samedi 3 juillet 2021 - par C’est Nabum

Légende des temps immémoriaux

​ 

Les deux frères.

 

 

Il fut un temps où des humains s'installèrent sur les rives des rivières pour y établir des villages. Ils avaient remarqué qu'il était plus simple de transporter des marchandises sur l'eau, que la vie y était plus douce qu'au cœur de la forêt tandis que le poisson abondant améliorait l'ordinaire. Ainsi naquirent celles qui bien plus tard allaient devenir nos grandes villes.

Cette légende circule ici ou là ; elle ne nomme pas la rivière, afin sans doute de ne froisser aucune susceptibilité ; chacun dans ce pays atteste que la sienne est la plus belle, la plus mystérieuse et la plus porteuse d'histoires. Étant moi-même enclin à ce redoutable travers, je vais faire en sorte de ne pas apporter de réponse à cette controverse.

Il advint, en cet avant au-delà d'auparavant, au bord de l'eau, qu'une tribu vivait heureuse et respectait celui que les humains avaient choisi pour chef. L'homme était entouré de mystère, il était d'une corpulence bien supérieure à celle de ses semblables et avait, dit-on, une ascendance magique. Il se nommait Nissyen, était craint tout autant qu'admiré par les siens, ses sujets obéissants et respectueux.

On disait de lui qu'il avait été sculpté dans l'argile par une déesse, une fée ou bien une sorcière. Les rôles n'étaient pas encore clairement définis et la répartition des forces entre le bien et le mal n'était pas aussi tranchée qu'aujourd'hui. Celle qui lui avait ainsi donné naissance était Damona, la déesse des sources. Les Celtes aimaient à la représenter sous le totem de la vache, car le lait est la source de la vie.

Pour les sujets de Nissyen, tout allait pour le mieux jusqu'au jour où une terrible menace vint troubler leur tranquillité. Dans les bois, un colosse à la force gigantesque semait la désolation. Il était d'une goinfrerie telle qu'il relevait les filets des pêcheurs pour prendre leurs poissons, qu'il prélevait le gibier dans les pièges des chasseurs et que plus rien n'était possible pour ces pauvres gens.

Ceux qui l'avaient aperçu en avait fait une telle description que l'effroi gagnait toute la région. Les gens se terraient dans leurs cabanes et plus personne n'osait aller quérir de la nourriture. Bientôt les réserves s'épuisèrent et la nécessité d'affronter le monstre s'imposa à tous. La quiétude de Nissyen venait soudainement de prendre fin car c'est naturellement vers le chef que se tournèrent tous les membres de la communauté.

C'était une époque où celui qui détenait le pouvoir devait assumer quelques obligations, payer de leur personne et même prendre des risques pour venir en aide à ses sujets. Il ne pouvait déléguer ou confier à d'autres ce qui était de sa charge. Nissyen n'était pas homme à se dérober, il s'arma de courage et de ce qu'il avait de mieux comme armes et partit affronter ce monstre qui hantait la région.

Bientôt, les routes des deux colosses se croisèrent. Ils se firent face. Ils étaient en tous points semblables. Même taille, même corpulence, même couleur de cheveux, même forme de visage. Nissyen en fut interloqué bien plus que celui qui se trouvait face à lui et semblait ne pas avoir la même conscience de cette étrange ressemblance. Le combat n'eut pas lieu. Il y avait comme un respect mutuel qui fit que les deux opposants firent demi-tour et s'en allèrent chacun de leur côté.

De retour au village, Nissyen dut avouer son trouble et sa réaction. C'est alors qu'une vieille femme, celle qui guérissait les gens par sa science des herbes et des remèdes qu'accordait alors généreusement la nature prit la parole de manière étrange. Elle déclara « C'est donc qu'il est revenu ! » Puis elle s'enferma dans le silence, marmonnant par devers-elle des mots incertains et incompréhensibles.

