Commentaire de Octave Lebel
sur Corrida & victimisme


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Octave Lebel Octave Lebel 26 novembre 2022 19:50

@Luc-Laurent Salvador

On peut dire aussi qu’il renvoie les amateurs et les acteurs à leurs phantasmes dont on voit bien qu’ils sont autant individuels que collectifs et historiquement construits, plutôt du côté de la dérision dans la présentation du grand Jacques. En citant des carnages voulus par des décideurs autant peu économes du sang d’autrui qu’ils sont la plupart du temps à l’abri de comptes à rendre de leur vivant. Vérités qui finissent lentement mais sûrement par émerger grâce à ceux, témoins, acteurs et historiens qui ne se paient plus de mots et mythes pour y substituer responsabilités à nécessité, fatalité et héroïsme.

Il me semble que Brel se méfie du goût du sacrifice gratuit d’autrui, homme ou animal, qui va si bien avec l’héroïsation qui le rend à la fois licite, fatal et nécessaire.


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