Commentaire de ifelhim
sur La « madelinisation » du marché de l'emploi et la « virtuelisation » des grandes surfaces


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ifelhim (---.---.9.185) 23 mai 2006 14:19

Le marché du travail est considéré, à juste titre comme trop régulé, parce qu’il y a trop de lois, trop de règlements. La conséquence la plus directe de cette complexité, c’est qu’elle favorise les grandes entreprises, qui ont les moyens de faire appel à des juristes, pour leur trouver des astuces, c’est le même problème que pour l’évasion fiscale. A faire trop de lois, à mettre des exceptions partout (comme dans la fiscalité, voir le cas de l’impôt sur le revenu), on tue la jurisprudence. Nos politiciens se sont montrés (et se montrent toujours) incapables de mettre la rigidité au bon endroit et la souplesse où il faut...

A mes yeux, il me semble que la logique voudrait l’on parte du principe : « tout est permis, sauf (...) ainsi que (...) mais sous les conditions suivantes(...) » plutôt que plus ou moins faire la liste de ce qui est autorisé. A charge ensuite à la justice de mettre les points sur les i (et condamner à des amendes et des dédommagements en conséquence) en cas d’abus. Il me semble que les « prud’hom » partaient de cet idée... Il suffirait pour ça marche que les partenaires sociaux apprenent à parler ensemble, ils le font, mais mal et sous la contrainte, sans compter les idéologies qui gangrènent un peu trop les débats (syndicats trop attachés aux fonctionnaires et focalisés sur les grands groupes ; de fait, ils ne voient pas les boulevards qu’ils ouvrent aux grands groupes et la pression excessive mise sur les PME, les artisans et les commerçants. A propos des 35 heures, il faut voir que les PME ont eu un mal fou à s’y mettre, sans compter les problèmes occasionnés, alors que les grands groupes y ont trouvé le moyen de faire des économies (via l’annualisation)... ça me semble grave).


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