@ Aristide

Je pense que c’est plutôt vous qui faites une « fixette » sur mes rapports au football professionnel.
Bien sûr que d’autre sports pros sont sujets aux mêmes « dérives », mais je laisse le soin à ceux qui les connaissent mieux que moi d’en parler.

Pour ce qui est des « jeunes de banlieue », je sais très bien à quoi m’en tenir, et cela vaut tant pour ces gamins que pour leur encadrement sportif et familial*. D’une part, du fait de mes expériences passées, notamment en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne, d’autre part en raison des retours actuels que j’en ai par le biais d’amis qui vivent dans ces banlieues — notamment à Sevran et Villepinte — et sont restés en contact avec les sphères du football.

* J’ai à cet égard déjà eu l’occasion de dire à quel point les dirigeants et les entraîneurs de ces quartiers sont des gens responsables et dignes du plus grand respect pour la plupart d’entre eux. Quant aux parents, force est de constater qu’il n’est pas évident pour une partie d’entre eux d’imposer leurs choix à leurs ados, notamment lorsqu’ils sont mis en position d’infériorité relativement à eux par une maîtrise insuffisante de la langue, par une méconnaissance des codes sociaux ou bien encore par un chômage récurrent !