@Astrolabe
Non, la vérité est à la fois plus simple et plus compliquée.
* Le pétrolier/ gazier ricain était momentanément indisponible ( j’ai pas dit indisposé) car il y avait une soirée Enola Gay à bord. Ca tripotait sec du gouvernail sur « We are the Champions, my friends » parmi les matelots en marinière made in Montebourre ( les dames) et casquette cuir genre « cargo de nuit ».
D’autres lisaient « la vie du rail » en reniflant grave du sinus perforé qui leur restait.

*Coté Lusitanien, c’est différent, mais guère mieux.
Le Captain abandonné (ohé, ohé) s’était tanké ( ah, ha) en plein dans les eaux internationales, sans même mettre ses warning, car il voulait pas être tracé en adresse IP en s’astiquant la quenelle sur YouPorn, et en devant prouver toutes les 2’ 45« qu’il était bien majeur, en glissant dans la fente son passeport et son code barre.
Du coup il était là, sans phare, la langue sortie, en matant les moiteurs d’une Philippine, lointaine cousine de Leroy-Beaulieu.
Et alors, et le second du bateau, me direz-vous ? Que faisait-il ? Griller des sardines ?
Nan, nan.
Il était dans sa cabine, criant »Aline« , pour qu’elle revienne, en faisant des incantations à la dite Aline avec force bougies rouges, devant la photo de la donzelle peu vêtue, datant des années 60/62, donc un peu sépia ( j’en Jauni Halliday).
Il envisageait d’aller dès l’aube sur le rivage,en canot de sauvetage, dessiner son doux visage sur le sable mouillé.
Il n’en a pas eu la temps.
Triste et pathétique à la fois.

 »Bref, « c’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme », tata tang...