Commentaire de Hervé Hum
sur Légitimité et servitude


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Hervé Hum Hervé Hum 23 août 2023 17:13

@Eric F

relisez mon commentaire, je vous réponds déjà en écrivant qu’il s’agit là de la mise et maintiens sous tutelle de la démocratie par une minorité (en respect de l’aphorisme de Voltaire). Une tutelle où le tuteur est désigné à échéance régulière par le mis sous tutelle, ce qui se pratique avec l’accord d’un juge, sensé vérifier que le tuteur ne vole pas ou/et n’abuse pas de la personne sous sa tutelle. Mais quid d’un juge lui même corrompu ? Tutelle qui implique le maintiens des citoyens dans la conviction de sa propre immaturité ou sénilité politique.

Et votre réponse omet l’élément fondamental de la démocratie, c’est à dire, la transparence TOTALE de la prise de décision politique sur TOUS les domaines ou l’exception, donc, le secret dit « d’état » est TOUJOURS le fait de la dictature, la preuve d’un complot (peu importe son but et la victime) qui peut être consentie par le peuple et rester dans le cadre démocratique, si et seulement si, le secret est limité dans le temps et l’espace, donc, pour un mandat impératif. Et cela vaut pour tout ce qui touche de près ou de loin à la société, donc, y compris et même surtout pour tout le secteur économique où le fait du « secret des affaires » consacre la dictature de la minorité possédante de l’outil économique et de son financement.

La transparence est le baromètre de la démocratie et donc de la dictature, mais dès lors où vous voyez un pays qui repose pour tout ou partie (même infime) sur le principe du secret, alors, vous êtes absolument certains, sans aucun doute possible, que tout ce qui fait partie du secret relève de la dictature. Car comme le rappelle l’auteur de l’article, un peuple quelconque est toujours la somme des individus qui le compose et qui ont tantôt des intérêts convergents, tantôt divergents ou plus rarement indifférents et qui ne peuvent trouver une cohésion que via la définition d’un intérêt général dans lequel chaque individu reconnaît être une utilité à son accomplissement. Tout individu prônant son intérêt personnel ne reconnaît pas le principe de l’intérêt général, même et surtout s’il cri au et fort le contraire.


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