@Francis, agnotologue

pour les aider à ne savoir rien faire, il les a bombardé. Voilà la justification par vos amis

Il n’était pas nécessaire d’être amie avec le tyran Saddam Hussein pour être contre la guerre de Bush vous savez ! Alors pour revenir à ce que vous me dites, cela revient à placer l’intervention russe en Ukraine sous le couvert du droit d’ingérence humanitaire. Eh bien je suis désolée, mais cette excuse n’est pas plus crédible que celle des armes de destruction massive de l’Irak. Je m’explique. Vous conviendrez sûrement avec moi que si G.W. Bush n’avait sincèrement voulu QUE désarmer les Irakiens, il aurait accepté l’envoi d’inspecteurs de l’ONU, comme le demandait toute la communauté internationale. Il en va de même en Ukraine. Si la préoccupation de V. Poutine était RÉELLEMENT le sort des ukrainiens du Donbass, pourquoi n’avoir pas fait voter ou tout au moins proposé au vote une résolution permettant l’envoi d’inspecteurs de l’ONU et autorisant le recours à la force si nécessaire ? Ne serait-ce que pour épargner à ceux qu’il prétendait vouloir défendre les affres de l’actuel conflit, c’est la voie qu’il aurait choisi. En aucun cas il ne serait intervenu, sans avoir au moins tenté d’obtenir le vote d’une résolution, afin d’apporter une solution au problème la moins meurtrière à ceux qu’il prétendait défendre. Or comme Bush, Poutine a fait l’inverse, apportant ainsi la démonstration flagrante que le sort de ces gens n’était pour lui qu’un odieux prétexte. Et s’il restait un doute aux benêts, M. Poutine le fait voler en éclat en annexant purement et simplement à son territoire les zones ukrainiennes conquises ou revendiquées. Car, qu’il demande un vote d’autodétermination pour ce peuple et cela sous l’égide de l’ONU, ça aurait pu encore passer, mais en annexant ces régions, il pulvérise complètement la justification de l’intervention à vocation humanitaire. On entre dès lors dans la guerre de conquête. C’est la violation la plus grave du droit international et la fin définitive de l’illusion humanitaire.