mercredi 6 mars - par Robert GIL

Le capitalisme, une histoire de sang, de mensonges et d’horreur !

Je pourrais ajouter, d’exploitation, de répression, de guerre, de soumission, d’injustice, de manipulation, d’exécution… En fait pour nous occidentaux, le capitalisme a été une grande illusion, la face cachée d’une réalité beaucoup moins glamour. Comme dans tous les tours de prestidigitation et de passe-passe, le temps fait que l’on voit l’envers du décor et les fils qui le soutiennent. En occident, le capitalisme a indéniablement amélioré notre vie quotidienne, et notre existence en général. La partie visible était aussi qu’à une époque, les syndicats et le PCF avait une grande base populaire, et contrebalançait le pouvoir des capitalistes qui ne pouvaient pas faire n’importe quoi. Il y avait aussi une partie objective qui obligeait nos capitalistes à se modérer, et une partie cachée qui permettait l’accumulation de richesses.

La partie objective était l’Union Soviétique, qui représentait un contre modèle et une alternative à notre système économique. Les capitalistes étaient obligés d’en tenir compte, car ils redoutaient une « contagion ». Ils étaient donc obligés de mettre de « l’eau dans leur vin ». La partie cachée était que pour accumuler les richesses à bas coût qui alimentaient le système, il avait fallu mettre en coupe réglée le reste de la planète, par la colonisation, des coups d’état et des guerres. Si une partie de l’occident vivait dans l’opulence, les trois quarts de la planète vivaient dans la misère. Naïvement, l’on pensait que notre bien-être était dû au fruit de notre travail et à l’ingéniosité de nos « capitaines d’industries », ces méritants qui tiraient la France vers le haut… et une grande partie du reste du monde vers le bas !

« L’Europe est assise sur le plus grand tas de cadavres de l’histoire », cette citation d’Aimé Césaire, reflète parfaitement l’histoire du capitalisme. Le système dominant aujourd’hui sur la planète est le capitalisme et dans ce système que l’on nous vend comme indépassable, un rapport de l’ONU nous apprend que la faim dans le monde progresse et pourrait avoir touché jusqu’à 828 millions de personnes en 2021. S’il y a une famine dans un pays communiste, la chose est claire : c’est la faute du communisme. Dans un système capitaliste c’est toujours plus complexe, ce n’est pas la faute du capitalisme, ce sont de mauvaises récoltes, des difficultés d’approvisionnement, d’un contexte géopolitique délicat, de la mauvaise utilisation d’engrais ou de pesticides … bref, c’est la faute à personne, c’est la faute à pas de chance, c’est la faute à la conjoncture ! Le capitalisme est présenté comme le système idéal, optimal, et pourtant 8 millions de personnes meurent tous les ans car elles n’ont pas accès à l’eau potable, autant de personnes meurent de faim, et on estime à plus de 3 millions les victimes de maladies que l’on sait, pourtant, parfaitement soigner. D’autres victimes devraient venir s’ajouter à cette liste, comme les quelques 168 millions d’enfants forcés de travailler pour survivre malgré la surabondance de biens de consommation dans le monde. Mais si ces enfants ne meurent pas du capitalisme, ils en vivent le fardeau. Idem pour les 2 milliards de personnes qui souffrent de malnutrition. 

Aujourd’hui les pays du Sud s’émancipent et tournent le dos à leurs exploiteurs, alors nos capitalistes n’hésiteront pas à nous saigner, nous leurs concitoyens, jusqu’à l’os. Ils ne reculeront devant aucun crime, devant aucune horreur pour préserver leurs revenus et leurs privilèges. Déjà, ils ont commencé à détruite méthodiquement toutes les solidarités, tout ce qui est collectif, ils coupent les ressources de la Santé, de l’Education, font la chasse aux syndicalistes, entretiennent la division de la société, montent les gens les uns contre les autres, le salarié contre le chômeur, le fonctionnaire contre le salarié, les immigrés contre les nationaux, les jeunes contre les vieux… il n’y a aucun avenir et aucun avantage pour les populations à continuer à vivre dans ce système, que par une manipulation l’on nomme « démocratie ». Une démocratie peut être défini comme le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple, alors que le capitalisme est exactement l’inverse, c’est le pouvoir d’une minorité sur la majorité. Le peuple n’a aucune prise sur le pouvoir économique, financier, politique et médiatique, tout est verrouillé. Le prochain président (ou présidente) de la République ne remettra pas en cause le pouvoir de nos oligarques et la nature du système économique… sinon il, (ou elle) ne sera jamais élu !

