Commentaire de Fergus
sur Conservateur, voilà un mot qui commence bien mal*
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J’invite les contempteurs du personnel politique français qui portent un regard à juste titre très sévère sur les pratiques de notre propre système à observer de manière objective ce qui se passe de l’autre côté de la Manche.
Comme l’a souligné l’auteur, on assiste à une forme de chaos mis en oeuvre par un parti en pleine décomposition, miné par ses contradictions post-Brexit.
Dans toute démocratie normalement constituée, l’on serait déjà retourné devant les urnes.
Rien de tel à Londres : les conservateurs, accrochés à leurs sièges comme des berniques à leur rocher, entendent aller au bout de leur mandat, autrement dit survivre jusqu’aux élections générales de 2024.
Voilà qui laisse pas mal de champ à de nouveaux épisodes granguignolesques de cette mascarade politique dont il n’existe pas d’autre exemple en Europe (même l’Italie n’a jamais connu une situation aussi dégradée).