Commentaire de quijote
sur Le capitalisme, une histoire de sang, de mensonges et d'horreur !


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quijote 8 mars 10:41

@Jean Keim

Les gentils capitalistes parviennent-ils à limiter leur soif de profit ?

Les capitalistes ne sont pas gentils et ne prétendent pas l’être. Le capitalisme peut et doit être régulé car il y a toujours des tricheurs, voire des traîtres. Exemple : Nancy Pelosi, la sénatrice démocrate qui vaut 250 millions de dollars en ayant débuté sa carrière à zéro. Il est impossible d’atteindre un tel niveau de fortune en faisant une carrière de sénatrice. Sauf que le principe du délit d’initié semble ne pas exister aux USA pour les sénateurs. Ou leurs conjoints. Et le lobbying incroyable qui est permis à Bruxelles fait partie du problème. La pourriture des élites et des hiérarchies, de nature cyclique, n’a rien à voir avec le système. Dont les règles sont définies par des hommes. Quand on considère le problème de l’inflation actuelle et de la disparition des classes moyennes, on sait qu’on est arrivé à un moment de très grande pourriture des élites et des hiérarchies en Occident. Il faut assainir. Mais le capitalisme en soi n’a rien à voir là-dedans. C’est son dévoiement par des élites pourries qui a amené cet état de fait.

Les gentils capitalistes sont-ils capables d’exploiter raisonnablement les richesses naturelles de la planète sans dévaster l’environnement ?

La France est plus boisée aujourd’hui qu’au 18ème siècle. La planète est plus verte aujourd’hui grâce au CO2. Celui dont il faut à tout prix limiter la production par l’homme. Le problème n’est, semble-t-il, pas le capitalisme mais le développement de l’instruction. Dans le tiers-monde notamment. C’est le développement qui permet d’atteindre un équilibre harmonieux entre population humaine et environnement. Pas la pauvreté. Je ne suis pas favorable au suicide de l’humanité au nom du « sauvetage de la planète ».

Le problème n’est pas le capitalisme. Le problème, c’est que toutes les sociétés ont besoin d’élites ( pas de société sans hiérarchie, contrairement à ce que prétendent les anarchistes ou les cocos ). Elles doivent être compétentes et honnêtes. Or les positions de pouvoir attirent les psychopathes, les pervers et les narcissiques comme un aimant. Et une des caracteritiques des gens que je viens de citer, c’est qu’ils savent imiter parfaitement les signes extérieurs de compétence et d’honnêteté. A chaque élection, on a donc des candidats authentiquement au service du public ET des gens qui imitent parfaitement ces compétences. Et on élit parfois les seconds. D’où pourrissement cyclique des hiérarchies et besoin d’assainissement régulier des chaînes de commandement.

Il suffisait de voir les discours de Macron en phase de candidature pour savoir à qui on avait affaire, pour peu qu’on soit suffisamment formé dans le domaine de la psycho... Pareil pour les Trudeau ou les Arden lors de la crise covid. La manipulation transpirait à grosses gouttes...

La psycho devrait être enseignée à l’école. Dès le primaire. En deux générations, la majeure partie de la population serait en mesure de repérer les personnalités qui ne sont pas là pour les bonnes raisons.


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