Commentaire de Mozart
sur Bruno Le Maire nous ressort le mythe de la faillite de l'état


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Mozart Mozart 29 juin 2022 16:42

@logan
Bonjour.
Vous prenez ici un cas extrême et qui ne peut être comparé à notre déficit chronique et permanent. En effet, un malade peut avoir un besoin passager de réanimation après un accident. Mais le but à court ou moyen terme est de le remettre sur pied pour qu’il revive. S’il doit rester comateux ad vitam aeternam, il n’y a aucun intérêt de continuer à le faire survivre.
La charge de la dette devient tellement importante qu’elle empêche l’état d’exercer ses pouvoirs régaliens, ne serait-ce qu’à minima. Or, contrairement à l’Italie où la dette est détenue en grande partie par la nation même, en France nous dépendons pour beaucoup du bon vouloir de créanciers étrangers.
Que vous le vouliez ou non, un pays est comme une entreprise : il y a des rentrées et des dépenses. Si on ne les équilibre pas, on finit dans le mur, tel le Vénézuela. Le G7 sera bientôt un lointain souvenir pour nous, à la vitesse où nous coulons.
Une chose que l’Histoire m’a apprise : après chaque période de désordre du à un état faible, vient une période d’absolutisme avec un état totalitaire (Louis XVI-révolution, Nicolas II-Lénine, République de Weimar-Hitler...
Et contrairement à ce que vous dites, la comptabilité ne se limite pas à condamner les déficits, elle appréhende aussi les investissements à différents termes et leurs possibilités de gain.


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