Commentaire de Octave Lebel
sur Le vote Allemand, victoire des Normies


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Octave Lebel Octave Lebel 24 février 20:32

Surfer sur l’actualité telle que relayée par nos médias et réseaux sociaux, c’est pour l’essentiel se laisser dériver au gré des clapots des propagandes qui se répondent. Quelques détails ici que l’on nous épargne pour mieux nous préparer à la cuillère dans la bouche.

Devons-nous être vitrifiés pour Berlin ? (23/02/25 extraits)

https://melenchon.fr/2025/02/23/devons-nous-etre-vitrifies-pour-berlin

« Et c’est toujours la même histoire. Dans les années trente, le PS allemand aida les centristes et vota Hindenburg pour « faire barrage à Hitler ». Puis, bien sûr, les centristes et Hindenburg appelèrent Hitler à la chancellerie, pensant le dominer après son recul électoral… Tout le monde finit dans les mêmes camps de concentration ! On ne traite pas avec ce genre de personnages. Il faut les neutraliser à temps. »...

« Le prochain Chancelier nous dit-on, demanderait la protection du parapluie nucléaire français et anglais. Je prévois certains enthousiasmes de principe. J’assume ma froideur de principe et celle des insoumis. L’idée d’accepter d’être vitrifié pour l’Allemagne mérite réflexion approfondie. Et avant de se prononcer, il y a besoin de connaître le fond de la demande »...

« Le vote des Allemands vérifie la terrifiante règle où le bilan d’un gouvernement de centre gauche s’achève par une percée extraordinaire de l’extrême droite. Elle s’est observée partout dans le monde. Notamment en Amérique du Sud. »...

« La droite allemande va gesticuler. Va-t-elle s’allier comme son homologue autrichienne à l’extrême droite AFD ? Ou bien va-t-elle reprendre la méthode de la grande coalition avec le PS et les Verts ? La comédie de la « goche » va recommencer. D’ores et déjà ses leadeurs font une campagne à peine audible, dans l’espoir de retrouver des sièges dans un gouvernement de grande coalition. Cette stratégie de la « stabilité » et de « la responsabilité », produit évidemment déjà son effet prévisible. Si la trouille des nazis n’effraie pas tous ceux qui ont à y perdre, la « goche » va produire son gros quota de démotivation ou de dégoût pour des millions de travailleurs menacés dans leur emploi, de retraités devenus miséreux et de jeunes sans perspectives. Die Linke, qui siège au Parlement européen dans notre groupe, marque un fossé absolu avec toutes ces capitulations et se montre intraitable face à l’AfD. Avoir confiance ou bien supposer que le « passé est dépassé » c’est oublier que le PS autrichien a déjà gouverné avec l’extrême droite autrichienne au Burgenland pendant cinq ans. »

 

 

 


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