Commentaire de Mélusine ou la Robe de Saphir.
sur Jacques Brel antisémite : la bancale enquête de Jean-Michel Aphatie
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@chantecler
Je voulais exprimer que nous sommes tous ambivalents par rapport à la judaïcité.... J’ai même lu dans un livre qui justemnt est écrit par un juif qui se moque de Don quichote à la triste figure (qui ne connaît le spectacle de Brel sur le personnage), l’associant au christ du nouveau testament. Son argument : l’ancien testament est celui du père donc des juifs et le nouveau : celui des antisémites. Don quichote étant assimilé au christ. Tiens, je vais même mettre la référence. C’est même dans ce livre que j’ai appris que Mitterrand était antisémite.
Extrait : Pourquoi la haine, immémoriale, du juif ? Pourquoi la volonté, bimillénaire, de l’humilier puis, avec l’avènement du nazisme, de l’exterminer ?
Beaucoup d’auteurs se sont attachés à étudier les conjonctures ― historiques, politiques, économiques, religieuses... ― responsables des expressions variées de l’antisémitisme à travers les âges. Reste qu’il demeure impossible d’argumenter l’antisémitisme : il est comme un stigmate implanté au plus profond de la psyché.
Provocant, stimulant, à la fois leçon d’histoire et de psychanalyse, le livre de Béla Grunberger ― psychanalyste juif ayant traversé le siècle ― et de son collaborateur, Pierre Dessuant, propose de l’énigme de l’antisémitisme une interprétation novatrice en ce qu’elle appréhende, dans son opposition radicale avec le judaïsme, le christianisme comme religion narcissique par excellence : celle de l’homme fait Dieu.
En formulant, sur l’une des « maladies mentales » les plus enracinées dans la culture occidentale ― l’antisémitisme ― un « diagnostic » qui, loin de toute visée dogmatique, convoque les principes mêmes d’une des religions fondatrices de celle-ci ― le christianisme ―, Béla Grunberger et Pierre Dessuant signent un ouvrage sans nul doute voué à devenir l’une des références sur la question de l’antisémitisme et de son point culminant, la Shoah.