Et personne pour remettre en cause le narratif, véritable roman national * (auquel l’auteur historien apporte son écot), de la création d’Israël qui, dans les faits, même si un millénarisme protestant de la fin du XVIII° et XIX° était venu alimenter l’idée d’un retour des Juifs en Palestine pour hâter la venue du Christ et la conversion des israélites, était un idée coloniale anglaise.

Ce qui supposait évidemment un colonialisme de peuplement, comme l’a fait la France en Algérie après sa conquête militaire en 1832.

L’histoire de cette colonisation de la Palestine n’a que très peu à voir avec l’antisémitisme moderne, avec le sionisme qui était une idéologie politique loin d’être partagée par les Juifs de l’époque peu intéressés d’aller là-bas.

« narration romancée qu’une nation offre de sa propre histoire. Doté d’ajouts d’origine fictive, elle participe à l’identité nationale. Le roman national est le fruit de l’amalgamation d’épisodes historiques plus ou moins héroïques ou légendaires, qui mettent en lumière des valeurs considérées comme essentielles par la nation. Il se construit au fur et à mesure des siècles par la sédimentation d’images d’Épinal. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_national