Commentaire de Jean Dugenêt
sur L'échec de la deuxième révolution chinoise


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Jean Dugenêt Jean Dugenêt 13 novembre 2021 11:03

ra@titi
La haine vous fait baver de rage. Vous ne connaissez qu’insultes et calomnies. Les révolutionnaires ont combattus les dictateurs que vous citez. Apparemment vous oubliez dans les dictateurs Hitler, Mussolini, Franco, Salazar... Il y aurait-il pour vous des bons et des mauvais dictateurs ? Leurs idéologies sont très semblables.
Tous ces dictateurs ont été combattus par les révolutionnaires.
Aujourd’hui, les noms de Lénine et Trotsky font encore trembler les bourgeois qui n’ont de cesse de les salir. Ceux qui, pour le compte des milliardaires, exercent le lucratif métier de calomnier toutes les révolutions s’en donnent à cœur joie à l’instar de Stéphane Courtois et les autres larbins. Les bolcheviks seraient pour eux des dictateurs. Ils assimilent les bolcheviks avec la dictature mise en place par Staline. Mais cela n’a rien à voir. Pour établir sa dictature, Staline a exterminé les bolcheviks. Des huit membres du premier bureau politique du parti bolchevik seuls Lénine et Staline sont morts de « mort naturelle ». Tous les autres ont été exécutés par Staline (Kamenev, Krestinski, Zinoviev, Boubnov) ou assassiné, comme Trotski, ou encore mort en prison, comme Sokolnikov.

Les bolcheviks massacrés par Staline n’avaient rien de commun avec "la dictature". Ils étaient épris de liberté et ils voulaient la paix. Ils se sont battus pour abattre la dictature du tsar et pas pour en créer une autre. Ils ont combattu toutes les puissances capitalistes d’Europe qui avaient envoyé leurs ouvriers s’entretuer en 1914. Les grandes puissances capitalistes n’ont pas pu mobiliser suffisamment de forces pour liquider cette révolution. Ils ont été limités par la résistance des prolétariats de toute l’Europe qui ouvraient de multiples mouvements révolutionnaires. Les bolchéviks ont gagné la « guerre civile » qui était en fait une guerre contre toutes les puissances capitalistes en s’appuyant sur la résistance des travailleurs de toute l’Europe. En ce sens la révolution d’Octobre est une victoire du prolétariat de toute l’Europe. Cette révolution était la hantise des capitalistes. Les exploiteurs d’Europe étaient les premiers à vouloir exterminer les bolcheviks mais, finalement, ce ne sont pas eux qui l’ont fait. C’est Staline qui s’en est chargé plus tard pour mettre en place sa dictature. Il a mené une contre-révolution préventive contre ceux qui n’auraient jamais accepté sa dictature.

La dictateur Staline a fait le sale travail que vos amis voulaient voir.

La haine à l’égard des bolcheviks et de la révolution d’octobre est la pure expression de la conscience de classe des capitalistes. De tout temps, depuis les révoltes des esclaves spartakistes jusqu’à nos jours, les exploiteurs n’ont cessé d’exprimer leur haine, égale à leur hantise, contre les exploités qui se révoltent. C’est pourquoi ils calomnient toutes les révolutions et tous les révolutionnaires. Leurs discours sont toujours les mêmes : laissez-nous jouir de votre plus-value ! Transpirez pour nous ! On veut vous faire crever au boulot (Tiens ! Si on faisait une réforme des retraites...). Soyez soumis et dociles. Si vous vous révoltez, il y aura plein de morts. Ce sera atroce et ce sera de votre faute. C’est vous qui aurez commencé. Vous l’aurez bien cherché...

Il faut bien qu’ils placent les bolcheviks et la révolution russe dans leurs immondes calomnies habituelles. Classiquement les réactionnaires dressent un tableau mensonger de la guerre civile. L’armée rouge aurait agressé de gentilles armées blanches (comme des colombes), pacifiques et chrétiennes pour leur faire subir les pires atrocités. La réalité est bien différente. Au cours de cette guerre civile, les armées blanches ont laissé libre court à leur haine des révolutions et des révolutionnaires. Kornilov avait dit dès décembre 1917  : « même si nous devons brûler la moitié de la Russie et tuer les trois quarts de sa population pour la sauver, nous le ferons ».


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