Nissyen et ses sujets voulurent en savoir davantage. Il n'y avait que le druide pour décrypter le message de la guérisseuse. On alla le quérir alors qu'il était en chemin vers la grande forêt des chênes sacrés. Il maugréa contre ces messagers qui venaient l'importuner en cette période rituelle, ô combien importante. Mais devant la frayeur et l'angoisse de tous, il consentit à rebrousser chemin pour apporter ses immenses lumières.

Nissyen lui raconta alors ce qui s'était passé et l'étrange rencontre qu'il avait faite : un autre lui même, plus sauvage et sans doute tout à fait incapable de communiquer. Alors le druide raconta le secret de la naissance de Nissyen, la faute de Damona qui n'avait pas sculpté un mais deux enfants dans l'argile de la rivière.

Pour éviter le conflit qui ne pouvait que naître de cette gémellité, l'un des enfants avait été abandonné à la nature, perdu loin d'ici au milieu d'une forêt profonde et épaisse. Il avait dû être recueilli par les bêtes sauvages, une louve ou bien une renarde, une truie ou bien une biche qui lui donna son lait. Il avait grandi loin des humains et c'est pourquoi il ne parlait pas …

Le druide déclara alors à Nissyen, totalement médusé par cette révélation, que l'enfant avait été nommé Evnissyen avant d'être envoyé à ce qu'on pensait alors être une mort certaine. Pour le chef, il n'était plus question de combattre celui qui était son frère jumeau mais il lui était tout autant impossible de le laisser effrayer les gens de sa tribu. Que faire ?

Ni le druide ni les plus sages des hommes de l'endroit ne savaient que répondre. Quant à Nissyen, il était même incapable de penser de manière efficace tant il était bouleversé par ce qu'il venait d'apprendre. C'est alors qu'une femme d'une beauté incroyable se présenta au milieu du cercle à palabres. On l'appelait Bellissima pour honorer sa beauté et sa grâce.

Bellissima déclara que ni les armes ni la force ne pouvaient toucher le cœur d'un homme, fût-il un être rustre et sans éducation. Seul l'amour pouvait lui ouvrir les yeux et le conduire sur le chemin de cette humanité qu'il n'avait jamais connue. Devant tous les membres de la communauté, subjugués et ravis à la fois, Bellissima se dénuda entièrement et laissa voir à tous un corps parfait d'une élégance infinie.

Sans plus un mot, elle quitta le village et partit à la recherche de ce monstre sauvage. Durant sept jours et sept nuits, personne n'eut plus aucune nouvelle d'elle. Seuls des râles sourds, des plaintes troublantes, des soupirs et des halètements d'une incroyable puissance indiquèrent à tous que ce qui se passait sous le couvert de la forêt voisine devait sans doute être un spectacle extraordinaire.

Nul ne songea à aller y regarder d'un peu plus près. La crainte du monstre les en dissuada ; moins cependant que la nécessité de profiter de son occupation du moment pour retourner à la chasse et à la pêche. C'est ainsi que les réserves se reconstituèrent et que les gens de Nissyen échappèrent à la disette.

Puis, au huitième jour, Bellissima revint dans la même tenue. Elle était radieuse comme jamais on ne l'avait vue. Elle marchait avec cette assurance qui caractérise les reines et les déesses. Elle alla directement rejoindre Nissyen et lui déclara que son frère jumeau était le plus charmant et le plus merveilleux des compagnons. Elle voulait l'épouser et vivre avec lui dans la forêt. La seule condition que Evnissyen avait émise était d'avoir la bénédiction de son frère.

Il en fut fait selon les vœux du monstre qui, en l'espace de sept jours et sept nuits, avait découvert l'amour et apprit la langue des humains. Il avait grandi dans la sagesse des animaux et ne voulait pour rien au monde vivre sous un toit et selon les rites de ces curieux personnages qu'il croisait parfois. Seule Bellissima avait trouvé le chemin de son cœur et c'est elle qui irait vivre avec lui, loin des humains. C'est ainsi qu'eut lieu le rite de leur union afin que s'établisse un pacte heureux entre le village et la nature sauvage. La légende perdura longtemps jusqu'au moment où ceux des villes, devenues trop grandes cessèrent de respecter la nature environnante. Il leur fallait asseoir leur puissance et imposer leur volonté à tout ce qui les entourait. Le pacte entre Nissyen et son jumeau avait été rompu.

