Commentaire de Réflexions du Miroir
sur Le D-Day, un ticket pour l'Europe


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Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 7 juin 13:41

@Enki
  Nous avons eu la même crise avec le Congo belge et le colonialisme résolu « en principe » par l’indépendance du Congo en 1960.
  J’en parle vaguement dans « Un Musée, un fleuve, un pays : Congo »

  Mais pour prendre l’indépendance, il faut être préparé pour l’assumer, avoir des chefs et des exécutants.
  Cette indépendance a été un fiasco complet.
  Vous avez raison de dire qu’il faut toujours un homme providentiel pour résoudre les crises.
  S’il y a eu un roi en Belgique qui pensait à lui en premier, ce fut Léopold II.
  En 1908, sentant sa fin proche, il a donné « le paquet » à la Belgique après en avoir profité dans une époque où le caoutchouc avait plus de valeur qu’aujourd’hui.
  Vous voulez ma version politique des élections ?
  Elle se trouve dans un vieil article « Au diable, les partis » où j’explique ma vision qui ne date pas d’hier. Un homme n’est jamais le même quand il est seul que quand il s’allie à des groupements.
  Je suis pour les hommes qui ont des idées. Pas des idées qui sont cadastrées entre les bornes des partis. Malheureusement, se présenter à des élections seul, c’est perdu d’avance.
  Je serais très vite déboussolé dans un partis.
  Mon grand-père (que je n’ai pas connu puisque mort en revenant gazé de la guerre 14-18) a été l’initiateur de ma mécréance totale. Celle-ci a été transférée de génération en génération.
  Quand il est passé l’arme à gauche, il a dit : « S’il y a une nouvelle guerre, tu fous le camp. Tu vas sur une île déserte qui n’intéresse personne ». 
  Je l’ai dit dans un billet précédent en parlant de Tolstoï. 
  C’était au temps de l’envahissement de Napoléon. Encore un qui voulait créer une Europe à sa mesure.
  En 40-45 comme 14-18, les Américains sont venus vers la fin des combats et ont parachevé le travail des résistants.
 .  A part la voix « Ici Londres » qui connaissait De Gaulle ?
  On connaissait Churchill, ça oui. Il était sur place.
  On connaissait Staline. On en faisait l’éloge.... Jusqu’à sa mort quand on a compris tout ce qui se passait et se cachait sous son pouvoir.  
  Je ne dis pas non à ce que vous dites, mais j’ajoute « Oui mais Non » ou « oui mais ... »


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