Commentaire de Laconique
sur Claude Tresmontant, Le Christ hébreu, la langue et l'âge des Evangiles
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Le fait que le Nouveau Testament soit en grec n’est absolument pas anodin. Dieu a investi le grec, langue de l’universalisme, de la perfection à la fois intellectuelle (philosophie) et esthétique de l’homme, comme il avait investi auparavant toutes les tentatives d’autonomie et de grandeur de l’homme (la ville, la royauté, etc.), pour faire éclater avec évidence, au sein du domaine même de la révolte, que c’est lui qui a finalement toujours le dernier mot.