Commentaire de Legestr glaz
sur La fermeture de C8 doit nous révolter tous !
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@pemile
Pour l’arrêt de C8, je n’ai aucun info. En revanche, en ce qui concerne les pics de pollution et les pics de mortalité, tout ceci est parfaitement bien identifié.
Vous n’avez pas l’air au courant pemile. Et lorsque l’on ne sait pas on raconte d’énormes bêtises, comme cette corrélation entre pic de pollution et arrêt de C8. Mais je ne suis pas du tout certain que votre spécialité soit les mises en perspective.
.... " La pollution atmosphérique a un impact important sur la santé humaine, des maladies respiratoires et pulmonaires graves aux crises cardiaques et au cancer.
Au cours des 3 années de pandémie de COVID-19, plusieurs pics de mortalité se sont produits, qui pourraient être liés à des événements de pollution aux particules fines (PM). Les effets possibles des PM (PM 10et PM 2,5, avec des diamètres inférieurs à 10 et 2,5 µm, respectivement) sur la mortalité due à la COVID-19 ont maintenant été établis.
Pour mieux comprendre cette relation au niveau européen pour la période 2020-2022, les données de 16 sites représentatifs en Europe (81 millions de personnes) avec des niveaux de PM 2,5(µg·m −3) allant de valeurs faibles à élevées ont été analysées à l’aide de méthodes statistiques. L’analyse confirme une relation temporelle entre les pics d’exposition aux PM 2,5et la mortalité due à la COVID-19.
La meilleure corrélation a été obtenue en considérant l’historique de l’exposition à la pollution PM2,5 pendant une période d’intégration de 2 mois couplée à un retard d’une semaine pour la mortalité COVID-19.
Bien que la tendance de la mortalité COVID-19 par rapport aux niveaux de PM 2,5varie selon les endroits, la tendance mondiale était similaire, donnant une valeur moyenne estimée d’une augmentation de la mortalité de 40 ± 20 % par µg·m −3augmentation de PM 2,5. Plus le gradient positif (négatif) du pic de PM est fort, plus le gradient positif (négatif) de la mortalité COVID-19 est fort.
Ces résultats indiquent qu’une succession de pics de pollution PM pourrait être plus dangereuse qu’une exposition permanente à des niveaux de pollution modérés.
Enfin, les concentrations numériques de PM devraient être utilisées à l’avenir plutôt que les concentrations massiques de PM 2,5 (µg·m −3), en tenant compte de la composition des PM pour mieux évaluer l’effet des particules submicroniques sur la santé humaine, en particulier pour d’autres maladies respiratoires. Ces résultats doivent être pris en compte dans la gestion des futures pandémies.