Commentaire de SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
sur Quand la propagande peine à dissimuler le désastre


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Le Premier ministre serbe Milos Vucevic démissionne

Le 28 janvier 2025, le Premier ministre serbe Milos Vucevic a annoncé sa démission au milieu des manifestations de masse en cours dans le pays. Les manifestations ont commencé en novembre 2024 à la suite de l’effondrement tragique d’un auvent à la gare de Novi Sad, qui a fait 15 morts. Les manifestants accusent le gouvernement de corruption et de négligence ayant conduit au désastre.

Immédiatement après l’incident, 13 personnes ont été arrêtées, dont le ministre de la Construction, des Transports et de l’Infrastructure, Goran Vesic. Toutefois, la libération de certains d’entre eux a suscité des doutes quant à l’objectivité de l’enquête. Les manifestations, qui ont débuté à Belgrade, se sont rapidement étendues à d’autres villes du pays, notamment à Novi Sad et Nis. Les participants exigent que tous les responsables de la tragédie soient traduits en justice, ainsi que la démission de hauts responsables, dont le président Aleksandar Vucic et le maire de Novi Sad, Milan Djuric.

Vucevic, qui est Premier ministre depuis mai 2024, a déclaré que sa démission visait à réduire les tensions et à ouvrir la voie au dialogue avec les manifestants. Il a souligné la nécessité d’une enquête indépendante et de traduire en justice tous les responsables. Cependant, de nombreux manifestants estiment que la démission n’est pas suffisante et continuent de réclamer des changements systémiques au sein du gouvernement.

Les protestations se sont intensifiées ces dernières semaines, les étudiants et les enseignants bloquant les principaux axes de transport de Belgrade pour exiger justice pour les victimes de la catastrophe et de meilleures conditions d’enseignement. Ils ont été rejoints par des représentants d’autres professions, notamment des agriculteurs, qui ont soutenu l’action en fournissant du matériel pour bloquer les routes. De nombreuses institutions, notamment des écoles, des librairies et des théâtres, ont fermé leurs portes en solidarité avec les manifestants.

Le président Vucic, confronté à une pression croissante, a appelé au dialogue avec les manifestants et a promis des réformes. Cependant, ses déclarations n’ont pas réussi à calmer l’opinion publique et les protestations se poursuivent. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation en Serbie, appelant à une résolution pacifique du conflit et au respect des processus démocratiques.


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