La nation phare du capitalisme est les Etats-Unis d’Amérique, le pays qui depuis la fin de la seconde guerre mondiale n’a pas vécu une seule année sans guerre directe ou par proxys, sans coup d’état, sans coup fourré de la CIA, pendant que plus de 40 millions de ses habitants sont sous le seuil de pauvreté, que ses infrastructures se dégradent, et que ses prisons sont pleines… Le capitalisme n’a aucune morale, et aucun avenir. Combien de dictatures a-t-il soutenues ? Combien de coups d’état sanglants comme au Chili ou en Indonésie a-t-il perpétrés ? Que penser de la réponse de Madeleine Albright, secrétaire d’État américaine, lorsqu’elle est interrogée sur CBS en 1996 sur le coût humain estimé à 500 000 morts dû à l’embargo contre l’Irak : « Nous pensons que le prix en valait la peine. » ? Que penser de la fourniture d’armes par les USA à Israël pour anéantir la population de Gaza ? Que penser des 1,3 millions de morts dans la « guerre contre le terrorisme », décrétée par les USA après le 11/09/2001 ? Comment se fait-il que les « maitres du monde » adeptes du libre-échange économique sanctionnent et font un embargo sur des dizaines de pays dans le monde, simplement parce que ces pays n’embrassent pas à pleine bouche la doctrine capitaliste ? Oui, le capitalisme est le système le plus injuste et le plus meurtrier de toute l’histoire de l’humanité, il est temps de s’en débarrasser avant qu’il ne soit trop tard ! Et ne nous y trompons pas, même s’il se cache derrière des dénominations plus acceptables comme keynésien ou libertarien, ou s’il se nomme libéral ou néo-libéral, il n’aura de cesse de nous exploiter coute que coute, et en dernier recours il sortira de sa manche sa carte secrète : le fascisme !

 

Réf :

Paris-lutte-info, le 19/08/2018 : « Victimes du capitalisme : un devoir de mémoire »

OMS, le 06/07/2022 : « D’après un rapport de l’ONU, la faim dans le monde progresse et pourrait avoir touché jusqu’à 828 millions de personnes en 2021 »

Les crises.fr, le 24/05/2021 : « Les Guerres éternelles de l’Amérique : histoire d’un carnage sans fin »

L’Humanité, le 19/10/2017 : « Indonésie. Crime de masse à l’ombre de la CIA »

Le courrier.ch, le 27/06/2022 : « Une proxy war sur le dos de l’Europe ? »

Le Grand Soir, le 03/03/2024 : « Droits humains version étasunienne à Guantanamo »

Le Temps, le 16/01/2024 : « Impliquée dans l’affaire des prisons secrètes de la CIA, la Lituanie est condamnée par la CEDH »

Atlas Histoire du Monde Diplomatique de 2010, pages 58 et 59 : « Le « monde libre » et ses dictatures »



37 réactions


  • lecoindubonsens lecoindubonsens 6 mars 12:49

    Que de rappels utiles ! Pour sortir un peu des caricatures de notre propagande nationale et européenne. Le vilain communiste russe le couteau entre les dents, le gentil occidental qui veut répandre le bien dans le monde entier.

    Chacun ses opinions, mais toujours bien de réfléchir un peu, sans gober en permanence les idées reçues et fausses évidences.


  • Clocel Clocel 6 mars 13:04

    « Vous avez cru jusqu’à ce jour qu’il y avait des tyrans ?


    Eh bien ! Vous vous êtes trompés, il n’y a que des esclaves :


    là où nul n’obéit, personne ne commande. »

    Anselme Bellegarrigue
    .


    • ZenZoe ZenZoe 7 mars 10:54

      @Clocel
      là où nul n’obéit, personne ne commande. »

      L’inverse est vrai aussi.


    • Clocel Clocel 7 mars 11:04

      @ZenZoe

      Je me méfie de la relativité, c’est une posture morale de looser, de la dialectique d’indigent intellectuel.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 7 mars 11:31

      @ZenZoe

      ’’@Clocel
      là où nul n’obéit, personne ne commande. »

      L’inverse est vrai aussi.’’

      >
       je crois qu’il faut distinguer les deux cas :
      Là où nul n’obéit c’est la porte ouverte aux tyrans, à la répression et à la dictature.
      Là où nul ne commande c’est le règne de l’anarchie, du désordre et du crime.
       
