viol de la démocratie


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Patrick Samba Patrick Samba 15 décembre 2020 22:29

@Pierre Chazal
Détrompez-vous, la bouffée délirante s’est chronicisée. La meilleure preuve m’est donnée tous les jours : je croise sans masque ( je n’ai aucun mérite de hardiesse, je me suis procuré un certificat médical) mes concitoyens tous affublés d’un masque. Il est évident que le décalage qui nous sépare est énorme, puisque je ne rencontre que très rarement un semblable à moi-même.
Ils marchent comme avant mais handicapés de ce filtre respiratoire et ne se préoccupent pas de mon état. Je m’attends toujours à croiser ces regards accusateurs décrits ça et là, et je n’en rencontre jamais. Même pas dans ma boulangerie où je stationne comme tout le monde le temps d’être servi. Et je dois dire que les serveuses comme le boulanger sont très aimables puisqu’ils me servent sans le moindre reproche. Et au contraire, au moins le boulanger, d’origine maghrébine, plaisante volontiers.
Si vous pensez que cette période n’est plus folle, et bien je ne sais comment vous pouvez alors la qualifier.

Et excusez-moi de ne pas avoir saisi l’ironie. Tout d’abord elle n’était pas évidente (du fait d’un calcul à réaliser improbable), et secundo on a partout tant de gens qui n’osent pas être radical dans leur pensée, et qui voulant sans doute faire preuve de compassion quand, étant pourtant convaincu de l’aberration (délire) ambiante, ils ne peuvent s’empêcher de glisser un élément du délire dans leur démonstration et leur analyse, histoire sans doute de ne pas humilier les délirants ou parce qu’ils ne parviennent pas à assumer totalement cet invraisemblable écart dont je parlais plus haut. Il est vrai que ça n’a rien d’évident.


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