Le mot ne fait pas forcément la chose. Si parler de dictature pour nos pays est grotesque, parler de démocratie l’est tout autant. Il suffit de se rappeler la réponse au « non » au TCE par ex, la violation patente du « Code de Nuremberg » lors de l’épisode « Covid-19 », les traités européens qui interdisent l’essentiel du débat démocratique et sont autant de clapets anti retour, le chèque en blanc que constituent les différents votes, la non consultation des citoyens sur les sujets essentiels de société, etc...
La démocratie est donc quand les gens votent comme on leur a dit de faire. Et si d’aventure un personnage politique ou un parti s’écarte du « droit chemin » , tout l’appareil d’Etat et ses appendices (les grands médias) sont là pour trainer dans la boue, accuser d’antisémitisme, de discours de haine, d’incitation à l’anarchie, on en passe.
La Roumanie doit devenir un maillon essentiel de l’OTAN et donc il est absolument hors de question qu’un gouvernement hostile à ce statut et préconisant la neutralité vis à vis de la Russie (par ex) y voit le jour, quand bien même l’essentiel de la population le voudrait.
Ils ont le retour d’expérience de l’Ukraine qui en 2014 disposait d’un président normalement élu désirant comme la majorité des ukrainiens préserver un statut de neutralité pour sauver leur peau et éviter de se trouver entre le marteau américain et l’enclume russe et qui les obligea à y fomenter un coup d’Etat.
Là le coup d’Etat est plus discret, puisqu’il se fait pendant le vote…
La « démocratie » est un mirage qu’on brandit sous les yeux du peuple pour lui faire croire qu’il a un choix quelconque. Qu’il fasse le mauvais et les masques tombent. Ils sont tombés en Roumanie, voilà tout.