Commentaire de Orélien Péréol
sur Les principes et les récits
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A la réflexion, je trouve que la phrase principale de mon texte est : « Ces deux récits sont aussi faux et aussi vrais l’un que l’autre. Ils sont vrais par ce qu’ils disent et faux par ce qu’ils omettent. »
Je lis des enthousiastes qui ont le sentiment de réparer une injustice vieille de plusieurs siècles et toujours présente, permanente et qui se prennent pour des justiciers valeureux, moralement admirables (ils s’admirent eux-mêmes dans cette posture) ;
et des exaspérés qui se demandent d’où l’indignité qu’on leur fait sort et comment il est possible que des gens cherchent des arrangements, des réparations à des gens dont il ne disent que du mal et qu’ils accablent d’une culpabilité quasi-absolue.
Je propose une sorte de conciliation, l’intégration des deux discours l’un dans l’autre, chacun bouchant les trous de l’autre.