Commentaire de Julian Dalrimple-sikes
sur Macron et… Sa BOMBINETTE cherra !


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Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 12 mars 09:05

Ils font du bon boulot

L’expatrié syrien Mohannad Esper écrit :

« Journal d’un expatrié alaouite

Ma mère, une enseignante à la retraite d’une soixantaine d’années, a refusé de partir et de vivre avec nous en exil. Elle m’avait dit à l’époque : »Mon fils, on ne peut pas replanter un vieil arbre dans une nouvelle terre« .

Aujourd’hui, au téléphone, elle était calme. Elle m’a dit : »Inshallah, je rencontrerai mon Seigneur en tant que martyr fidèle et satisfait, juste devant ma maison, sous mes oliviers, tout comme les femmes palestiniennes. Je ne suis pas triste pour moi-même ; j’ai vécu ma vie et j’ai préparé ma tombe à côté de celle de votre défunt père. Ce qui me brise le cœur, ce sont les jeunes, les familles, les enfants - parents et amis - qui me confient maintenant leurs petits, au cas où ils survivraient« .

Mon ami d’enfance, le professeur de géographie, m’a dit qu’il ne pouvait pas se cacher dans la nature et laisser ses parents âgés derrière lui. Il préférait mourir avec eux plutôt que de vivre en sachant qu’il les avait abandonnés.

Ils étaient tous calmes - pas de larmes, pas de paroles émotionnelles ou sectaires. Ils attendaient simplement leur destin dans leur maison.

Avant de raccrocher, ma mère a dit une dernière chose :
 »Promets-moi, mon fils, de ne jamais retourner en Syrie.« 

Syrian expat Mohannad Esper writes :
Diaries of an Expatriate Alawite

My mother, a retired teacher in her sixties, refused to leave and live with us in exile. She told me back then, »Son, an old tree cannot be replanted in new soil.« 

Today, over the phone, she was calm. She said, »Inshallah, I will meet my Lord as a faithful, content martyr—right in front of my home, beneath my olive trees, just like the Palestinian women. I am not sad for myself ; I have lived my life and prepared my grave next to your late father. What breaks my heart is the young people, the families, the children—relatives and friends who now entrust me with their little ones, in case they survive.« 

My childhood friend, the geography teacher, told me he couldn’t hide in the wilderness and leave his elderly parents behind. He would rather die with them than live knowing he had abandoned them.

They were all calm—no tears, no emotional or sectarian words. Just waiting for their fate in their homes.

Before hanging up, my mother said one last thing :
 »Promise me, son—never return to Syria."


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