      L’être humain n’est pas un bisounours.
       
      «  Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime, c’est la loi qui affranchit. » (Lacordaire)


    • Clocel Clocel 7 mars 11:44

      @Francis, agnotologue

      La loi qui « affranchit » la liberté qui « opprime », ça fait partie du brouet insane des « vous savez qui », je ne suis pas client de ce genre de « doctrine, » je me méfie des invertébrés qui tiennent absolument à avoir une colonne vertébrale quand tout indique qu’il faut rester souple.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 7 mars 12:18

      @Clocel
       
       désolé, je ne comprends pas : c’est trop elliptique.


  • Sirius S. Lampion 6 mars 14:17

    Le capital a commencé avec le cheptel (caput = la rête).

    L’accumulation de richesses était évaluée en nombre de têtes de bétail.

    En fait, le capitalisme date du néolithique et n’a fait qu’accumuler des réserves disponibles pour les prêter avec intérêts à ceux qui souhaitaient investir. Les techniques se sont sophistiquées et les écarts se sont creusés, mais la base est la même. Les esclaves sont devenus des serfs puis des salariés-consommateurs. 

    Le passage de la chasse-cueillette à l’élevage-agriculture a été la seule « révolution ».

    L’informatique n’est qu’une évolution technique, spectaculaire et efficace pour améliorer les performances de rendemnt du capital pour ses détenteus, pas pas un changement de système.

    Les réformismes sont des cataplasmes sur les plaies des blessés, et le rêve des lendemains qui chantent s’estompe à mesure que les empires se consolident et s’affrontent.


  • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 6 mars 14:29

    La grande « force » du capitalisme, c’est surtout de prétendre qu’il n’est pas un choix politique, il se présente comme la rationalité économique, il fait croire qu’il est régit par une compétition loyale dans laquelle le meilleurs gagne. 

    C’est caractéristiques des adeptes de la secte capitaliste, ils vous diront, « moi, je ne fait pas de politique ».

    C’est pour ça qu’ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent, sans que personne ne rassemble leur bilan dans un « livre noir ».

    Le capitalisme, c’est la manière naturelle de faire les choses, à l’inverse des méchantes idéologies, socialisme, communisme, etc.


  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 6 mars 14:48

    Milton Friedman : « La responsabilité sociale des entreprises consiste à maximiser leurs profits ».

     

    « Sérieusement, vous croyez vraiment que Peugeot produit des voitures, Michelin des pneumatiques et Aventis des médicaments ? Bien sûr que non ! Ils produisent des profits. » (Jean-Pierre Berlan) :

     

    Aujourd’hui, toutes les entreprises en sont là, et la colossale puissance de certaines d’entre elles entraine des surproductions qui sont dangereuses par nature et mortifères à fortes doses. Ces surproductions sont aujourd’hui le cancer de l’activité économique.

     


    • Sirius S. Lampion 6 mars 15:07

      @Francis, agnotologue

      Berlan était en-deça de la vérité.
      Les marques citées éprouvent encore le besoin de se justifier en produisant des objets tangibles, mais ceux qui engrangent les plus gros profits n’ont même pas besoin de ce prétexte : ils engrangent des profits exponentiels ex nihilo. Ils prêtent de l’argent qui n’est pas le leur mais celui de clients auxquels, entre autres, ils ont consenti des prêts, et ils engrangent le produit des intérêts. Même plus besoin de capital propre pour réaliser des profits.


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 6 mars 15:12

      @Francis, agnotologue
      Eh oui, la logique actuelle c’est :
      « pour faire du profit, on produit et on vend le max, en créant des besoins artificiels via marketing et pub qui nous polluent et empoisonnent la vie (panneaux, pubs TV radio, démarchage, etc) »

      alors que le bons sens, c’est
      « partir des besoins ressentis, produire pour y répondre, et vendre au prix de revient équitable »

      Les agriculteurs ont raison, le monde marche sur la tête, renversons partout les panneaux.

      Avantages de la deuxième solution : on produit seulement ce qui semble souhaité (moins de gâchis), le souhait des consommateurs est pris en compte, moins de travail global puisque suppression des fonctions inutiles (pub et redondance due à la concurrence), et en prime c’est moins cher (pas de dividendes, moins de gachis, moins de travail avec la suppression de toutes les fonctions inutiles). Et vie tellement plus sympa sans la pollution de la pub sous toutes ses formes.