Faudra-t-il qu'une autre Bellissima se lève et fasse comprendre à ces êtres cupides et vénaux que rien ne peut se concevoir sans un équilibre harmonieux entre les humains et leur environnement naturel ? Quant à espérer que l'amour renaisse dans le cœur des hommes, c'est une autre histoire. Il faudrait sans doute bien plus de sept jours et sept nuits à cette nouvelle déesse pour que tombent à jamais la peur, la haine et les armes.

Naturellement leur



45 réactions


  • Étirév 3 juillet 2021 12:06

    « Les Celtes aimaient à la représenter sous le totem de la vache, car le lait est la source de la vie. »
    Pourquoi la vache ?
    Le nom de Vishnou vient du mot « Vâtch » ou « Vash » qui en sanscrit désigne le verbe, le logos, devenu en latin « Vox ».
    Le mot « Vash » résonne dans le nom français « vache »*, dont le lait est le produit de la fécondation aboutie, liquide nourricier extrait d’une structure ayant engendré.
    Il représente la « liqueur » de la doctrine tirée d’une structure bien « traite », bien « traitée ».
    D’après le système du Brahmanisme, il y a pour le monde des époques de destruction et de renouvellement.
    A ces époques qui, dans le passé, sont au nombre de 9, il faut l’intervention d’une « Vache » pour sauver l’Univers. Or ce monde a dû son salut à Vishnou, qui a fait son apparition sur la terre 9 fois.
    La dixième et dernière incarnation de Vishnou aura lieu à la fin de l’âge présent. Cette dixième incarnation sera Kalki (Kalkinavatâra). Il fera son apparition pour la punition éternelle des méchants (qui paniquent actuellement, et font n’importe quoi).
    Ces incarnations de Vishnou, étaient appelées des avatars. Ces apparitions venues de temps à autre rapporter au monde « la Vérité absolue », ce sont les apparitions sur la Terre des grandes « Vaches sacrées », auteurs des Livres sacrés.
    Elles étaient attendues dans les temps de trouble, désirées dans les époques d’injustice...

    * La langue gauloise est la véritable source des langues de l’Europe et de l’Inde.
    Les « Vaches sacrées » et les « Neuf Sœurs »


    • C'est Nabum C’est Nabum 3 juillet 2021 17:31

      @Étirév

      Je ne suis pas un spécialiste

      merci


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 18:35

      @Étirév HATHOR BIEN SUR.

      Hathor est alors appelée « Déesse de la nécropole thébaine », ou « Déesse du sycomore » (arbre représentant le monde des défunts). ... Hathor est généralement représentée comme une déesse vache, avec des cornes entre lesquelles apparaissent le disque solaire et l’uræus. Belle synchronicité, vaccin de vacca (vache en latin). Et uranus coincé dans le corps du signe du taureau (qui pourrait aussi être une vache). L’uraeus (Cobra femelle) ou uranus...Taureau et la croix de TAU ou ansée. Certains risquent de confondre le deux symboles. Et pourtant il me semble qu’il y ait des point commun. UR urine et anus ...pas besoin de préciser. l’image des intestins et leurs mouvements ou constrictions ne ressemble-t-elle pas à celui d’un serpent qui enserre sa victime...Comme les cornes de vache de Hathor enserre le soleil. La croix en T (prononcer en Tau) prend la forme de cette lettre. On dit aussi croix ansée. Elle a pour origine un passage des écrits du prophète Ézéchiel : « le Christ sans nimbe, attaché par 3 clous à une croix en T ».

