Commentaire de Mélusine ou la Robe de Saphir.
sur VICTOIRE des Juristes pour l'enfance : la CAF modifie l'article intitulé « Mon enfant est transgenre comment bien l'accompagner"


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Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 mars 2023 07:45

Suite : 

IL fallait se débarrasser une fois pour toute de cet encombrant OEDIPE, avec ses limites à la jouissance incestueuse avec la mère (Louis Malle avait bien illustré cette régression dans son film : Le souffle au coeur). Le « Portier de nuit » avait ouvert la porte aux générations suivantes. Deleuze et Guattari, Michel Foucault, Guy Hocquenghem,..... Plus de père. Plus de repères. Eradication totale de la différence sexuelle et du réel. L’anti-psychiatrie venant d’Amérique soufflait une vent nouveau, rafraichissant l’Occident sortant juste des horreurs d’une guerre que connu leurs parents ou grand-parents. 

 

Elle venait de Palo Alto et préparait le terrain aux frères d’une nouvelle démocratie. Celle où tout le monde aurait une voix. Même son chien. Les réseaux sociaux, la grande fraternité universelle avait gagné ses galons. On pouvait se reposer sur les flots de la société liquide, elle coulait sur du sable. Les seins généreux du lait cocaïné offrait ses paradis incestueux. L’argent lui aussi coulait à flot. Les futurs traders avaient ouvert les vannes de la bourse. Surtout à ceux qui en avaient la clé.

 

La société de consomption était offerte à une société avide de plaisirs faciles et directement accessibles. 

 

D’autres comme Janine CH. Smirgel et son mari, n’avaient plus qu’à la boucler. Valise comprise. Pauvre Cassandres, vous aviez pourtant vu juste : cela ne tiendra pas... Rien ne pousse sur le sable. Car nul ne retourne dans la matrice maternelle sans y sombrer dans un sommeil mortel. La pomme de la sorcière s’appelait SIDA. 

 

Extrait : En effet, si le progrès scientifique et technique, met en oeuvre, dans la démarche qui y mène, le principe de réalité, s’il exige une succession d’actes, de tâtonnement, de détours, il n’en est pas moins vécu, quant à ses résultats, à un certain niveau comme la magie même. La science apporte aussi paradoxalment à l’homme, un aliment qui développe), son appétit narcissique et son besoin propre au plaisir, d’obtenir tout, tout de suite. La scène mène aussi à une impatience grandissante, comme s’il ne pouvait plus s’accomoder des rythmes naturels de la vie. Mais c’était mis ç fonctionner sur le modelè des machines qu’il a lui-même créées. Ainsi, la science intimement liée à Oedipe fournit-elle à narcisse les armes dont il a besoin pour vaincre Oedipe.

 

Pour être ce narcisse qui se prend pour sa propre création, il s’agit en premier de tuer le réel. Le roc qui bloque le passage, L’écluse qui modère le flux de l’eau. De nombreux films dans les années 70 illustrèrent ce meurtre du réel. Citons : La Délirante Sarah jouée sur un mode parodique. Le rôle étant tenu par des hommes. Axel inspiré de l’ISLE-Adam et joué par un transexualiste. Mais le plus marquant fut bien Cabaret.

 

... Ainsi Cabaret, de harold Prince, qui se passe à Berlin en 1931, commence dans un music-hall de travestis où le

« Meneur de jeu » au sens propre comme au figuré, maquillé comme une poupée, à la voix haut perchée, représente le diable (ou si l’on veut : Hitler in uns), celui qu connaît les hommes, les manipule et les conduit jusqu’à l’accomplissement inéluctable de leur destin. Tout le film est scandé par les séquences qui se déroulent dans le cabaret de travestis, microcosme où apparaissent, comme grossis à la loupe et stylisées, comme dans un cauchemar, les étapes successives de la montée du nazisme. 

 

Ceci n’est pas un avertissement. Nous savons bien que nous y somme déjà... Certes,sous d’autres formes, mais l’ombre de la mort plane sur nos têtes

 

La mort d’Oedipe ouvre les portes de la nuit...

 

A la fin de sa vie Oedipe partit finir sa vie à Colone. Et ses mots résonnent en nous d’un avertissement effrayant : 

 

« Mes filles, c’est maintenant mon tour de vous guider. Suivez-moi, mais ne me touchez pas. Je trouverai tout seul la tombe sainte qui gardera mon corps dans ce pays... Lumière, si longtemps invisible pour moi aveugle, mon corps sent ta caresse pour la dernière fois. Toi Thésée, hôte inestimable et vous ses compagnons, et toi Pays de l’Attique, je vous souhaite des jours heureux et vous conserverez ainsi votre bonheur »

 

Nombreux extraits d’Oedipe et psychanalyse d’aujourd’hui. 17 aout 1978. Editions Privat.

 

 


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