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 6 mars 15:21

      Chapeau les moinsseurs ! je m’incline
      Déjà 4 votes « 1* » (sur 4) quand mon post est apparu à l’écran pour la première fois.
      Lucky Lucke est un amateur face à vous smiley
      Vous tirez plus vite que l’informatique.

      Mais j’en déduis donc que vous pensez que notre monde tourne rond, que nous marchons bien à l’endroit, et que tout va bien dans le meilleur des mondes.
      Parfait pour vous, vivez heureux.


    • Sirius S. Lampion 6 mars 15:29

      @lecoindubonsens

      sur un autre fil, j avais 6 votes 1* en deux secondes !


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 6 mars 16:12

      @S. Lampion
      Nous sommes donc en plein dans le championnat du monde des moinsseurs puisque

      6 mars 14:24 sur « @Iris « La France et l’UE sont tout de même menacées par les arme »

      J’ai eu 16 « 1* » sur 16 votes en quelques secondes également.

      C’est beau de réussir ainsi à faire l’unanimité smiley

      Mais cela dévoile quand même les magouilles sur ce site, car si des désaccords restent bien sur possibles, 16/16 en qqs secondes est peu crédible, surtout après lecture du post assez « de bon sens ».


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 6 mars 18:11

      @lecoindubonsens
      @S. Lampion

       
       ’’cela dévoile quand même les magouilles sur ce site’’
      >
      Peut-être est-ce le fait de petits rentiers qui n’ont pas d’autre activité que celle de couver leurs dividendes.


    • Sirius S. Lampion 7 mars 08:50

      @Francis, agnotologue
      @lecoindubonsens


      Étant incapables de se hisser au niveau de leur cible, les minables cherchent tous les moyens à la dégrader pour avoir l’impression de se retrouver au même niveau, ou même au-dessus quand ils réussissent à la démolir.


    • Jean Keim Jean Keim 7 mars 09:41

      @S. Lampion

      Je vous cite : << Ils prêtent de l’argent qui n’est pas le leur mais celui de clients auxquels, entre autres, ils ont consenti des prêts, et ils engrangent le produit des intérêts. Même plus besoin de capital propre pour réaliser des profits. >>

      Vous êtes néanmoins encore en dehors de la réalité, ils prêtent de l’argent créé ex nihilo à partir de qq. clics sur un clavier d’ordinateur, ils prêtent donc légalement de la fausse monnaie moyennant des interêts bien sûr, si l’emprunteur ne peut pas rembourser son prêt numérique et donc bidon, ses biens tangibles seront saisis, nous vivons un période formidable.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 7 mars 10:29

      @Jean Keim
       
       je ne suis pas un défenseur des banquiers, mais je ne connais pas d’autres systèmes qui permettent de prêter de l’argent à ceux qui en ont besoin.
       
      Les intérêts prélevés sont justifiés par le travail et aussi la prise de risque en cas de défaillance des emprunteurs.
       
       « Trois ingrédients sont nécessaire pour que la société de consommation puisse poursuivre sa ronde diabolique : la publicité, qui crée le désir de consommer, le crédit, qui en donne les moyens, et l’obsolescence accélérée et programmée des produits qui en renouvelle la nécessité. Ces trois ressorts de la société de croissance sont de véritables pousse-au-crime ».(Petit traité de la décroissance sereine : Serge Latouche).
       
       nb. Ce que Serge Latouche appelle l’obsolescence accélérée  qui n’est pas l’obsolescence programmée laquelle est une escroquerie — c’est le progrès technique, et les consommateurs en sont friands. 


    • Jean Keim Jean Keim 7 mars 13:28

      @Francis, agnotologue

      Je peux comprendre le système de prêt, mais à deux conditions, 1) il ne doit pas être entre les mains de la Finance, comme le sont les banques centrales présentées comme publiques mais en fait gérées par des intérêts privés ; 2) le prêt avec intérêts, indissociable de la Finance, est une plaie, il doit disparaitre.

      Nous devons nous ouvrir à l’idée que l’argent (fric) dans sa nature actuelle est cause de tous les maux pour une majorité de gens, une solution possible pourrait être de l’annihiler régulièrement et rendre non rentable toute thésaurisation et spéculation..., bien sûr ce ne sont que des idées.


    • Jason Jason 10 mars 09:22

      @Francis, agnotologue

      Milton Friedman : « La responsabilité sociale des entreprises consiste à maximiser leurs profits ».