      .Tav ou Taw est la vingt-deuxième et dernière lettre de la plupart des alphabets sémitiques, dont le phénicien, l’araméen, le syriaque ܬ, l’hébreu ת et l’arabe tāʾ ﺕ. La lettre phénicienne est à l’origine du tau (Τ, τ) de l’alphabet grec, du T (T, t) de l’alphabet latin et du Te cyrillique (Т, т) ....20  22. Tav ou le soleil de VERITE : http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/03/01/26542075.html

       

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 18:40

      @Étirév la gaule, c’est la fameuse Tribu de DAN. Le serpent ou le juge. Origine
      Le Tav est issu du simple dessin d’une croix, qui n’a évidemment aucun rapport avec la croix chrétienne.
      L’idéogramme du Teth montrait une croix enfermée dans un cercle, la croix se retrouve avec le Tav, mais cette fois libérée de la limitation du cercle. Ce cercle symbolisait l’emprise des cycles de 1, existence. La croix du Tav est totalement libre et peut rayonner dans les quatre directions à travers les quatre éléments de la nature et les quatre mondes mystiques. Cette croix montre le retour à l’unité de la source des quatre fleuves sortant de l’Eden, notre véritable racine (Shin).
      Avec le Tav se termine l’alphabet mais également toutes les contraintes qui réduisent la lumière de l’âme, qui peut désormais révéler sa véritable nature.

      Signification

      Le nom Tav est un signe en forme de croix sur la selle d’un chameau, ce nom vient de la racine « tavah », supportant trois types de significations :
      1 - « marquer »,« désigner », « dessiner ».
      2 - ’être en deuil« , »la peine« .
      3 - »habiter« .
      Le mot ’tav » est très proche de « tohou »(de Tohu Bohu), qui désigne un chaos.


      Forme de la lettre

      La lettre Tav est formée par la réunion des lettres Daleth et Noun. Ces deux lettres forment le mot « dan », le « juge ».

      Résumé, si tu ne changes de route, le précipice t’attend..


    • Gollum Gollum 3 juillet 2021 18:45

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Tav ou Taw est la vingt-deuxième et dernière lettre de la plupart des alphabets sémitiques, dont le phénicien, l’araméen, le syriaque ܬ, l’hébreu ת et l’arabe tāʾ ﺕ.

      Désolé mais la lettre ﺕ arabe est à la troisième place... 

      Encore une bourde. Mais on a l’habitude.. smiley Bisou.


    • Gollum Gollum 3 juillet 2021 18:46

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Quant à la tribu de Dan en Gaule... smiley


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 19:29

      Aucune de ces dix tribus perdues ne revint en Palestine mais leurs origines respectives restèrent gravées dans leur mémoire : la région de Galaad, occupée au nord d’Israël par la tribu de Ruben (fils aîné de Jacob) donna son nom plus tard aux Galates, à la Gaule et au pays de Galles (Wales, Welsches…).

       

      C’est maintenant le Golan ou Gaulanitide en Transjordanie, proche de la Galilée.

      Le terme Keltoï en grec ou Keltae en latin, désignant les Celtes, est vraisemblablement une contraction du mot Galat (les Galates) qui signifie le palais des Galates.

      La racine gal, signifiant simplement pierre, a par exemple donné le mot calcul car les premières opérations arithmétiques se faisaient au moyen de cailloux.

       

      D’après Armstrong toujours, la tribu de Dan arriva par voie maritime en Irlande où elle fonda des établissements comme Dans-Laugh, Dan-Sower, Donegal, Dundee, avant de débarquer au Danemark (Danm-hairg en gaélique).

      Le terme gaélique Tuatha de Danaann, désignant ces nouveaux Irlandais, signifie littéralement Tribu de Dan. 

       

      Vers 200, les mouvements principaux se sont produits vers le Nord-Ouest à travers l’Europe à ce qui est maintenant les parties du nord des Pays-Bas et de l’Allemagne. Les tribus s sont déplacées en Europe pour les deux ou trois siècles suivants.


