Commentaire de Jean-Luc Picard-Bachelerie
sur Destituer une candidate ou élire une condamnée
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@Hervé Hum « vous ne pouvez pas « en même temps », prôner la primauté de la souveraineté nationale et appeler au respect du droit international. Soit c’est l’un, soit c’est l’autre, mais la souveraineté par définition n’admet pas une loi supérieure à elle. Implique donc que le souverain peut déroger à un accord selon l’évolution de ses intérêts personnels et de sa position de force vis à vis des autres souverains. »
Ne vous est-il pas venu à l’esprit 2 choses : 1) on peut faire sien le droit international 2) si on a conscience que des choses ne peuvent se gérer qu’au niveau international. ? L’écologie, la santé par exemple, mais aussi la paix, etc.
Je ne vois pas pourquoi la guerre interdirait au peuple la démocratie. L’art de la guerre n’est bien entendu pas à confier à tous et n’importe qui, mais en temps de guerre, la vie continue. La démocratie aussi. A Athènes, le peuple élisait ses chefs de guerre par exemple.
Organiser une société autour du principe du mérite personnel, c’est faire fi de la coopération et de la solidarité, 2 piliers de la démocratie.
Dans le texte des Principes de la démocratie, il n’y a pas de soutien à la Nation qui n’est employé que comme radical terminologique. La base est le peuple souverain, définit ainsi : communauté politique de citoyens libres et égaux en droits capables de prendre ensemble leur destin en main.
Le principe de subsidiarité ascendant est posé, principe politique selon lequel la responsabilité d’une action publique, lorsqu’elle est nécessaire, revient à l’entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action. Cela veut dire qu’à chaque niveau institutionnel il y a un peuple souverain dont chacun des membres appartient aussi aux niveaux supérieurs. Jusqu’au niveau international.
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