      Les économistes du XVIIIème l’ont déjà dit, dont Turgot « Le commerce ne connaît d’autre loi que celle de son propre intérêt ». 

      Cependant Turgot avait le mérite de remonter au commerce, source de surplus utilisés à des fins diverses Il est de coutume pour certains de ne voir que leur côté négatif et l’égoïsme des acteurs économiques. Il faut retenir que ces surplus servent à financer quantité d’autres activités utiles à la collectivité. Il en ressort une ambiguïté entre l’intérêt général et l’intérêt particulier. Par un mélange habile des deux, l’intérêt particulier l’emporte toujours. Et le législateur a gravé dans le marbre cette escroquerie généralisée. Confrontation éternelle du droit et de la morale.

      Question d’équilibre réglé par la fiscalité qui veut redistribuer ces surplus, mais le fait de manière scandaleusement inégale et brutale.

      A mon avis, ce n’est pas le capitalisme qu’il faut remettre en cause, mais les mécanismes du commerce et le détournement de ressources qui l’accompagne. Comment changer une idéologie et des pratiques qui remontent à plus de 6000 ans et qui ont cours sur toute la planète ? 


  • Étirév 6 mars 16:12

    Le capitalisme (et le socialisme) ne sont que l’aboutissements du règne du mal, de la misère et de la guerre commencé il y a plus de 2.500 ans.
    Il est temps de remettre les les pendules à l’Heure !
    Au VIème siècle avant notre ère, dans tous les pays à la fois, un ferment de révolte s’était produit et avait amené un changement profond dans le régime social et dans la Religion.
    Partout la caste sacerdotale s’emparait du pouvoir, le Prêtre se dressait en face de la Prêtresse et prétendait diriger le culte à sa place, il érigeait des temples à des dieux nouveaux et, dans ces temples, enseignait un dogme sacrilège, ou bouffon, qui n’était souvent qu’une altération grossière de la science primitive, qu’il ne comprenait plus ; il y mêlait toutes les fantaisies de son imagination, créant ainsi le surnaturel par un besoin d’exagération qui nait dans les cerveaux mal équilibrés.
    L’histoire va nous montrer les phases diverses que traversa « l’erreur » à travers les cultes nouveaux. Nous allons pouvoir les suivre de siècle en siècle, car, à partir de cette époque, l’histoire est ouverte et un grand nombre d’auteurs sont venus y insérer les fastes du régime androcratique sous ses deux formes : religieuse et sociale.
    Le VIème siècle est une date fatale dans l’humanité. C’est le point de départ de la plus grande révolution qui se soit produite dans le monde, le premier pas vers l’abîme.
    Cette date inaugure l’ère de mensonge et de crimes, qui durera longtemps et qui laissera dans les cerveaux humains une tare ineffaçable. Le sombre esprit du mal va régner sur la Terre.
    L’homme qui supprima la direction morale de la Femme, se vit libre de suivre toutes les impulsions de son instinct, que la raison féminine avait jusque-là entravées.
    Désormais il donna libre cours à ses passions brutales, despotiques, sanguinaires ; ce fut le règne de la Force.
    On vit partout se produire des actes de cruauté, de bestialité, justifiés par les cultes nouveaux, des tueries de tous genres, soit qu’on les appelle des « sacrifices », soit qu’on les appelle des « guerres ».
    En même temps commençait la terreur des faibles. Ce fut le début de l’âge de fer.
    Il y eut un déchaînement général des passions dans le monde entier.
    La volonté de l’homme s’élevait au-dessus de toute loi morale et prétendait tout dominer. On ne reconnaissait plus d’autre autorité que « la Force ».
    Cet état de choses amena chez les vaincus un profond découragement qui succéda à la période des reproches violents, des cris de douleur et des lamentations qui s’étaient produits dans le siècle antérieur.
    Cependant, un immense désir de voir cesser l’horrible désordre régnait sur la Terre !
    SPERO


  • Jean Keim Jean Keim 7 mars 07:57

    Je reprends la citation d’Aimé Césaire : « L’Europe est assise sur le plus grand tas de cadavres de l’histoire », c’est avec ce genre de sentence que nous comprenons le dicton : chacun voit midi à sa porte ; la violence et ses crimes ne sont pas l’apanage d’un parti particulier, l’histoire toujours est écrite par les vainqueurs qui désigne le bien et le mal, la violence et ses crimes, quel que soit leur horizon, n’ont jamais manqué de bras reliés au corps et au cerveau d’un individu qui a fait son choix, au temps de l’esclavage des noirs, d’autres noirs et des arabes approvisionnaient les bateaux des négriers blancs.