    • Gollum Gollum 3 juillet 2021 19:40

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Et la fêlée qui me moinsse alors que j’ai parfaitement raison et elle tort.. smiley

      Elle casse le thermomètre mais la température est toujours la même..


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 19:42

      @Étirév En attendant Renaix est toujours prisonnière des ses ronces...


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 19:45

      Certains ainsi se lèvent tôt pour me mettre une étoile... J’ai vraiment de la chance... 


    • Gollum Gollum 3 juillet 2021 19:47

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Houlà ça c’est une parabole... smiley

      Mélu se croit la rose entourée de ronces (c’est moi et d’autres..) au Centre du Monde en attente de la Révélation ultime quand les temps seront venus (allusion au Cantique des Cantiques) où le Monde saura qu’elle est l’équivalent du Christ Pantocrator...

      Damned !... smiley


    • Gollum Gollum 3 juillet 2021 19:48

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Il est 19h45 très chère.. 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 20:02

      Ayant passé mon enfance magique à Russeignies (celle-ci ayant échappé aux RONCES. En flamand : ROZENAKEN : traduction : fenêtres des roses...ou simplement ROSIER. Depuis que j’écris, la population de Renaix augmente. Saint-Amand du Poitou (Mélusine et Guy de Lusignan, les croisades-la CROIX DE TAU) fonda Renaix https://fr.wikipedia.org/wiki/Renaix#/media/Fichier:Saintamandus.jpg. Je n’attends rien du tout....


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 20:10

      Notre-Dame de KAZAN est fêtée le 21 juillet. Fête nationale belge... 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 13:10

    Nabum, je n’écrirai rien de plus bien sûr... Quelle belle synchro smiley.  Rappelons aux français que ce sont le belges (leur nom actuel : à l’époque, c’était : la Neustrie, la Lotharingie,...quoique César parlait déjà des belges : de tous les peuples ce sont les plus courageux....« De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus courageux » (Horum omnium fortissimi sunt Belgae) « Les Belges sont les plus courageux » (Fortissimi sunt Belgae) Formes qui ne peuvent paraître qu’élogieuses et qui donnent une description incomplète que César fait des Belges. l’histoire, quel foutoir. Mais ce sont sont bien les belges qui ont fait la France : 

    Le baptême de Clovis : naissance de la nation française 


    Nés sur le territoire belge : Clovis (Tournai), Charlemagne : naissance à Jupille et enterré à Aix-la-Chapelle. Godefroy de Bouillon : Baisy-Thy Genappe. Et dire qu’à cause des Diables rouges, le rapport belgique-france risqua de chavirer : la haine entre les deux peuples à ce moment fut à son comble. Pour un stupide ballon. L’histoire aura tranché...Battus...Hubert Nyssen, son premier livre : LE NOM DE L’ARBRE. A sa fille ou nièce ???? ISABELLE, mon amie.... NYS : origine : Origine : « nys » est une forme avec aphérèse de denys, variante de denis, nom de baptême et patronyme, représentant le nom grec dionusios, dérivé de dionusos, nom d’un dieu du pantheon grec, dieu de la nature et de la joie -peut représenter aussi le breton nys (le), c’est-a-dire la nièce, nom de parente. Copié-collé avec fautes :.... DIONYSOS....

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 13:18

    Nissyen ou Nyssen comme Denis ou Denys... Ce sont le mêmes racines.....Dionysos ou dyonisos...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 13:26

    Fééric ou le code : Amusant l’un des frères s’appelait : Vandeigeit, proche du nom VanEIGEM. Raoul proche d’Hubert Nyssen....L’Hêtre ou ne pas être...


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 13:35

    L’arbre commun. Raoul V.E. et Hubert Nyssen sont reliés par CLAIRETTE....https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/59977


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 13:38

    Raoul, né un 21 mars. EQUINOXE....

    Chêne : le 21 mars
    Ce signe astrologique celtique symbolise la force, le courage l’indépendance et la raison.11. Le chêne et son GUY....

