Commentaire de HELIOS
sur Le trotskisme en Argentine


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

HELIOS HELIOS 6 février 2021 22:54

... ben moi, j’ai lu, plus ou moins attentivement certains paragraphes, mais j’ai lu ...

Bonjour donc, mr l’auteur.

Je ne me permettrai pas de critiquer le travail que vous avez fait, y compris celui d« écrire tout cela.

Je me permets par contre de donner mon avis, sur un point général qui ne concerne pas que votre perception et analyse, mais qui est une constatation bassement humaine face a votre spiritualité politique.

Voyez vous, il y a l’histoire, qui la vivent et ceux qui écrivent l’histoire.

Moi, je ne sais pas ecrire ou ré-ecrire l’histoire, ce que je sais par contre ... et c’est valable ici en France comme en Urugay, Argentine, Chili, Bolivie et Perou et au final partout dans le monde... c’est que tout le monde agit par interêt propre et non pas par un altruisme chevillé au corps ou un dévouement sans borne pour son pays, son orientation politique ou sa vision future de la societe.

J’ai vu et constaté, toutes ces figures politiques que j’ai rencontrées et que je rencontre encore (aucune n’est citée) que c’etait l’interet personnel et la mise en oeuvre de diverses strategies personnelles ou faiblement collective -quelques amis en fait ou quelques interets proches-, qui faisaient agir le »militant« bien au dela de sa philosophe et qu’emporté par le torrent des actions pouvait apporter votre perception d’une réalité politique qui n’existe pas.

C’est donc cette opportunité sociale, politique, contestataire (ou pas) et au final traductrice de l’ambition personnelle qui a fait agir tous ceux que vous nous avez raconté...

un peu comme, toute proportion gardée, si vous attribuiez a Manuel Macron une haute destinée nationale (dont même Mitterand n’a pu faire croire malgré la durée de sa vie politique) et une action décisive dans la vie des partis de gauche, de droite ou bien une philosopie republicaine ou européenne dans la vie de notre pays.

Notre président, même s’il fait deux mandats n’aura eu qu’une influence meteoritique positive ou negative, peu importe, (a l’identique de J Chirac).

Dans votre article, les trotskistes ne sont que des grains de sable dans une trajectoire societale de l’Argentine et des autres, qu’en realité, cette trajectoire a été bati par la societé elle-même au fil d’interventions tres ponctuelles et sans arriere pensée d’acteurs majoritairement inconscients de leurs actions.

Evidement tout le monde n’a pas un »de Gaulle" chez soi, je pense d’ailleurs que c’est un accident de l’histoire, au même titre qu’un Fidel Castro a Cuba,...

Permettez moi de penser, que si votre article est un essai historique plaqué sur un arrangement historique, un peu comme deux plans superposés, vous n’avez pas reussi a me convaincre des liens entre les deux plans autrement que par leurs positions superposées.... il manque les fils semantiques qui les joignent et c’est normal puisque je pense qu’ils n’existent pas... les ambitions societales des hommes dans l’histoire, qu’ils soient trotskistes ou autre ne vont pas au dela de leurs ambitions personelles strictement conjoncturelles.

En clair, il s’agit d’un mouvement brownien, un hasard, une chance (ou pas) mais il est surement pas possible d’y voir un quelconque determinisme malgré les scenarii que vous nous avez décrit avec beaucoup d’application, une fiction, un film... bien ecrit, certes !

merci en tout cas pour votre texte.


Voir ce commentaire dans son contexte