Commentaire de Abolab
sur Danger : les vaccins ARNm pourraient génétiquement modifier des bactéries intracellulaires déjà associées à des maladies dégénératives


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Abolab 10 juin 2021 18:28

@Eric F, les vaccins ARNm actuels contiennent une séquence génétique du virus codant pour la protéine spike S (partie structurelle du virion présente sur l’enveloppe extérieure du virus).

L’idée est que faire produire par nos propres cellules ces protéines S va entraîner et conditionner une réponse immunitaire adaptée à cette protéine qui servira ensuite à neutraliser le virus s’il se présente dans l’organisme, dans la circulation sanguine. C’est la théorie derrière cette forme de vaccination.

Le virus utilise quant à lui des cellules pour se reproduire dans son entièreté : il reproduit l’intégralité de sa séquence génétique et de son enveloppe structurelle. Pour ce faire, il entre dans la cellule grâce à certains récepteurs spécifiques présents sur l’enveloppe de la cellule.

Le vaccin ARNm n’utilise pas de récepteur spécifique. Il consiste en de l’ARN du virus placé dans une petite particule de graisse qui va aider à sa transfection (lipofection) dans la cellule, c’est-à-dire son absorption par la cellule, du fait que les membranes de la cellule sont elles-mêmes faites de graisse. Le vaccin passe donc au travers sans s’aider de récepteurs spécifiques.

C’est pourquoi le vaccin peut également passer au travers de cellules de bactéries et les infecter de la même manière, comme l’indique l’article, parce que la méthode utilisée n’est pas spécifique à certaines cellules comme le fait le virus, c’est une méthode qui induit que le vaccin peut infecter n’importe quelle forme de cellule présente dans l’organisme incluant des bactéries.


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