  • Gollum Gollum 3 juillet 2021 13:49

    Beaux tableaux. J’adore. Femme et nature quoi de plus inspirant ?


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 13:52

    Les quatre arbres fondamentaux : ceux des équinoxes et solstices. Le chêne (printemps)-Olivier (automne-23 septembre...........). 22 décembre : Hêtre. 24 Juin Bouleau.........et sa sève miraculeuse. Un merveilleux livre : la vie secrète des arbres : Peter Wholl. Etrange, cette nuit, j’ai rêvé que mon Olivier donnait des fruits....ce qui se confirme dans la réalité.....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 14:17

    F. NYSSEN, celle qui parle aux oreilles de Macron. Brigitte qui paraît-il pleure beaucoup http://boitedependore.com/horoscope/celtiqueindex.htm. Le PENTACLE ou la QUINTESSENCE. La quintessence est celle du monde supra-lunaire. L’arche de Noe (notre ADN ou code) est le Gopher. Kesako ??? du cèdre ou le cyprès (de toi mon dieu...). Le PIN qui correspond à la fête D’HERMES,.....l’arbre caché... Hé Macron n’est pas un Hêtre, mais un figuier. Les deux arbres du jardin : thèse de J. Chasseguet Smirgel : le figuier https://gallica.bnf.fr/ark :/12148/bpt6k5450872k.image.r=revue+fran%C3%A7aise+de+psychanalyse.f253.pagination.langFR


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 18:51

    Moïse et son ancêtre égyptien. La 22ème lettre de l’Hébreux et le TAU (ou TAV). Assimilée au tarot (Tora) à l’arcane 0 ou du FOU (la sagesse d’une point de vue ésotérique). 

    Le Nombre Zéro a pour lettre hébraïque le Thau, nom divin Thechinah (gratiosus ). 

    Vocabulaire radical de La langue hébraïque restituée :

    Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche chuintante. Les anciens Égyptiens, en le consacrant à Thoth dont ils lui donnaient le nom, le regardaient comme le symbole de l’âme universelle. Employé comme signe grammatical dans la langue hébraïque, il est celui de la sympathie et de la réciprocité. Quoiqu’il ne tienne point un rang particulier parmi les articles, il paraît néanmoins trop souvent à la tête des mots, pour qu’on ne doive pas soupçonner qu’il était employé en cette qualité dans l’un des dialecte égyptiens, où sans doute il représentait la relation Aleph-Thau. Son nombre arithmétique est 400. Renaix et sont carnaval ainsi que sa Basilique Saint-Hermes (en rénovation), n’est-elle pas appelée la ville des fous...https://www.dailymotion.com/video/x831rl  Le premier carnaval en Belgique


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juillet 2021 18:54

    En Belgique, il y a deux lieux légendaires. Quelle soirée avec Raoul VAN EIGEM au FOU CHANTANT. Nous étions près du feu bois...  IDEM pour l’AMOUR FOU à IXELLES 


  • juluch juluch 3 juillet 2021 19:44

    Jolie parabole nabum !


  • Old Dan 4 juillet 2021 07:28

    (Exégèse de ce conte ?)

    Euuh !... Sûr que Bellissima n’est pas l’avatar de MLP !


  • Vivre est un village Vivre est un village 4 juillet 2021 10:05

    Il fut un temps où des humains s’installèrent sur les rives des rivières pour y établir des villages. Ils avaient remarqué qu’il était plus simple de transporter des marchandises sur l’eau, que la vie y était plus douce qu’au cœur de la forêt tandis que le poisson abondant améliorait l’ordinaire. Ainsi naquirent celles qui bien plus tard allaient devenir nos grandes villes.

    Introduction monumentale et très, très belle illustration !!!

    A bientôt.

    Amitié.


