Commentaire de infraçon
sur La possibilité d'une société fraternelle


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infraçon infraçon 24 avril 2021 12:39

@Hervé Hum

Nous continuons à dialoguer sur des voies parallèles...

Si je me place dans le monde actuel, ce que vous ne voulez pas quitter, je suis tout à fait d’accord avec vous, mais dans ce cas, je remballe ma possibilité de société fraternelle, et vous souhaite bon courage pour changer ce monde...

J’espère que vous avez de bonnes réponses. Moi, j’en suis incapable.

Effectivement vous soulevez un excellent problème qui est que ma solution nécessite de la technologie (mais pas d’IA !). Cependant, ce que je souligne, c’est si que cette technologie est indispensable pour que chacun puisse juger de l’évolution normale de cette nouvelle société, une fois la population rassurée et bien on pourra éteindre les ordinateurs (enfin sauf pour ceux qui gèrent les échanges internationaux et les choix politiques, mais ça ne représentera plus grand chose) car la population rassurée mènera sa vie en toute quiétude...

Et de toute façon, même dans le monde actuel le système capitaliste devra s’accommoder de la disparition (ou d’un coût devenant faramineux) des terres rares, de l’argent (matière), du cuivre, etc... Mais je ne me fais pas de soucis pour lui, car même un système féodal lui conviendra.

Une dernière chose. Comme je vous le signalais, ma grande interrogation est le second préalable (tel que soulevé dans la première vidéo) : « que TOUS les parents éduquent leurs enfants avec amour ». Car si nombre de gens sont si hargneux, méprisants ou au contraire indolents, craintifs, c’est (ma conviction intime) le fruit de leur éducation (ou son absence) par leurs parents (directs ou famille), leur voisinage, le système au mérite scolaire.
Quand je dis éducation avec amour, ce n’est pas de faire des enfants rois, mais petit à petit, en tenant compte de leur maturité, de répondre à leurs questions, de leur inculquer ce qui fait l’esprit de fraternité et de souligner leur comportement chaque fois qu’ils ont une attitude déviante (ou celle de personnes dans leur entourage) pour satisfaire leur ego et leurs plaisirs sans retenue.

Et forcément on passera par une période difficile où il faudra faire comprendre aux enfants que tous ne sont pas éduqués comme eux. Et donc encore supporter des personnes insupportables tant que TOUS les enfants ne seront pas éduqués comme eux. Et bien sûr ne pas les laisser comme des poulets de grain dans cette société capitaliste, mais de leur apprendre aussi à s’y défendre tant qu’elle n’aura pas basculé dans la société fraternelle...

C’est cette attitude de « résistants » (camouflés, pour ne pas s’en prendre plein la tronche) qu’il faudra leur enseigner.

Alors on peut qualifier cette proposition de rêve. Ainsi en la disqualifiant d’entrée, pas la peine de perdre son temps à l’examiner pour émettre des critiques constructives (et peut-être que finalement ce n’est pas viable pour telles ou telles raisons, encore faut-il les énoncer).

Ensuite quand vous énoncez :
« la liberté économique commence là où s’arrête les nécessité des besoins sociaux et s’arrête là où commence les contraintes jugées supérieures que sont les droits/devoirs intergénérationnels et le respect des autres formes de vies. »
c’est bien trop généraliste et donc incompréhensible pour se rendre compte de ce que ça représente. Mais vous y avez réfléchi, il ne vous reste plus qu’à l’écrire. Mais encore une fois, réfléchir à un changement dans le monde actuel, j’y ai renoncé. Car pour moi, ce « monde » trouvera toujours une entourloupe, même lorsqu’on lui met le nez dans son caca, qu’il est à deux doigts d’être pulvérisé, pour maintenir cette hiérarchie sociale qui assure sa position de pouvoir, car il a l’argent qui corrompt ou qui soumet par la force.

« on peut difficilement imaginer des parent vouloir laisser à leur enfants »
Je crois que pour certains parents vous vous mettez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude ! Et c’est bien là l’une de mes inquiétudes de l’éducation des enfants avec amour, car certains parents en sont totalement incapables.

Je suis d’accord sur votre avant dernier paragraphe, sauf encore une fois, que pour moi, il est hors de question de devoir ou de droit là-dedans. Je le ressens au plus profond de moi. Point.

Et pour terminer ce commentaire, quand vous dites :
« Mais la liberté économique est fondamentale à une société ayant atteinte la capacité de satisfaire à ses besoins primaires. »
et bien non, nous ne sommes par encore d’accord là-dessus.

Pour moi, une fois la satisfaction des besoins fondamentaux réglée, de quoi avons nous besoin d’autre ? Rien. Il nous reste le temps pour réfléchir, oeuvrer à l’art si bon nous semble, assister à des distractions que nous offrent ceux de nos citoyens qui s’y consacrent.

Alors effectivement, comme nous vivons avec un monde monétaire autour de nous, il y a les cas qui posent problèmes, par exemple si personnellement je veux aider quelqu’un (ou un groupe) à l’international financièrement, il va falloir que je fasse valider ce choix politique « individuel » (comme on valide les demandes de consommation exorbitantes d’énergies et de matières pour la réalisation d’une oeuvre d’art).
Mais tout ça peut faire l’objet de propositions diverses dans le cadre de la controverse sur l’affinement de cette société fraternelle... Je n’ai pas réponse à tout, et je ne le veux surtout pas !

A vous lire.


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