    Il serait plus sage de dire : l’humanité est assise sur un tas de cadavres..., la suite du texte est laissée à la compréhension de chacun, mais personne ne peut se disculper d’une quelconque responsabilité dans la marche des affaires ; comme le dit la chanson : nous sommes le monde.


  • quijote 7 mars 09:54

    T’as une maison ou un appart où tu te sens bien ? Le méchant capitalisme. Qu’il faut abattre pour le bien de l’humanité.

    Avec le chauffage et l’eau courante ? Le méchant capitalisme qu’il faut abattre pour le bien de l’humanité.

    Une retraite qui te permet de vivre, disons au moins chichement ? Le méchant capitalisme qu’il faut abattre, etc.

    T’as une voiture qui t’emmène où tu veux, y compris à 1000 ou 2000 km de chez toi sur des routes entretenues ? Le méchant capitalisme etc.

    T’as un ordi et internet qui te permettent de venir dire ici comment que c’est horrible le capitalisme ? Le méchant etc.

    Tu vis dans une ville qui attire tous les connards du tiers-monde qui d’ailleurs vont la détruire avec toute ta civilisation ? Le méchant capitalisme etc.

    Etc, etc, etc...

    C’est curieux ce besoin maladif des occidentaux contemporains de se détruire eux-mêmes autant qu’ils peuvent. De se flageller tant et plus. De chercher le suicide collectif au nom du Bien. De refuser de voir le progrès là où il est. Bref, le bébé avec l’eau du bain...

    -Regarde : ya une tuile cassée sur le toit.

    -Oh, malheur... Faut démolir la maison ! 

    -On pourrait peut-être remplacer la tuile, plutôt, non ?

    -Non, non : une tuile cassée, ça veut dire que toute la maison est pourrie. Il faut la détruire et reconstruire !

    -Mais tu sais construire une maison, toi ?

    -Non. Mais tant pis !

    Nan : pas tant pis... Où est-ce que vous habitez ? En enfer ? Ah bah faut pas rester là ! Moi, si j’habitais en enfer et que la porte était ouverte ( je vérifie : elle est bien ouverte ), je partirais. Moi, j’ai pas du tout le sentiment de vivre en enfer. Mais pas du tout ! Et je veux préserver à tout prix ce confort plus ou moins relatif que nous a apporté, au moins en partie, cet affreux capitalisme.

    Pour ma part, ce sera « marxisme, non merci ! ». Alors oui, c’est vrai : c’est pas parfait. Le mondialisme à outrance, qui est un genre de communisme, comme l’islam d’ailleurs, et les monopoles monstrueux qui en découlent sont évidemment à amender. L’ouverture sans contrôle et sans régulation, c’est rarement bon pour l’autochtone, suivez mon regard...

    D’autre part, la psychopathie des élites américaines et leurs tendances impérialistes, la manipulation systémique et systématique des peuples occidentaux, qu’est-ce que ça a à voir avec le capitalisme en tant que système économique ? Les cocos, de l’autre côté, n’étaient pas plus vertueux, largement aussi impérialistes, et le peuple russe certainement pas plus heureux que les peuples occidentaux.


    • ZenZoe ZenZoe 7 mars 10:58

      @quijote
      J’aime bien votre dernier paragraphe, très juste.


    • Jean Keim Jean Keim 7 mars 19:09

      @quijote

      Les gentils capitalistes parviennent-ils à limiter leur soif de profit ?

      Les gentils capitalistes sont-ils capables d’exploiter raisonnablement les richesses naturelles de la planète sans dévaster l’environnement ?

      Les gentils capitalistes peuvent-ils dire d’eux-mêmes qu’ils sont gentils


    • quijote 8 mars 10:41

      @Jean Keim

      Les gentils capitalistes parviennent-ils à limiter leur soif de profit ?