    • C'est Nabum C’est Nabum 4 juillet 2021 11:38

      @Vivre est un village

      N’exagérons rien

      En effet l’illustration quant à elle, est vraiment somptueuse


    • Vivre est un village Vivre est un village 8 octobre 2023 14:12

      @C’est Nabum

      BILLET DE BLOG 3 FÉVRIER 2011


      https://blogs.mediapart.fr/vivre-est-un-village/blog/030211/nicole-loraux-la-politique-des-freres1

      Nicole Loraux : La politique des frères(1)


      Il faut que vous fassiez une cité, c’est-à-dire des citoyens qui soient amis, qui soient hospitaliers et frères.
      Saint-Just

      Dans l’enquête sur les voies de la réconciliation, le point de départ sera sicilien, avec les adelphoì hairetoì (« frères électifs ») de Nakônè.Grâce à la publication de documents inédits, on sait depuis peu que, dans cette bourgade sicilienne, après un différend (diaphorà) qui fur peut être une stasis(2), la réconciliation (diàlusis) entre les citoyens s’est un jour opérée sur le mode de l’adelphothetià (« affrèrement »), en répartissant, pour mieux les mêler, tout le corps civique en groupes de cinq « frères » tirés au sort – deux « frères ennemies » issus des deux partis antagonistes, qu’encadrent solidement trois frères « neutres », cela doit, l’alchimie de l’amitié aidant, constituer à chaque fois un groupe très uni de frères symboliques(3).
      Des frères symboliques, mais des frères (adelphoì) et non comme le souhaiterait l’éditeur du décret, des phratères (4) : de fait, si le mot de phrateres n’est pas prononcé, c’est que les fidèles aux formes grecques du politique, les Nakôniens du IIIe siècle avant notre ère concevaient bel et bien « l’union entre citoyens sur le modèle de la parenté par le sang(5) ».Adelphoì, donc : des consanguins, mais des consaingunins fictifs, tirés au sort et cependant désignés comme « élus » (hairetoì)(6). Bref, contre la menace toujours renaissante de la stasìs, cinq par cinq et tous ensemble, les citoyens de Nakôné deviendront frères.
      Ce qui, avant d’aller plus avant dans toute interprétation du décret, nous invite à y voir plus clair dans les représentations grecques de la fraternité.



    • C'est Nabum C’est Nabum 8 octobre 2023 14:12

      @Vivre est un village

      Merci


    • Vivre est un village Vivre est un village 8 octobre 2023 14:13

      @Vivre est un village

      Notes :

