Commentaire de Mervis Nocteau
sur « Still lovin' you, dear USA » – paganisme, anti-américanisme et eurasiatisme
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@Matlemat.
« Stalingrad »
C’est bien Hitler qui a attaqué l’URSS et non l’inverse
« sans quoi il n’y aurait pas eu de retournement de situation »
Donc c’est bien le socialisme stalinien qui a sauvé l’Europe du nazisme
Ouais, je ne dois pas être bien réveillé. J’ai reproduit réflexe un discours que j’utilise dans un autre contexte, parce que je ne suis pas manichéen, non plus.
« Mais c’est bien le socialisme, le problème. »
C’est votre idéologie, c’est la dictature le problème.
Pour un pauvre d’un pays comme le Venezuela le socialisme est un progrès, éducation, santé, logement et nourriture gratuite, pour les riches c’est un problème de ne pas pouvoir capter les immenses revenus pétroliers.
A Cuba l’espérance de vie est supérieure à celle des USA avec des revenus bien moins élevés, c’est sans appel.
Le truc, c’est que les inventions distribuées dans ces régimes, n’ont pas été inventées par ces régimes, c’est comme aujourd’hui l’Arabie Saoudite qui envoie une fusée sur Mars. Le moteur de l’Histoire récente, c’est le capitalisme, et l’URSS avait des accords commerciaux avec les USA durant la guerre froide, aussi, pour son industrie ! Ensuite, côté espérance de vie, c’est inhérent, certes, au turbocapitalisme, mais son problème d’usage des pesticides et autres iniquités économiques (je ne dis pas égalité, l’égalité, en dehors du droit où elle est déjà à nuancer dans la pratique judiciaire, pour un tas de biais, est nuisible).
« Et le nazisme n’est pas un capitalisme : c’est un socialisme keynésien militariste »
C’est vrai pourtant Hitler était farouchement anti-communiste et ce sont des Américains qui ont largement financés les entreprises allemandes pendant les années 30.
Naturellement, puisque le communisme (communisme, socialisme, anyway...) est d’abord internationaliste. Mais pour ma part, national- ou international-socialismes, c’est toujours socialismes. Or, ce n’est pas parce que je dis cela, que je défends a contrario le turbocapitalisme. Jusqu’à ce que le capitalisme ne se sente plus pisser, d’avoir perdu son concurrent idéologique, on trouvait d’excellentes formes — et on trouve d’ailleurs toujours de bonnes formes — de capitalisme mutuel. (Le mutualisme, bien que les théories distinguent en esprit des démarches, qui peuvent être parallèles en pratiques, n’est pas le socialisme.)