Commentaire de Djapaskero
sur Pourquoi la religion catholique est la plus complexe, la plus belle et la plus réconfortante


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Djapaskero Djapaskero 25 juillet 2021 09:58

@Étirév

Nous avons si, et de plus en plus, une idée très précise de ce qu’est la religion chrétienne historique. Le lien que vous proposez ne s’en charge pas car il remplace cette histoire par des élucubrations mensongères occidentalo-centrées, comme toujours.


Le christianisme s’est développé au moyen-orient et y est toujours présent sous sa forme première : l’Orthodoxie. Elle se différencie de sa version tronquée occidentale par un rejet du légalisme et de la culture de la culpabilisation. Elle possède une réelle préoccupation de l’amour du prochain ainsi qu’une pratique de la repentance permanente, qui amène à une grande humilité, appelée en occident “conversion” mais conceptualisée en orient depuis les évangiles (écrits en Grec) à travers la notion de “metanoia”, véritable transformation de l’esprit. Jésus Christ, le médecin des âmes est là pour soigner les blessures que sont les pêchers. Malheureusement, en Occident, la focalisation se fait sur l’aspect légaliste du pêcher et sur le fait de devoir le racheter, sur la culpabilisation, provocant la névrose et son cycle infernal, etc.


Grace à certains documents retrouvés bien plus tard, comme par example la Didaché, premier catéchisme chrétien connu, datant d’avant l’évangile de Jean, nous avons de précieuses indications sur l’Église primitive et son organisation.


Énormément de mensonges ont été perpétrés par les sectes maçonniques et new-age. Par exemple, la légende urbaine voulait que Contantin fut le grand orchestrateur du christianisme moderne, dictateur de surcroît. On sait aujourd’hui qu’il n’était pas chrétien à l’époque mais le devint uniquement sur son lit de mort, qu’il laissa libre choix de parole et débat aux évêques présents au premier concile de l’Église pour discuter de la nature la divinité de Jesus Christ (le mouvement d’Arius avait un nouveau dogme et il fallait se mettre d’accord) et aussi pour fixer la date de Pâques. Les problèmes débattus dans ce concile et dans les 6 suivants ont toujours été de nouveaux problèmes mis sur la table, dont les évêques n’avaient pas spécialement déjà pensé parfois, mais qui surgissaient car un mouvement du christianisme exagérait apparemment dans une interprétation qui ne correspondait pas avec le message passé par les apôtres. Il fallait donc réagir et débattre et remettre les choses en place.


Fallait-il que les différents courants du christianisme de l’époque se tolèrent malgré une certaine déviance de l’enseignement des apôtres ou fallait-il bâtir une église solide avec une foi commune qui la respectait ? Le choix a été vite trouvé et il y a eu des abus, nous en sommes tous conscients. Mais en même temps que le dogme se formait pour laisser apparaître le symbole de Nicée-Constantinople (texte de la conclusion des débats), la spiritualité orientale chrétienne se développait également.



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