Commentaire de Octave Lebel
sur Le diable de Bétharram
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@Armelle
Merci de
nous montrer où sont vos valeurs
Sinon, je rappelle que Paul Vannier fait consciencieusement et courageusement son boulot de parlementaire et qu’il avait déjà fait en 2024 avec un autre député Christopher Weissberg (Renaissance) un rapport sur le contrôle par l’Etat des établissements privés dans le cadre de sa mission de contrôle de l’administration.
→ Enseignement privé : le rapport du député LFI Paul Vannier (13/04/24)
« Les dérives des établissements d’enseignement privé sont bien connus de tous, abondamment documentés par l’Insoumission et autres médias. Le rapport de Paul Vannier n’a pas vocation à lister tous les abus et dérives de ces établissements, mais d’expliquer comment ceux-ci peuvent surgir aussi nombreux, et persister malgré la loi. »https://linsoumission.fr/2024/04/13/enseignement-prive-rapport-vannier
→ Par ailleurs quand ce qui reste des
apparences craque encore un peu plus, alors
dans certains milieux, on entonne une chanson bien connue « C’est la faute à
LFI »
À ce train-là, on risque de l’entendre de plus en plus.
https://linsoumission.fr/2025/02/10/bayrou-silence-pedocriminalite
« Alors que l’actuel Premier Ministre dément avoir eu connaissance des faits, Mediapart fait émerger un paradoxe dans sa version : en 1996, il « s’était même rendu directement à Notre-Dame-de-Bétharram pour apporter son soutien à l’établissement à l’occasion de la réception de travaux de toiture ».Il avait même, à cette occasion, formulé son soutien envers l’établissement et son personnel, en affirmant que « les Béarnais ont ressenti ces attaques avec un sentiment douloureux et un sentiment d’injustice ». Mais quand la condamnation est tombée un mois plus tard, silence radio de la part du Ministre de l’Éducation Nationale, qui n’a même pas publié le moindre communiqué de soutien à la victime ou de condamnation des violences. »
En 1998, l’établissement est épinglé pour la deuxième fois publiquement pour des crimes d’une gravité majeure. Le père Carricart, prêtre et ancien directeur de l’école, est mis en examen pour avoir violé un enfant pensionnaire au sein de l’internat. Le juge, Christian Mirande, place le père Carricart en détention. Mais il est rapidement libéré et exfiltré au Vatican. Il se suicide lorsque le juge le convoque à nouveau, peu de temps après, suite à une seconde plainte l’accusant à nouveau de viol sur mineur.
Récemment, trois nouveaux témoignages accusent le même prêtre. Le silence de Bayrou sur cette période interroge. Mediapart a enquêté et révèle que « plusieurs témoins de l’époque le contredisent » alors qu’il jure n’avoir été au courant de rien. Le journal révèle que la femme du Premier Ministre, d’ailleurs enseignante au sein de l’établissement, était aux obsèques du pédocriminel père Carricart.
Cela semble détonner avec la version soutenue par son mari qui affirme « je ne connaissais pas le père Carricart, si ce n’est peut-être de vue ». Preuve encore que le maire de Pau était au courant des faits, puisque d’après la journaliste Dominique Conil, « des parents avaient écrit à François Bayrou ».