Commentaire de njama
sur La guerre d'Algérie, une guerre qui n'en finit pas d'en finir !


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njama njama 4 avril 2021 20:07

@titi
Georges Abdallah est, selon le droit français, libérable depuis 1999


Je confirme la main sioniste est derrière la prolongation illicite de son incarcération
A ce stade c’est de la persécution politique

En mars 2002, sa demande de libération est rejetée. En septembre 2002, il est incarcéré à la prison de Fresnes. En novembre 2003, la juridiction de la libération conditionnelle de Pau a ordonné sa remise en liberté à condition qu’il quitte définitivement le territoire pour le 15 décembre. Dominique Perben, alors ministre de la Justice, fait appel de la décision, si bien que le 15 janvier 2004, Georges Ibrahim Abdallah voit sa demande de libération rejetée17,18.

En janvier 2012, Georges Abdallah dépose une huitième demande de libération. En février 2012, le Premier ministre libanais Najib Mikati, en visite à Paris, demande aux autorités française la libération de ce compatriote qu’il qualifie de « prisonnier politique »19. Le 21 novembre 2012, le tribunal d’application des peines compétent en matière de terrorisme, réuni à Lannemezan le 23 octobre 2012, prononçait un avis favorable à la demande de libération de Georges Abdallah20. Le 10 janvier 2013, la chambre d’application des peines de Paris, qui examinait l’affaire en appel, accède à sa huitième demande de libération, en la conditionnant à un arrêté d’expulsion du territoire français21. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, reçoit à l’époque un coup de téléphone de son homologue américaine Hillary Clinton, qui lui demande de ne pas rendre la liberté à Georges Ibrahim Abdallah22. Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, refuse de signer l’arrêté d’expulsion le 14 janvier 20131,23.

La décision de libération est annulée en avril 2013 par la Cour de cassation, car Georges Ibrahim Abdallah « ne pouvait se voir accorder une libération conditionnelle sans avoir été obligatoirement préalablement soumis, à titre probatoire, à une mesure de semi-liberté ou de placement sous surveillance électronique pendant une période d’un an au moins24. »

Jacques Vergès, en produisant des documents du département d’État, dénonce :

« C’est le gouvernement des États-Unis qui oppose un veto intolérable à sa libération2. »

Le 5 novembre 2014, le tribunal d’application des peines rejette une nouvelle demande de libération, décision confirmée en appel le 26 février 2015, sous les motifs que Ibrahim Abdallah ne faisait pas l’objet d’un arrêté d’expulsion, ne regrettait pas les actes pour lesquels il avait été condamné, n’avait pas indemnisé les ayants droit des victimes25.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Ibrahim_Abdallah


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