Commentaire de Scipion
sur Colombie : la deuxième mort du Che
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Mais non, que le Che n’a pas tué cent millions de personnes. Il a tué ce qu’il a pu, comme tout bon communiste qui se respecte.
Et comme il faut de tout pour faire un monde, il y a de tout, parmi les tueurs communistes, du détaillant de type fourmi, bricoleur de la balle dans la nuque, à l’industriel multinational.
Ce n’est pas la quantité qui fait l’orthodoxie politique, c’est l’intention.
Cette précision n’est pas destinée à amoindrir les mérites du Che, en sous-entendant qu’il n’est pas arrivé à la cheville de Staline, de Mao, voire de Pol Pot (illustration de la variété bricoleur sur très grande échelle, lui".
D’autant moins qu’il a laissé une trace non négligeable en tant qu’apôtre de « la haine efficace qui fait de l’homme une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer » On sent que c’est du vécu ! Hein dis, JiPi ?
A moins que tu ne préfères chez lui, le créateur des camps de travail correctif ? « Camps de travail correctif », c’est d’un authentique poète. Pas comme ces cons de nazis...
C’est vrai quoi, quand quelqu’un dit Konzentrationlager, ça donne envie de gerber, tandis que « travail correctif », on entend chanter les oiseaux et on voit les marguerites danser sous les caresses d’une brise de matin de printemps...
Sacré Che... Quel beau Nobel de la littérature, c’eut été...