      (1) Dans une première version, plus brève, ce texte fut prononcé à Rouen lors d’un colloque sur Sociabilité et parenté, et publié dans les actes de ce colloque (in F.Thélamon, éd., Aux sources de la puissance. Sociabilité et parenté. Rouen, 1989, p.21-36). Je dois la citation de Saint-Just, extraite du rapport à la Convention le 26 Germinal an II, à la lecture de la thèse de Sophie Wahnich sur la question de l’étranger dans la Révolution française (université de Paris-I, Décembre 1994).
      (2) Voir infra, chapitre IX.
      (3) V.Asheri, 1982, ainsi que Asheri, 1985, et Loraux, 1987 [1997]
      (4) V.Asheri, 1982 : 1044 et 1985 : 144-145. Membres d’une phratrie, les phratères sont des « frères » purement classificatoires.
      (5) (5) Glotz, 1904 : 903
      (6) Sur ce qui serait sans nul doute une contradiction au regard des pratiques politiques, mais qui ne l’est plus, s’agissant d’une parenté artificielle, dénotée par hairetos en opposition treme à terme avec ek génous ; voir Loraux, 1987 : 31-2.
      (7) Voir Loraux, 1981d.
      (8) République, III, 414d-415a : Adelphôn kaì gegenôn, comme dans le Ménexène (239a), les citoyens autochtones sont « tous frères nés d’une même mère » ; bine que signifiant étymologiquement « dela même matrice », adelphos a peut être pour un Grec le contenu de « frère de père et de mère » (Perpillou, 1984 : 210-212)mais, en contexte d’autochtonie, il se trouve que le mot – faut-il y voir une ruse étymologisante de Platon ? – ne renvoie qu’à la filiation maternelle. On notera que les enfants de mère sont pensés comme plus intimement liés, ainsi que l’interdit athénien portant sur l’union entre un frère et une sœur de pères différents, mais de même mère. Pour des représentations analogues dans une société africaine, où les « enfants de mère » sont unis par l’affection et les « enfants de père » par la rivalité, voir Olivier de Sardan, 1984 : 41, 63-64.
      (9) Voir Sissa, 1986.
      (10) Helléniques, II, 4, 20-22.
      (11) De l’amour fraternel, 149d
      (12) Voir Loraux, 1987 [1997] : 31-32.
      (13) De la curiosité, 518a.
      (14) Voir N.Loraux, « Poluneikes eponumos.Le nom des fils d’Œdipe entre épopée et tragédie », in C.Calame (éd), Métamorphoses du mythe en Grèce antique, Genève, Labor et Fides, 1988, p.151-166.
      (15) On n’envisage pas ici le phénomène « privé », bien attesté dans les plaidoyers (cf.Strauss, 1993 : 68, chez qui c’est l’unique occurrence de la question), des querelles entre frères autour de partages successoraux – ce qu’est aussi l’éris des fils des fils d’Œdipe.
      (16) Contre Eratosthène, 92.
      (17) Lois, 689 c-d.
      (18) Dans son commentaire du Livre IX des Lois, Gernet (1917b : 140) s’intéresse plus à cette question qu’au cas précis du meurtre du frère (qu’une coquille a d’ailleurs transformé en « père »).
      (19) Ozouf, 1989 : 177.

      A bientôt.
      Amitié.


    • C'est Nabum C’est Nabum 8 octobre 2023 15:06

      @Vivre est un village

      Utile


    • Vivre est un village Vivre est un village 8 octobre 2023 15:26

      @C’est Nabum

      Je le pense, aussi !!!

      A bientôt.
      Amitié.


    • C'est Nabum C’est Nabum 8 octobre 2023 15:39

      @Vivre est un village

      Vous faites bien
      Bon dimanche


    • Vivre est un village Vivre est un village 8 octobre 2023 16:05

      @C’est Nabum

      Lorsque je me suis inscrit à Mediapart Nicole Loraux https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicole_Loraux étaité décédée depuis 5 ans mais je pensais que quelqu’un à Mediapart c’était intéressé (e) à ses travaux...

      BILLET DE BLOG 19 JUILLET 2023 https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/190723/les-soeurs-et-les-meres-le-deuil-des-antigone-des-cites


      15 ans à attendre...ça sert a quoi ???


      Les soeurs et les mères : le deuil des Antigone des cités

      On songe ici aux Mères en deuil dans la Grèce antique. Nicole Loraux a étudié « la vigilante cohérence avec laquelle les cités protègent la sphère du politique contre les conduites et les affects qui risqueraient d’en entamer l’ordre. » Pour cette helléniste, « le deuil, perçu comme d’essence largement féminine, doit être mis à distance par l’assignation aux femmes, et surtout aux mères, d’une place aussi limitée qu’il se peut. » Ainsi de « l’interdiction du threnos (lamentation) comme de tout cri hors de la maison » ; il n’est pas plus question « de se meurtrir la peau ». À la différence des hommes, les femmes ne peuvent porter ni le blanc, ni le noir – mais seulement le gris. Leur nombre est strictement limité dans les convois funèbres. Car le problème, c’est qu’elles sont dans l’excès : elles en font trop. Trop de cris, trop de pleurs, leur deuil est trop visible. Il déborde de la maison. Il fait entendre la voix de la famille dans la cité.

      15 ans à attendre...ça sert a quoi ???...TUAS LA PAROLE C NABUM !!!

      A bientôt.
      Amitié.


    • C'est Nabum C’est Nabum 8 octobre 2023 17:50

      @Vivre est un village

      Je ne suis pas un registre de décès


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