      Les capitalistes ne sont pas gentils et ne prétendent pas l’être. Le capitalisme peut et doit être régulé car il y a toujours des tricheurs, voire des traîtres. Exemple : Nancy Pelosi, la sénatrice démocrate qui vaut 250 millions de dollars en ayant débuté sa carrière à zéro. Il est impossible d’atteindre un tel niveau de fortune en faisant une carrière de sénatrice. Sauf que le principe du délit d’initié semble ne pas exister aux USA pour les sénateurs. Ou leurs conjoints. Et le lobbying incroyable qui est permis à Bruxelles fait partie du problème. La pourriture des élites et des hiérarchies, de nature cyclique, n’a rien à voir avec le système. Dont les règles sont définies par des hommes. Quand on considère le problème de l’inflation actuelle et de la disparition des classes moyennes, on sait qu’on est arrivé à un moment de très grande pourriture des élites et des hiérarchies en Occident. Il faut assainir. Mais le capitalisme en soi n’a rien à voir là-dedans. C’est son dévoiement par des élites pourries qui a amené cet état de fait.

      Les gentils capitalistes sont-ils capables d’exploiter raisonnablement les richesses naturelles de la planète sans dévaster l’environnement ?

      La France est plus boisée aujourd’hui qu’au 18ème siècle. La planète est plus verte aujourd’hui grâce au CO2. Celui dont il faut à tout prix limiter la production par l’homme. Le problème n’est, semble-t-il, pas le capitalisme mais le développement de l’instruction. Dans le tiers-monde notamment. C’est le développement qui permet d’atteindre un équilibre harmonieux entre population humaine et environnement. Pas la pauvreté. Je ne suis pas favorable au suicide de l’humanité au nom du « sauvetage de la planète ».

      Le problème n’est pas le capitalisme. Le problème, c’est que toutes les sociétés ont besoin d’élites ( pas de société sans hiérarchie, contrairement à ce que prétendent les anarchistes ou les cocos ). Elles doivent être compétentes et honnêtes. Or les positions de pouvoir attirent les psychopathes, les pervers et les narcissiques comme un aimant. Et une des caracteritiques des gens que je viens de citer, c’est qu’ils savent imiter parfaitement les signes extérieurs de compétence et d’honnêteté. A chaque élection, on a donc des candidats authentiquement au service du public ET des gens qui imitent parfaitement ces compétences. Et on élit parfois les seconds. D’où pourrissement cyclique des hiérarchies et besoin d’assainissement régulier des chaînes de commandement.

      Il suffisait de voir les discours de Macron en phase de candidature pour savoir à qui on avait affaire, pour peu qu’on soit suffisamment formé dans le domaine de la psycho... Pareil pour les Trudeau ou les Arden lors de la crise covid. La manipulation transpirait à grosses gouttes...

      La psycho devrait être enseignée à l’école. Dès le primaire. En deux générations, la majeure partie de la population serait en mesure de repérer les personnalités qui ne sont pas là pour les bonnes raisons.


    • quijote 8 mars 10:45

      @quijote

      De Gaulle, qui n’était pas un saint, est ce que nous avons eu de plus proche d’un leader à la fois compétent, honnête, et authentiquement au service du peuple français. Et non pas de lui-même.


    • Jean Keim Jean Keim 8 mars 16:18

      @quijote

      Séparer le capitalisme de ceux qui s’en recommandent et le pratiquent est en faire un concept, de fait il devient une abstraction, on peut tout lui mettre sur le dos, il n’y a plus de responsables.

      << La France est plus boisée aujourd’hui qu’au 18ème siècle. >>

      Toujours la même antienne, ce qui fait une forêt n’est pas uniquement des arbres mais également leur essence, et si de plus en plus de gens se chauffent au bois (aux pellets ?), alors nos belles forêts sont en sursis.

      << Elles doivent (les élites) être compétentes et honnêtes. >>

      Jamais une personne non pas compétente et honnête, mais saine d’esprit ne prétendra appartenir à une élite, une élite n’existe pas sauf dans l’esprit dévoyé de certaines parvenus, nous confondons allègrement chef et responsable.


    • Jean Keim Jean Keim 8 mars 19:46

      @quijote

      De Gaulle a voulu que notre GRAND PAYS possède l’arme nucléaire, ce qui nécessite d’avoir des centrales à uranium produisant des déchets utilisables pour fabriquer des bombes et autres engins nucléaires, les centrales au thorium auraient été plus ‘’propres’’, moins dangereuses, mais sans les déchets utiles.

      Alors ras le bol de ‘’la grandeur de la France’’ et de ses élites formatées bêtes à manger du foin, voire carrément néfastes..., j’aimerai habiter un pays où le bien-être serait le premier indice pris en compte, bien avant le profit et la rentabilité.

