@Aristide
Une voix qui porte pour NOS intérêts en place de cette politique de gribouille qui n’a aucune légitimité.

Et quelle politique porterait concrètement NOS intérêts sur l’Ukraine ?

On pourrait écrire un roman sur cette question, mais la réalité est tellement décevante :

— on a par exemple la politique de collaboration avec Poutine, qui est proposée par des pseudos patriotes. Ils n’osent toutefois même pas l’assumer réellement et se retranchent derrière les propos filandreux qu’on connaît bien maintenant (maiis, « le pouvoir d’achat », « les torts sont partagés », etc...). Probablement que s’ils étaient au pouvoir, ils n’iraient pas jusqu’au bout. Lorsque le FN prend l’exemple de la Hongrie, je pense qu’il faut l’interpréter au sens littéral, comme la France ravalée au même niveau que la Hongrie de 10 millions d’habitants. Sans compter que l’alignement sur Poutine ne me paraît pas moins dangereux que l’alignement sur les USA.

— une politique de vraie neutralité, où on renvoie dos à dos les deux parties : c’est difficile, car on finit par se prendre des coups des deux côtés et personne ne vous écoute.

— une politique de médiation. Encore faut-il que les 2 parties aient envie de négocier, ce qui n’est pas le cas jusqu’ici. Il n’y a que la Turquie qui y arrive un peu, mais pas sûr du tout que la France, qui est considérée comme occidentale, y parvienne. Et pour quels résultats ? Lorsque Macron a essayé de discuter en février, tout le monde s’est moqué de lui, y compris les pseudos défenseurs de « NOS intérêts ».

Laisser la commission parler au nom de tous est une aberration vous dites ?

Peut-être, mais 25 gnomes qui tirent chacun de leur côté.... ce serait mieux ?

Lorsque la Grèce se faisait agresser par la Turquie, seule la France a régi. On a vu l’Egypte ou ... les Emirats arabes Unis (!) plus actifs en méditerrannée que l’Italie ou l’Espagne. Quant aux « souverainistes hongrois », ils s’en foutaient complètement. Voilà où on en est dans le vrai monde.