Commentaire de Vivre est un village
sur Légende des temps immémoriaux


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Vivre est un village Vivre est un village 8 octobre 2023 14:13

@Vivre est un village

Notes :

(1) Dans une première version, plus brève, ce texte fut prononcé à Rouen lors d’un colloque sur Sociabilité et parenté, et publié dans les actes de ce colloque (in F.Thélamon, éd., Aux sources de la puissance. Sociabilité et parenté. Rouen, 1989, p.21-36). Je dois la citation de Saint-Just, extraite du rapport à la Convention le 26 Germinal an II, à la lecture de la thèse de Sophie Wahnich sur la question de l’étranger dans la Révolution française (université de Paris-I, Décembre 1994).
(2) Voir infra, chapitre IX.
(3) V.Asheri, 1982, ainsi que Asheri, 1985, et Loraux, 1987 [1997]
(4) V.Asheri, 1982 : 1044 et 1985 : 144-145. Membres d’une phratrie, les phratères sont des « frères » purement classificatoires.
(5) (5) Glotz, 1904 : 903
(6) Sur ce qui serait sans nul doute une contradiction au regard des pratiques politiques, mais qui ne l’est plus, s’agissant d’une parenté artificielle, dénotée par hairetos en opposition treme à terme avec ek génous ; voir Loraux, 1987 : 31-2.
(7) Voir Loraux, 1981d.
(8) République, III, 414d-415a : Adelphôn kaì gegenôn, comme dans le Ménexène (239a), les citoyens autochtones sont « tous frères nés d’une même mère » ; bine que signifiant étymologiquement « dela même matrice », adelphos a peut être pour un Grec le contenu de « frère de père et de mère » (Perpillou, 1984 : 210-212)mais, en contexte d’autochtonie, il se trouve que le mot – faut-il y voir une ruse étymologisante de Platon ? – ne renvoie qu’à la filiation maternelle. On notera que les enfants de mère sont pensés comme plus intimement liés, ainsi que l’interdit athénien portant sur l’union entre un frère et une sœur de pères différents, mais de même mère. Pour des représentations analogues dans une société africaine, où les « enfants de mère » sont unis par l’affection et les « enfants de père » par la rivalité, voir Olivier de Sardan, 1984 : 41, 63-64.
(9) Voir Sissa, 1986.
(10) Helléniques, II, 4, 20-22.
(11) De l’amour fraternel, 149d
(12) Voir Loraux, 1987 [1997] : 31-32.
(13) De la curiosité, 518a.
(14) Voir N.Loraux, « Poluneikes eponumos.Le nom des fils d’Œdipe entre épopée et tragédie », in C.Calame (éd), Métamorphoses du mythe en Grèce antique, Genève, Labor et Fides, 1988, p.151-166.
(15) On n’envisage pas ici le phénomène « privé », bien attesté dans les plaidoyers (cf.Strauss, 1993 : 68, chez qui c’est l’unique occurrence de la question), des querelles entre frères autour de partages successoraux – ce qu’est aussi l’éris des fils des fils d’Œdipe.
(16) Contre Eratosthène, 92.
(17) Lois, 689 c-d.
(18) Dans son commentaire du Livre IX des Lois, Gernet (1917b : 140) s’intéresse plus à cette question qu’au cas précis du meurtre du frère (qu’une coquille a d’ailleurs transformé en « père »).
(19) Ozouf, 1989 : 177.

A bientôt.
Amitié.


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