Commentaire de Christophe
sur Bilan d'un an de conflit : Entre la guerre et le déshonneur, nous avons choisi la guerre, nous aurons le déshonneur
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@Aristide
Je ne détiens aucune vérité, toute réalité étant relative, passant par un filtre qu’on appelle l’interprétation. Au contraire tout se fait dans la mesure.Mais, il est vrai que cette position « médiane » et « équilibrée » satisfait rarement ceux qui croient détenir la vérité
Si j’aborde le sujet de l’IA c’est que je connais un peu ce domaine, j’ai même participé pendant plus de 6 ans aux RJCIA (Rencontre des Jeunes Chercheurs en IA). Il existe différentes approches de l’IA qui sont dues principalement à notre niveau de connaissances personnels et notre culture ; je n’y peut rien si c’est le mode de fonctionnement humain, ce qui rejoint ma première assertion, il n’existe pas une réalité unique dès lors qu’elle est obligatoirement interprétée par un être humain ... ou une machine.
Lorsque j’ai réalisé mes recherches en sciences cognitives, en explorant les graphes existentiels, les graphes conceptuels, ... différents langages de représentations de connaissances, je me suis heurter à l’incapacité des machines à passer leur principe exclusif de ... déduction ; passer à un système inductif est quasiment impossible aujourd’hui (Ouam, c’est la troisième différence, elle m’est revenue )
Comment passer à un système qui a la capacité à déterminer des recoupements logiques humainement mais illogiques mathématiquement ? C’est globalement et de façon simpliste la question à surmonter. C’est une des caractéristique puissante de l’intelligence humaine que ne possèdent pas les machines.
Détenir une vérité est une ineptie, croire que l’on sait tout est aussi une ineptie. Lorsque l’on cherche, lorsque l’on apprend, ce que nous retenons le plus c’est que plus on apprend, plus on se rend compte qu’on ne sait pas grand chose au regard de toute la connaissance acquise au fil du temps par l’humanité. La seule chose qui nous permet de pouvoir avoir ses opinions propre c’est d’admettre sa propre singularité ; le savoir est cumulatif et chacun l’interprète selon ce qu’il est et chaque être humain est unique dans sa façon d’appréhender le monde.
Ce que vous appelez un système intelligent est un système de traitements de données qui synthétise une grande quantité d’informations (mais pas toutes) et c’est la force de l’informatique par rapport à l’humain, mais elle ne sait pas toujours faire des liens interprétatifs entre ces données pour en faire des connaissances. Entre les données et les connaissances, il y a une part sans doute d’inférence mais pas suffisamment poussée. Et je n’aborde pas le problème des méta-connaissances (issus chez les humains de notre culture).