Commentaire de Enki
sur « Ce n'est pas lorsque l'on a fait dans sa culotte qu'il faut serrer les fesses. »


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Enki Enki 13 juin 15:32

C’est Nabum, Seth,

Oui, bon choix de tableaux, je ne connaissais pas ce peintre non plus et bonne suggestion avec les mots de Seth.

La bivalence de l’espoir et de l’angoisse. l’ordonnancement des voiles, aux lignes ciselées et accrocheuses et le désordre des flots. La blancheur des voiles, qui déborde sur les flots proches de la coque : la lumière, la vie. La noirceur des eaux, l’angoisse et le trépas. La frénésie des matelots dos contre les flots, tous tournée vers les voiles. Les mouvements furieux partout, en haut en bas : l’incertitude sur la vie restante de l’équipage avec une grand voile qui embrasse déjà les flots avec la brisure d’un des mâts.

J’ai regardé le titre après : le peintre l’a nommé « scène de naufrage », donc c’était déjà joué pour lui.

On pense au Radeau de la Méduse, de Géricault. On voit son double mouvement montée et chute dans plusieurs de ses tableaux. Il était notoirement cyclothymique.

P.S. : C’est Nabum, vous m’aviez déjà fait découvrir Emile Friant, que j’aime au moins autant de Gustave Caillebotte dont je ne me suis pourtant jamais lassé. 


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