      Quand enfin notre société placera-t-elle le respect de la Vie et de son environnement avant tout autre considération ? Dans ce cadre décisionnaire, jamais l’arme nucléaire n’aurait vu le jour, mais malgré tout ceci fait, la décision de la détruire aurait dû être prise depuis longtemps ; des considérations de ce type laisse penser que nos extraordinaires élites sont en réalité des malades mentaux.


    • quijote 8 mars 23:23

      @Jean Keim

      Chuis content de pas être comme toi.


    • Jean Keim Jean Keim 9 mars 07:16

      @quijote

      Chacun est unique.


  • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 7 mars 11:16

    Que de conneries encore et toujours..

    C’est le « capitalisme qui a mis fin a la famine sur terre.

    C’est le comunisme qui a créé les pires.

    Les famines en Ukraine, en Chine et autres pays sont indénombrables.

    Même aujpurd’hui les pénuries au Venezuéla ou Cuba....La dernière grande famine connue date de 1982 en »corée du Nord« .

    Le capitalisme créé plus de richese pour tous en 300 ans que le féodalisme et le socialisme de l’antiquité au 17eme siècle.

    Le socilaisme étant une suite du féodalisme ou l’état a remplacé le seigneur, et l’idéologie qu’on s’enrichit en spoliant les autres.

    Ce texte est la grande tartufade des bolchévique actuels incapables de reconaitre la monstruosité et l’horreur du communisme et socialisme qui »invente des morts au capitalisme.

    Mme les exemples sont des niaiseries.

    Le Chili c’est l’épouventail. 6000 morts par Pinochet un militaire nommé par le bolchévique Allende qui c’est retourné contre lui. Rien de compârable aux « centaines de millions de morts » du communisme.

    Dailleurs le Chili est passé du pays aux habotants les plus pauvres d’amerique du Sud sous Allende aux habotants les plus riches avec une croissance ininterrompue de 7% par an.

    Aujourd’hu stoppée par des ordures marxistes qu ont détruit la ville de Sinantago, mis feu au métro et autres destructions.


    • jocelyne 7 mars 11:29

      @Spartacus Lequidam
      ah ah ah ! avec des vrais morceaux de faute dedans ! complétement perché, c’est bien immité


  • Julien30 Julien30 7 mars 15:13
    « sang, de mensonges et d’horreur !d’exploitation, de répression, de guerre, de soumission, d’injustice, de manipulation, d’exécution… »

    Tous ces termes décrivent assez bien l’idéologie la plus totalitaire et meurtrière de l’histoire de l’humanité, celle que soutient l’auteur, la projection typique, c’est risible et tragique mais on a l’habitude.


  • suispersonne 7 mars 22:07

    Le libre échange, quelle merveilleuse arnaque !


    L’injustice de l’accumulation indécente des fortunes des ploutocrates

    (et toujours au départ : une spoliation, soit du bien commun, soit du bien d’autrui – vérifiez)

    devient encore plus éclatante avec la panpandémie,

    qui a vu ces fortunes gonfler sans que cela puisse être jugé normal par les gueux, ni même par les zélites embarrassées.


    Cette panpandémie a été instrumentalisée de façon écœurante, inefficace, autoritaire et bornée, par tous les pendards politiciens dont la seule boussole est celle des « études d’opinion », pratiquées en continu, quel qu’en soit le coût, parce qu’ils sont incapables du courage apte à gérer le long terme, ni la prudence nécessaire à la science.


    On peut remarquer :

    Les mafias du crime organisé ont exactement le même comportement, indifférent à tout sens moral, que les actionnaires, et suscitent les paradis fiscaux qui leur vont bien.


    La misère exponentielle de la majorité des humains vient de ce système triomphant du « libre échange », qui veut le renard libre dans le poulailler libre.


    Lequel libre échange a été magistralement défendu par la compagnie commerciale anglaise qui vendait l’opium en Chine

    (la culture du pavot avait déjà été interdite par l’empereur chinois)

    en faisant attaquer l‘empire chinois par des canonnières,

    ce qui déjà n’est pas anodin,

    pour l’empêcher de mettre fin à l’usage de l’opium exporté depuis la colonie britannique d’Inde.


    Mais le pire :

    cette attaque aurait été « rendue nécessaire par l’obligation de développer le libre échange, … , »

    tenez vous bien …,

    « … qui serait seul à même de faire disparaître tous les conflits armés,

    et d’assurer une paix éternelle entre tous les peuples de cette terre » … sic.


    L’histoire a du sens, et les humiliations subies par la Chine, auxquelles ont participé les usa et la france, ne sont certainement pas oubliées.


Réagir